Merci à toutes et à tous pour vos messages réconfortants et vos fleurs pour notre Zébulon. Ce cimetière virtuel est fantastique et nous y trouvons beaucoup de réconfort et de compréhension.
2 semaines déjà que Zébulon nous as quitté, le 06 avril 2016 au matin, a priori renversé par une voiture. Je ne l’ai trouvé que plus de 30 heures après cet accident, allongé sur le côté du trottoir et je déplore que personne ne l’aie signalé et relevé son tatouage bien visible à l’oreille. Il n’avait pas encore 6 ans et il était toute notre vie, il était notre bébé, mon fiston. Nous l’avons recueilli à ST Vit à l’âge de 4 mois abandonné dans la rue par sa première maitresse, terrorisé, il nous attendait … Un don du ciel 1 an après avoir perdu notre Friskette qui avait 17 ans, décédée à la maison.
Zebulon nous a apporté le réconfort, le rayon de soleil de sa jeunesse, il a toujours gardé son besoin de liberté tout en ayant besoin de nous avoir « sous la patte » à la maison (ce qui était souvent « physiquement » le cas lorsqu’il était avec nous sur le canapé). Il était libre de ses allées et venues grâce à une trappe électronique, mais dès qu’il rentrait, sa première préoccupation était de venir me dire bonjour et de faire un câlin dans le cou de sa maman, ou de monter sur son épaule. Il ne ressortait pas sans faire un petit câlin, un bisou avec son nez ou sans que je lui fasse un petit massage du dos. Nous lui avons apporté tout l’amour possible, il était heureux et il nous le rendait au centuple. Toujours inquiet pour lui car il avait un besoin intense de sortir, j’avais installé des caméras de surveillance afin de me rassurer lorsque nous étions absent, malgré 2 nounous matin et soir, je pouvais notamment être sûr de ses rentrées régulières la nuit surtout. Il ne s’approchait jamais de cette route dont nous étions très éloignés, le 06 avril il est sorti à 5h30 du matin et comme tous les matins il serait rentré vers 07h30, mais un imprévu s’est produit, je pense qu’il a dû être pourchassé par un animal pour fuir si loin à l’opposé de sa maison. Je l’ai cherché partout le lendemain et c’est sur le bas-côté de cette maudite route que je l’ai retrouvé sans vie, allongé sur le côté. Pauvre Zébulon, il a eu un triste début de vie et une fin terrible et injuste. Il était soucieux de nous, vadrouilleur mais craintif et prudent, il était, comme je lui disais souvent, parfait. Nous ne rêvons pas mieux comme compagnon, nous avons perdu un être très cher et il nous manquera à jamais.
Dominique |