Je ne peux qu'aller dans le sens de ce que dit Migisa: en effet, tu as fait le maximum pour Guizmo ! Rien de ce que tu as fait n'était anormal, mais on a TOUJOURS des regrets, après, on se dit qu'on aurait dû mieux faire, mieux savoir... Mais on n'est pas infaillibles, et quand quelqu'un, humain ou chat, est au bout de sa vie, on ne peut rien faire. Comme dit Migisa, tu as aimé Guizmo, tu as été présente pour lui, personne ne peut nous en demander plus. Et crois-moi, il le savait, et il te rendait ton amour !
Personnellement, je ne crois pas vraiment à l" 'instinct maternel". Tout d'abord, plein de femmes ne l'éprouvent jamais (moi, par exemple, qui disait dès l'âge de 8 ans, quand toutes mes copines rêvaient au bébé qu'elles auraient un jour, que je ne voulais surtout pas d'enfant, mais des chats, ça, oui...), et un certain nombre de femmes n'hésitent pas à maltraiter voire tuer leurs enfants, alors s'il y avait un instinct incontournable, ça se saurait. Je pense que ce qu'on peut éventuellement éprouver pour un enfant, c'est le besoin de protéger un être plus faible que nous. Et c'est tout à fait ça qui est en jeu quand on aime un de nos frères animaux. Quoi qu'il en soit (et sauf si on essaie d'adopter un lion...) le chat ou le chien est et reste plus vulnérable que nous, à la merci de notre bon vouloir (et, hélas, des mauvais traitements par les abrutis...)
Donc, oui, considérer un chat comme son enfant, ça ne m'a jamais choqué, bien loin de là . Je ne me pose pas la question en ces termes, mais pourquoi pas? Quand je parle à mes chats, je leur dis, par exemple, "viens voir ton humain", et pas "viens voir maman", mais il m'arrive quand même de les appeler "mes bébés" ou "mes amours".
Amitiés Nicole |