Enzo mon bébé, ces dernières années, je les ai passé à ne vivre que pour toi et en fonction de toi. Tu occupais toutes mes pensées et mes préoccupations. Nous avons luté ensemble contre ta maladie. Tu étais présent pour soulager les miennes aussi. Tu étais mon Lulu, mon fiston, mon petit bébé d’à peine 2 mois récupéré sur le tarmac de l’aéroport de Lyon en plein hiver 2005. Tu as tout partagé avec moi, le bon, comme le mauvais de ces 16 dernières années. Aujourd’hui une partie de moi s’est définitivement brisée. Plus rien ne sera comme avant. Ton départ est une déchirure intolérable. Je ne sais pas comment je vais gérer la suite sans toi, ni même comment je vais pouvoir retourner travailler et passer devant l’endroit où tout a commencé sans m’écrouler de chagrin. Comment m’endormir sans ton coup de patte pour venir te coller contre moi sous la couette. Comment accepter de ne plus te voir debout sur la table me hurlant dessus pour que je te donne à manger plus vite, ne plus sentir ton odeur, ne plus te couvrir de baiser, ne plus entendre tes ronrons. Je t’ai accompagné jusqu’au bout, ta patte dans ma main unis comme nous l’avons toujours été et pourtant j’ai le sentiment de ne pas avoir assez fait. Tu me laisses seul trop tôt, un jardin t’attendait, une vie à la campagne, je suis tellement désolé de ne pas avoir pu t’offrir cette vie là avant.
Au revoir mon fidèle compagnon, sois heureux et délivré de tes maux et de tes souffrances, impose toi là haut avec les copains comme tu savais si bien le faire ici avec l’art et la manière d’imposer ta loi grâce à ton fameux regard et ta jolie frimousse. Mon bébé si tu savais comme je t’aime si tu savais comme tu vas me manquer. Sache simplement que notre lien si fort et si précieux fait de notre histoire une des plus belles rencontres de ma vie. Doux repos mon ange et merci pour ces merveilleuses années. Ton papa dévasté.
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