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In tribute to
EUROPEENLOST
left us on:16/03/2015
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3 messages
left by elise2512 on 21/03/2015LA LEGENDE DU PONT DE L’ARC EN CIEL "Il y a un pont qui connecte le ciel et la terre, on l'appelle le Pont de l'Arc-en-ciel". Lorsque meurt un animal de compagnie, il se rend dans cette partie du paradis qui connecte le Ciel avec la Terre. On y retrouve là-bas, prairies ondoyantes, paisibles collines et vallées luxuriantes et tous les amis à quatre pattes qui y sont réunis peuvent y courir et s'amuser ensemble. Ils peuvent enfin y creuser tous les trous qu'ils désirent, courir dans de jolies plates-bandes, se rouler dans de généreux marais, bref toutes les interdictions terrestres n'y font plus loi. Dans cette contrée lointaine abonde eau, nourriture et soleil, et tous nos amis y sont confortables et bien au chaud, à moins que l'on ne décide d'aller courir un peu dans les hautes montagnes coiffées de neiges éternelles. Ceux qui étaient malades ou trop vieux ont recouvré ici santé et vigueur; ceux qui étaient blessés ou infirmes sont devenus sains et forts, ceux qui étaient abandonnés, négligés ou maltraités ont enfin trouvé chaleur et réconfort. Les animaux sont heureux et en paix, mais pour un grand nombre d'entre eux, il manque quelque chose de précieux à leur cœur. Ils ont perdu quelqu'un de très spécial qu'ils aimeraient tellement avoir de nouveau à leurs côtés. Des jours de bonheur se coulent donc doucement dans d'interminables jeux et courses folles à l'intérieur de cette grande meute pacifique. Mais un jour, arrivera le temps ou l'un d'eux s'arrêtera soudainement, tous ses sens se tiendront aux aguets. Ses yeux perçants miroiteront de mille feux, ses oreilles attentives se dresseront tels des miradors, son corps frénétique palpitera de toutes parts. L'élu commencera à courir hors du groupe, volant au-dessus des verts pâturages, traversant les larges rivières, ses pattes le portant de plus en plus vite, de plus en plus haut. Ça y est, vous le voyez courir vers vous dans ce point de lumière au bout du tunnel... en toute fidélité votre animal vous a repéré entre tous et il est venu à cette ultime rencontre. Vous souriez ! Enfin, vous vous retrouvez ensemble, ses joyeux bisous d'antan pleuvant de partout sur votre visage, vos mains pouvant à nouveau caresser son cou, son flanc, sa tête, vous pouvez enfin plonger votre regard dans les yeux confiants et aimants de votre animal chéri. Plus rien ne pourra dorénavant vous séparer, vous serez à jamais réunis. Ainsi vous traverserez ensemble le Pont de l'Arc-en-ciel..." |
left by biscuit on 17/03/2015Il a laissé au coeur de mon âme torturée La profonde marque de son infinie tendresse Comme un poignard dont la lame acerée Encore me torture et, toujours, me blesse Il a laissé tout au fond de mon cœur Tant de son amour qui faisait mon bonheur Qu'envers ce destin je veux croire encore Que ce doux sentiment n'est pas mort Il a laissé, au creux de ma mémoire, Les quelques bribes d'une magnifique histoire Tant d'amers regrets et d'affreux remords Pourtant, contre le sort, j'ose y croire encore J'ai le cœur avili au bord des lèvres closes, Vois mon âme qui crie au fond de mes yeux, Ce corps meurtri, de larmes, crève morose Sans lui, dans ma vie, je suis malheureux Il a laissé, au fond de mes yeux, Des images d'une vie merveilleuse Subtil cadeau d'adieu d'un rêve....... Que j'ai eu la chance de caresser... |
left by elise2512 on 17/03/2015CHAT, TU ES MON AMI Chat, tu es mon ami, mon confident muet, Tu es la poésie, tu es l’art d’être aimé. Tu as l’œil perçant au fond duquel scintille, Le désir envoûtant d’une étoile qui brille. Cet œil est une Agathe version multicolore, Il demande l’Amour, l’attend ou bien l’implore, Tout ton corps se prépare, offert à la caresse, Aussi tendu de joie qu’une jeune maîtresse. A peine que ma main ne vienne t’effleurer, Que tu danses déjà, ne sachant où passer. Tout ton être me frôle, électrique, impatient, Recherchant le plaisir traduit en ronronnant. Il suffit que je te touche et le miracle opère Tu deviens un enfant, dans les bras du père. Je te prends contre moi, monte sur mon épaule, Ta douceur me convient, c’est parti, je te cajole. Tes griffes sont rentrées, tes pattes sont douces, Tu rebondis sur moi, comme balle de mousse. J’arrêterais le temps, sublime instant de paix, Pour te garder, contre mon cœur, toute l’éternité. (Gilbert Dumas) |