Fresbee,

Mon petit prince, ma boule d'amour, mon rayon de soleil, ma fresbouille, mon bébé, mon amour, mon chéri chou.

Tu es parti ce matin, à 9h35 dans mes bras. Prendre la décision de te laisser partir a été à la fois la décision la plus simple et difficile. Simple car j'ai vu dans ton regard que tu me demandais de soulager cette souffrance sourde suite à cette nouvelle crise d'insuffisance rénale, difficile car il m'a toujours été inconcevable de pouvoir un jour vivre sans toi.

Fresbee, tu as été un chat merveilleux, peut être pas le plus parfait pour tout le monde, mais le plus parfait pour moi. Je me souviens encore de la première fois où je t'ai vu, tout juste deux mois, les poils tout en l'air. J'allais avoir 13 ans mais je me suis sentie devenir maman tout de suite et à l'instant où mon regard à croiser ta petite bouille je t'ai aimé d'un seul coup d'un amour sans limite.

La vie est ce qu'elle est mais toi tu étais toujours là. Dans les moments durs quand personne n'était là, toi tu étais là. Lorsque j'étais heureuse que je dansais et chantais toi tu étais toujours là. Toujours là à me regarder avec de grands yeux plein d'amour.

Je te remercie du plus profond de mon coeur pour ces 13 belles années passées en ta compagnie. Malgré mes nombreux déménagements pour mes études, tu me suivais toujours, sans rechigner. Il ne te fallait pas plus d'une minute pour t'habituer à ton nouveau chez toi, et il en était de même pour moi; cela va sans dire: tu étais mon chez moi et j'étais ton chez toi.

Tu es une petite boule qui a été aimé par beaucoup de personnes et aujourd'hui il n'y a pas que mes larmes qui ont coulées ! Crois le ou non mais ma maman qui n'a jamais été bien animaux comme tu le sais a pleuré, mon papa aussi a beaucoup pleuré, de mêmes que mes tantes et ma mamie et n'oublions pas mon amie Béné. Beaucoup de ceux qui t'ont connu m'ont envoyé un message de réconfort et ont eu une pensée pour toi, tu étais tellement formidable tout le monde était obligé de t'aimer.

J'ai été très forte aujourd'hui, j'ai trouvé le courage d'aller travailler après t'avoir libéré. C'est en rentrant chez nous que ça été difficile, tu n'étais plus là derrière la porte à m'attendre allongé sur le dos dans le but de recevoir des chatouilles sur le ventre, tu n'étais plus là pour miauler et réclamer du pâté. Tu n'es plus là physiquement, mais tu restes dans mon coeur et l'amour que j'ai toujours eu pour toi est toujours là, intacte. Je pourrai presque croire que je t'entends sauter du lit au moment où je t'écris. Et je donnerai tout ce que j'ai simplement pour pouvoir te caresser tranquillement sur mes genoux ou te sentir dormir dans le creux de mon ventre comme on en avais l'habitude.

Mon petit père, je ne sais pas à quoi vont ressembler ces prochains jours, mois sans toi. Je sais que de tout là haut tu veilles sur moi et j'espère qu'un jour nous nous retrouverons.

Je te remercie pour ta force et ton courage, tu aurai du partir il y a plus d'un an, tu t'es battu et je suis certaine que tu l'as fait par amour. Aujourd'hui, je me suis battue contre ma tristesse et j'ai du être forte, cette force c'est ton amour qui me l'a donné mon petit coeur.

Je passerai chaque minute de ma vie à t'aimer un peu plus.

Je t'aime.

Ta maman, Laetitia.