Suite de l'histoire, j'ai cliqué trop vite!
et que quelque chose avait dû arriver. Pourtant, le jour de son retour, Pompon était à la maison et lui a fait une fête d'enfer. Que s'était-il passé? Le soir précédent son retour, mon père et mon frère (ma soeur et moi étions déja parties de la maison pour finir nos études) ont entendu des miaulements dans le "retenaou". Ce mot occitan désigne une allée aveugle, qui était située derrière la fenêtre de la cuisine, à l'opposé de la porte par où le chat s'était enfui, en fait, de l'autre côté du pâté de maison. Ils sont allés ouvrir la petite fenêtre de la cuisine, et là , ils ont vu Pompon, assis dans l'allée en question, qui attendait. Les miaulements, c'étaient les quatre ou cinq matous qui l'avaient accompagné qui les poussaient! Mon père a arraché le grillage qui protégeait la fenêtre (le retenaou était une allée assez moche et sale où passaient parfois des rats...) et Pompon est remonté et est rentré. Les autres chats lui ont fait un dernier concert de miaulements et sont repartis. Le lendemain, à son retour, ma mère, soulagée, a dit à mon père et à mon frère qu'elle avait pensé que Pompon avait disparu pendant son absence, mais qu'heureusement, elle s'était trompée. Là , ils lui ont avoué toute la vérité! Pompon a vécu près de 19 ans, toujours choyé et soigné. Ma mère lui a "rendu la politesse" de son sauvetage de mon frère, car, quand le chat, des années plus tard, était assis tranquillement sur le pas de la porte de leur loge (ils étaient gardiens dans une résidence à ce moment) et qu'un abruti de gamin, qui passait avec son chien, a dit au chien "d'attaquer" en voyant le chat, elle s'est précipitée et a mis sa main dans la gueule du chien pour l'empêcher d'attraper Pompon par le cou. Elle a été mordue assez profondément, la police est intervenue et ma mère a dû avoir une piqûre antirabique. Les policiers ont vertement tancé le gamin, qui a juré qu'il ne referait jamais cette bêtise. Heureusement, le chien, placé en observation, n'avait pas la rage et a été rendu à ses maîtres. Les parents du gamin sont venus présenter leurs excuses à ma mère. Puis Pompon a développé un cancer sur le flanc. Comme il continuait à manger et ne souffrait pas, la vétérinaire avait dit que mes parents pouvaient le garder. Il mangeait de moins en moins, mais faisait toujours des mamours à ma mère. Il dormait à côté du lit, sur un carton, car il ne pouvait plus grimper sur le lit. Le dernier matin, ma mère s'est levée et est allée tout de suite le voir. Il a levé la tête, a ronronné une dernière fois et il est mort dans ses bras. Elle pleurait en me téléphonant. Pompon a été enterré dans le jardin où il était né. Ma mère a eu tant de chagrin qu'elle n'a jamais voulu reprendre de chat. Mon père aurait bien aimé, mais elle était la "femme d'un seul chat". Elle a toujours aimé nos chats et joué avec, mais elle a eu un seul chat dans sa vie, et c'était Pompon. Elle est toujours de ce monde. Elle aura 89 ans en juin, et elle n'a jamais oublié son chat. Je cherche une photo de lui et je l'ajouterai un de ces jours au cimetière, où reposent déjà deux de mes chats. J'en ai environ 25 à inscrire sur le site... Une vie de chat, c'est court, même quand ils vivent aussi vieux que Pompon, Cally ou Minot, le chat de ma soeur. Voilà , j'espère avoir d'autres belles histoires de chat bientôt de la part des membres de la communauté, et je vous en raconterai encore d'autres. |