Un pauvre minou qui avait l'air d'avoir un trou dans la langue nous a été signalé le 7 décembre dernier. Il venait d'une communauté de chats errants donc sauvages, non soignés, non stérilisés... Il s'est approché très près de notre présidente, en miaulant, comme pour lui dire quelque chose. Il a été trappé le même jour et amené chez notre vétérinaire.

Il a dû être anesthésié pour vérifier son état général qui s'est avéré très mauvais : puces, poux, gale... Son poil était très abîmé. Il a été déparasité, shampouiné, stérilisé. Avant de subir une chirurgie de la bouche, il devait reprendre des forces.

Il avait environ 6 ans, atteint de coryza, ulcères dans la bouche et FIV+. Il a été mis en cage-thérapie à l'association.

Le 13 décembre, Marius ne bouge pas, c'est inquiétant. Il reste couché mais il mange tout de même et boit beaucoup.

Le 15 décembre, Marius a été opéré. Tout s'est bien passé. La vétérinaire a nettoyé sa bouche et retiré quelques molaires. Le bilan sanguin montre une forte anémie ce qui signifie que le sida est déclaré. La vétérinaire n'est pas très optimiste.

Effectivement, le 17 décembre Marius est au plus bas. Il ne mange pas, est sans réaction. Veillé par notre présidente, celle-ci décide de l'emmener chez un vétérinaire de garde, bravant la nuit, le froid, la neige et le verglas.

Marius est décédé vers 3 h du matin. La vétérinaire l'a euthanasié sans le dire et faisant croire qu'elle pratiquait des soins.

Même si Marius était dans un état comateux, il aurait dû partir dans les bras de notre présidente, entouré de son amour.

Marius avait beaucoup de charme. Il avait trouvé une marraine, la personne chez qui il venait manger dans son jardin.

J'ai eu le bonheur de caresser sa petite tête. Je ne t'oublierai pas petit coeur.

Notre chagrin est grand à l'association. Nous aurions tellement aimé te garder, te voir revivre.

Merci de lui offrir des bouquets, des mots de compassion comme vous savez si bien le faire.Il ne faut pas l'oublier, comme Titi, Mickey, Minouchet, Julius, les autres petites misères qui nous ont quittées cette année.