Nos poilus, quels phénomènes !

Bonjour à tous,

Je vais vous narrer une anecdote qui ne concerne pas un chat mais un chien, César. Caniche royal adopté dans un refuge SPA par mes anciens patrons, ce beau noir frisé - tel était son pelage - a très vite compris qu'il allait enfin avoir la belle vie. Il venait "travailler" tous les jours avec ses maîtres, mais profitait largement de la liberté qu'il avait d'aller et venir à sa guise. Il lui a fallu peu de temps pour être connu de tous dans la zone industrielle où est située l'entreprise.

César avait été (mal) habitué par ses nouveaux maîtres à manger comme eux, et il ne s'en plaignait pas. Pensez donc, de la poule au riz, une escalope à la crème, des papillotes de saumon... c'est pas dégueu, tout ça ! Mais un jour, ma patronne n'ayant pas eu le temps, soit de faire des courses, soit de cuisiner, devinez un peu ce que César s'est vu servir pour son dîner : des croquettes pour chien ! Beurk, c'est quoi ça, ça se mange ? C'est tout sec, ça sent pas bon comme ce que j'ai d'habitude, même pas un peu de sauce, et ben vous allez voir ce que j'en fais, moi, de vos croquettes ! Tiens, je pisse dessus, et tenez-vous le pour dit !

Eh oui, ce chenapan avait pissé sur ses croquettes ! Quant au message, il était bien passé, ils ne lui ont jamais resservi de la nourriture pour chien !

A bientôt pour de nouvelles anecdotes

Bonjour tout le monde,

Aujourd'hui, je vais vous narrer une anecdote concernant ma Nénette.

Comme toujours lorsqu'elle allait dans le jardin, je surveillais la belle qui, passé de chatte errante oblige, aimait à se balader dans la rue. Elle ne s'éloignait jamais beaucoup, mais aimait se tenir au courant de ce qui se passait chez les voisins.
Et voilà que ma Nénette, fraîche et dispose après une petite sieste sous le lilas, se lève, se dirige vers le fond du jardin et sort dans la rue par le "passage des chats", un petit espace ouvert entre la clôture de nos voisins et la nôtre. La belle traverse la rue et s'arrête devant la clôture de la maison d'en face. Elle s'assied, se relève, réfléchit quelques instants devant le muret et saute dessus. Quelques pas à droite, quelques pas à gauche, et elle grimpe au grillage pour ensuite faire une petite pause sur le poteau. Un petit coup d'oeil de chaque côté, personne en vue, hop, elle saute pour atterrir sur la boîte aux lettres. Petite pause, et elle saute dans le jardin. Tranquillou, elle se dirige vers la maison, tout en prenant soin de ne pas marcher sur les fleurs, et s'arrête au pied d'un arbuste juste à côté de la maison. Elle renifle un peu, se met à gratter furieusement le sol... et se met en position "je fais mon p'tit caca" ! La grosse commission faite et recouverte, aussi tranquillement qu'à l'aller, la belle fait le chemin en sens inverse, saute sur la boîte aux lettres, escalade le grillage pour ressortir de chez la voisine et revenir dans notre jardin pour se remettre en mode sieste.
La belle avait trouvé la solution pour faire ses besoins dans la nature tout en conservant son jardin propre. Sacrée Nénette !

Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd'hui, une petite histoire de chien, Sachem, le cocker de mon enfance.

Lorsque j'étais gamine, nous partions en vacances tous les ans au mois de juillet, et, ma mère étant enseignante, nous partions avec elle au mois d'août, en général dans l'Yonne, et mon père nous rejoignait tous les WE.
Une année, notre sacripant de cocker étant sale, nous l'avions lavé. Les vadrouilles dans la campagne, c'est sympa, surtout pour un chien de chasse qui vit en ville. On ne le lavait que lorsque c'était nécessaire, mais là, c'était indispensable. Entre les mares dans lesquelles il allait nager, la terre collée aux poils... il était sale comme un peigne. Donc après un bon bain, séchage, peignage et tout et tout, voilà mon Sachem beau comme un chien de concours, le poil doux et brillant.
Le lendemain, comme tous les jours, nous partons nous promener. Sachem parcourait la campagne, la truffe au sol, heureux de sentir toutes ces bonnes odeurs. Et là, tout à coup, voilà notre Sachem qui part en courant, qui s'arrête et qui se roule au sol comme un fou. Arrivés près de lui, l'horreur : il se roulait dans une bouse de vache ! C'était immonde, il puait et en avait plein les poils, de la truffe au bout de la queue, pas un cm² n'y avait échappé !
Lui, il trouvait ça agréable, comme odeur, mais nous, pas du tout. On l'a relavé, et le lendemain, on est allé se promener ailleurs.

Allez, dans la foulée, encore une petite histoire de toutou.
Whisky, le berger allemand de mes anciens patrons, était un chien qui aimait l'eau. Et quand je dis qu'il aimait, il aimait vraiment.
Un jour, mon ancien patron, qui vivait à Paris, était allé promené Whisky le long de la Seine. Au bout d'un moment, le chien n'y résistant pas, il avait sauté dans l'eau, tout heureux de nager un peu. Le faire ressortir de l'eau n'avait pas été une mince affaire. Un autre jour, mon patron s'était fait couler un bain, et pendant que la baignoire se remplissait, il avait vaqué à ses occupations dans l'appartement. En retournant dans la salle de bain, quelle ne fut pas sa surprise de retrouver son chien dans la baignoire. Ben quoi, c'était pas pour moi, le bain ?

Bonne journée et bon week-end
Marie-Catherine

Merci Marie Catherine, ces histoires sont belles, drôles et reflètent bien le caractère facétieux de nos quatre pattes.
Papouille, la fille de Ponette, grise et blanche, est une chatte très propre, très soignée. Un jour d'été elle est rentrée toute noire et puait l'huile très fort. Nous avions peur que ce soit en passant sous une voiture qu'elle s'était tachée ainsi. Puis, Ponette vient la lecher, Toto un autre chat aussi. Nous attrapons la minette, sentons de plus près et nous comprenons : elle avait fait la tournée des barbecues et sentait la sardine !
Trognon nous a fait la même farce que Sachem. Il s'est roulé dans la boue et le crottin de cheval à côté de Dax où nous étions en camping sous tente. Il sentait mauvais et pas moyen de le nettoyer en grand, les douches sont interdites aux animaux. Nous avons attendu la nuit, que tout le monde dorme, pour aller le nettoyer puis nettoyer la douche ! La nuit fut courte pour nous !
Nos animaux sont merveilleux, farceurs, drôles et si aimants et attachants.

Quand j'avais à peine 10 ans, notre chien Dick appelé Dicky ou Dicou qui avait 6 à 7 ans dormait toutes les nuits dans le garage avec notre poule blanche Tita apprivoisée, âgée elle de 5 ans. Dans la journée, ils jouaient ensemble dans le jardin. Dick l'avait connue poussin et ils se sont élevés ensemble. La poule allait picorer dans la gamelle du chien et ce dernier ne disait rien , par contre,, il montrait les dents et grognait dès qu'un de nos chats s'approchait d'un peu trop près de sa gamelle !

Malheureusement un jour, Dicou s'est échappé et il est allé rôder du côté de la décharge publique où la mairie avait mis des produits empoisonnés pour les rats et les pies. Dicou a eu juste le temps de se trainer jusqu'à notre maison et il est décédé. La poule s'est laissée mourir. Elle l'a suivi 2 jours après. Ils s'aimaient.

Il est vrai que les poules sont affectueuses !
Si j'avais mieux connu l'informatique je vous aurais fait suivre un lien mais il est sur un post du site google d'une de mes soeurs.
On y voit en boucle un petit garçon d'environ 3-4 ans qui est accroupi pour accueillir dans ses bras une poule qui vient lui enlacer le cou en y posant sa tête !
Vraiment attendrissant.
Amitiés.
Eveline

Merci pour ces belles histoires.

Il était une fois il y a 30 ans de cela, une histoire de chats qui a eu deux mamans.
Nous avions à l'époque Moustique un chat domino noir et blanc (il ressemblait à Mickey sdf sur la page de Lince) qui aimait sa liberté, il venait le matin pour manger et repartait vagabonder. Il nous a ramené sa belle "Misette", une chatte tigrée angora (à qui Socrate ressemblait). De leur amour naquit 3 petits chats que Misette m'offrit en cadeau. Je les découvris au réveil "bien propres" dans mon lit en me réveillant le 18 mars 1983. Devant mon insistance, ma mère accepta d'en garder un. J'ai donc demandé à Misette d'en choisir un. Je ne sais plus combien de temps cela a pris mais elle en a attrapé "une" par la peau du cou et c'est donc Lady que nous avons gardée. Elle ressemblait à Poupy (page de Mariechats). Nous donnions la pilule à l'époque et ce n'était pas infaillible (nous ne savions pas non plus que cela faisait des dégâts !) Donc, deux ans plus tard, Misette et Lady attendaient une portée en même temps. Je me souviens du 25 mai 1985 comme si c'était hier. Misette n'arrivait pas à faire ses chats, les pattes dépassait. L'un d'entre eux était anormalement gros et était mort né. Elle a failli mourir mais le véto l'a sauvée en pratiquant une césarienne. Alors que nous attendions le verdict, Lady "sa fille" a fait naître un chaton unique. Misette a survécu et nous avons décidé de garder Patou le chat de Lady. A son retour Misette a cru que c'était son chaton. Elle arrachait ses pansements pour qu'il tête. Lady lui a prêté son chaton qui a été allaité par les deux mères ! Je ne sais pas s'il savait qui était qui, mais voilà l'histoire d'un chat qui a eu deux mamans.

Merci Socrate, pour cette belle histoire.

Oui c'est une très jolie histoire

Là où j'interviens 2 fois par semaine, il y a une chienne nommée Flo qui a élevé un petit chat comme si c'était son enfant; le chat a plus d'un an, il tête toujours à la tétine de Flo en patounant ; ils dorment ensemble, le chat se love entre les 4 pattes du chien pour dormir.
Flo fait consciencieusement la toilette du chat........à la fin, on dirait que le chat a pris une douche :)

Bonjour Marie,
C'est beau l'amour maternel seulement si ce petit chat n'a pas de chatte dans son environnement pour lui montrer comment un chat se comporte peut-être qu'un jour il y aura un souci. Je ne suis pas éthologue mais, par exemple, la salive du chat n'apporte peut-être pas la même dose d'éléments pour se défendre que celle du chien ? Il a aussi une nourriture pour chat et non pour chien ?
Je me souviens de ma première chatte qui ayant eu des petits, leur donnait un coup de patte pour les éloigner quand elle estimait qu'ils étaient sevrés et qu'ils devaient se débrouiller sans elle.
Ce chat a vécu jusqu'à déjà 1 an donc la nature de remplacement fonctionne peut-être bien tout de même ?
Eveline

Bonjour Eveline,

Il y a 20 chats chez cette famille donc nourriture pour chats etc.....mais le minou préfère au niveau affectif être avec la chienne Flo, il est collé à elle

Ils sont incroyables ces petits poilus !
Sur la page de Pistache, je reprends dans les messages des anecdotes de la petite minette. Elle pouvait être très drôle et parfois déroutante.

Ponette a connu mon vieux chien Trognon. Elle quittait le panier des chatons pour aller dormir entre les pattes du vieux chien, bien embêté car il n'osait plus du tout bouger à cause de la petite boule de poils. Il nous regardait désespéré.

Merci pour vos histoires et anecdotes. elles sont belles !

J'en ai une qui est triste. Lorsque j'étais petite, nous avions recueilli une chatte abandonnée noire et blanche, Nénette ; elle ressemblait à Paiva mais elle avait les poils ras. Elle était très intelligente. Elle me suivait à l'école, jouait aux billes avec mon frère et moi, et était très adroite pour rattraper. Lorsque je me disputais avec mon frère, elle me donnait un coup de patte pour nous monter que ça ne lui plaisait pas. En 1976, nous avons déménagé à 8 km de chez nous car mes parents faisaient surélever notre pavillon et nous étions en location dans un pavillon le temps des travaux. Nénette ne s'y plaisait car il y avait un chien et elle en avait peur. Nous la retenions à l'intérieur mais un beau jour, elle s'est sauvée et n'est plus revenue. Nous l'avons bien sur cherché partout, mais en vain. Nous avons pensé qu'elle s'était fait renverser par une voiture car notre pavillon en location était tout près de la grande route qui menait à Paris. En 1977, juste 1 an après sa disparition, un soir elle nous attendait devant notre pavillon de location. Elle était toute maigre et affamée. Nous étions tous très heureux de la retrouver. Ma maman lui a donné de suite à manger et 30 mn après elle s'est écroulée pour mourir devant nous. Elle avait une grosse tumeur à une mamelle...
Ma nénette était revenue pour mourir chez nous après 1 an...

Une histoire triste mais très belle.

Nénette malgré qu'elle détestait ce pavillon y est revenue car c'est auprès de vous qu'elle aimait qu'elle a voulu terminer son chemin.

Bonjour à tous,
Voici une histoire de reconnaissance de la participation d'un chat à la vie des humains en collectivité : une gare ...

http://www.rtl.be/people/buzz/felix-le-chat-coqueluche-et-employe-d-une-gare-a-obtenu -une-promotion-photos--793149.aspx

Peut-être qu'il ne se rend pas à quel point il est utile mais au moins un humain a su le valoriser aux yeux de tous et montrer la cohabitation !
C'est d'ailleurs historique car il paraît que les chats sont devenus domestiques au fil des siècles depuis l'antiquité à cause de ces services rendus aux humains.

Eveline