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En hommage à
Réglisse
EUROPEEN
Il est né le:25/04/2011
Il nous a quittés le:01/10/2013
 

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En hommage à Réglisse

------------Galerie souvenir pour mon p'tit criquet, ma petite Réglisse-------------


---------------------------------------------------------------------------

Ma toute belle, mon petit criquet, tu es arrivée dans ma vie après un gros malheur.
Longtemps, trop sans doute, tu es restée une petite chatte qui donnait plus d’amour qu’elle n’en recevait.

De pitreries en grosses bêtises décorées de ronrons très bruyants, tu t’es imposée et tu as conquis mon cœur.

Tu ne faisais rien doucement, calvacades dans les couloirs, câlins, sommeil, tout en volume et sans retenue.

Bagarres du matin? tu me mordillais les doigts en ronronnant.
Grondée? Tu te couchais brusquement sur le flanc pour dire « pouce »
ou réclamer l’indulgence, intelligente et tellement facétieuse.

Drôle, gentille, si originale. Tout le monde t’adorait car tu étais sociable et enjouée.
Bavarde et coquine, tu conversais sans cesse.

Maintenant que tu n’es plus, je peux te le dire, je t’ai aimée, autant qu’on a aimé Parnelle,
même si tu es restée si peu près de nous, deux ans et cinq mois pendant lesquels tu as brillé de mille feux.

Tu m'aimais, sans réserve! Tu me suivais partout dans la maison, j'avais fini par te surnommer ma p'tite Glue.

Jamais plus je n’entendrai tes étranges petits claquements de dents quand tu étais excitée par le jeu.
Au coucher, tu ne viendras plus sur mon dos pour faire ton footing de pattounes, mon massage nocturne.
Mes mots ne recevront plus tes petits miaous de grand chaton en écho.

Dans ton dernier éclair de lucidité, je sais que tu m’as reconnu,
tu es venue te blottir contre moi.
Pardonne-moi d’avoir été négligent, imprudent et maladroit.

Ma p’tite belette, ma cric-cric est partie vers le Paradis des chats.
Je t’aime Réglisse.




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1178 Fleurs
Déposé par Arcasky
Déposé par Arcasky
💜☁️💜magnifique réglisse j'ai laissé mon livre pour lire ton histoire et celle de parnelle 💜☁️💜
Déposé par pacificelectric
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Déposé par Arcasky
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💞🌸💞🌸💞doux repos magnifique princesse 💞🌸💞🌸💞🌸💞
Déposé par juliana
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Déposé par Arcasky
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💜🔔💜🐣💜🐰💜
Déposé par Arcasky
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💞🔔💞🐣💞réglisse sous les fleurs des petites souris en croquettes à partager avec tes amis 💞🔔💞🐰💞
Déposé par Arcasky
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💖👼💖👼💖soit heureuse réglisse au paradis des chats 🐈 🌈 💖👼💖👼💖
Déposé par superfetatoire
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Déposé par tonton
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Déposé par pacificelectric
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Déposé par gribouille
Déposé par gribouille
Tu es très belle aussi Réglisse, tu ressembles à la chatte de ma voisine, reçois plein de câlins, merci pour Mistigri, qui était aussi une écaille de tortue
Déposé par gribouille
Déposé par gribouille
Douce Pensée à Réglisse
Déposé par pacificelectric
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Déposé par NOIXDECOCO
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Déposé par lepapou
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Tu n'es pas oubliée ; Caresses.
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Déposé par Baneb
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Déposé par joss19
Déposé par joss19
un bouquet de caresses pour Réglisse, veille sur Joss et toutes les autres étoiles 😽❤️



162 messages

Déposé par PiouPiou le 13/02/2014  
Les fontaines se mêlent aux rivières,
Les rivières à l'océan,
Les vents du Ciel s'unissent à jamais
Avec une douce émotion;
Rien dans le monde n'est solitaire
Toutes choses par loi divine
En un esprit se rencontrent, se mêlent.
Pourquoi pas le mien et le tien ?
Poeme de Percy Bysshe Shelley (Angleterre)

Déposé par chacaju le 13/02/2014  
Réglisse,
Je viens de visionner une de tes photos "Ma petite panthère noire et flammes dans le jardin" et je la trouve magnifique. Tu arborais les couleurs de la nature ,Réglisse, le vert de tes yeux, le mordoré de ton pelage et le noir que l'on voit en arrière plan dans la densité des feuillages. Tu étais un très beau chat, avec un petit air coquin. De tendres pensées pour toi. Du réconfort à ton papa qui j'espère se rapprochera au fil du temps de Sammy, mais chaque chat est unique. J'avais avec Cléo une relation fusionnelle , j'aime bien ma Choupette mais ce n'est pas la même chose, cependant j'ai toujours un chat.

Déposé par Migisa le 10/02/2014  
« La meilleure des cachettes »
J’ai déjà raconté combien Réglisse aimait les gens et à quel point elle était sociable mais ceci étant dit elle était aussi très peureuse. Quand il y avait beaucoup de bruit ou des bruits inhabituels, genre des messieurs avec des grosses voix puissantes, elle s’en allait en faisant son trottinus spécial panique à bord : ventre assez près du sol, oreilles en arrière et petits pas saccadés.
Comme les chats ont vraiment de la mémoire, je pense que cette crainte venait de ce qui s’était passé lors du déménagement de sa première maison vers celle où elle est a vécu ses derniers jours, là où je vis maintenant avec Sammy, notre nouveau chat.
Un jour deux personnes qui avaient participé au déménagement sont venues à la maison pour des travaux, pour remonter le sommier d’un lit. Deux forces de la nature avec des voix d’ogre. Dès que Réglisse les a entendus, zou, direction une cachette. Quand ils sont partis, j’ai fait le tour de la maison, en bas, en haut…rien, elle n’était dans aucune de ses planques habituelles. Panique un instant, s’était-elle faufilée dehors avec eux ? Non, impossible, je l’aurais vue. Je suis remonté au premier et j’ai remarqué que la porte de la mini salle de bains était entrebâillée. Je n’avais pas regardé là, j’ai ouvert la porte et surprise, Réglisse était confortablement installée, roulée en boule dans … l’évier.
Comme je regrette de n’avoir pas pris une photo !

Déposé par Migisa le 07/02/2014  
Ma petite belette, quand je repense à ce qui est arrivé, je me dis que tu ne méritais vraiment pas tout ça. Non seulement mon geste absurde a causé ta perte mais tu m'as quitté loin de moi, loin de la maison où tu étais si bien, c'était ton royaume, tu en étais la petite reine.
J'espère que tu n'as rien senti, que tu n'as pas eu froid , que tu t'es simplement endormie en te disant que j'allais bientôt venir te chercher.
Tu devrais être là, tu aurais dû vivre des années à mes côtés...
Ma petite poupée, mon adorable criquet, comme je souffre de ne plus te voir...

Déposé par tonton le 04/02/2014  
"Il y a deux moyens d'oublier les tracas de la vie : la musique et les chats."
Albert Schweitzer

Déposé par Migisa le 02/02/2014  
Mon amour de Réglisse, il y a quatre mois déjà…
Ce matin-là, j’appelais la clinique, plein d’espoir. J’avais bien dormi, on m’avait dit qu’on ne craignait plus pour ta vie, que je pourrais venir te chercher bientôt mais en décrochant le téléphone, j’étais anxieux, j’avais peur qu’ils me disent qu’il fallait te garder encore quelques jours ou que tu aurais telle ou telle séquelle… et l’horrible nouvelle est tombée, tu étais partie dans la nuit.
Je suis allée te « voir » à la clinique. Tu étais là, allongée sur une table, immobile. Je n’en croyais pas mes yeux, toi, si pleine de vie, si pétillante, tu ne bougeais plus. Tes beaux yeux, tes « petite billes rondes » dans lesquels je lisais ton insatiable curiosité et ton envie de jouer étaient clos. J’ai enfoui mon visage dans ta douce fourrure noire et ocre, je savais que ce serait la dernière fois, tu étais encore tiède, toute douce et j’ai pleuré tout ce que j’ai pu en te demandant pardon.
Je ne sais pas, je ne saurai jamais ce que tu avais cette affreuse nuit, de l’angoisse, une douleur, un mal profond ou bénin…pas plus que je ne m’explique vraiment ce qui m’a conduit à être aussi imprudent et irréfléchi. J’étais épuisé, te voir ainsi paniquée et en souffrance m’a ôté tout discernement, je crois aussi que mon impatience habituelle avec toi, une espèce de pulsion inconsciente qui me poussait à vouloir me recoucher au plus vite, ces satanés loirs dans la maison, tu sais ces bêtes qui couraient entre les planchers, que tu ne voyais jamais mais qui t’intriguaient tellement…tout ça mélangé a joué contre moi, contre toi, contre nous.
Comme je regrette de n’avoir pas acheté du frontline quand nous sommes allés à la clinique pour tes vaccins, au mois d’août. J’ai oublié, ou plutôt comme je savais que tu avais horreur que je t’en mette, mon subconscient a fait barrage et en partant, j’ai zappé et oublié d’en prendre. J’en aurais eu ne serait-ce qu’une pipette, je t’en aurais mis, ça ne t’aurait rien fait et j’aurais pu alors t’emmener tranquillement voir le véto de garde pour qu’on découvre ce qui te tourmentait.
J’ai pensé à toi, je voulais te débarrasser de ces « parasites » qui n’existaient que dans mon imagination, j'ai utilisé ce satané insecticide et le prix de mon erreur, de ma négligence a été ta précieuse vie…
Tu le sais, je te l’ai dit et répété tant de fois au cours des dernières semaines que nous avons passées ensemble, je t’aimais totalement, autant, aussi fort que j’ai aimé Parnelle. Mais j’en ai mis du temps, pour accepter, pour comprendre que tu pouvais être son égale, aussi belle, aussi originale, aussi unique. Ton acharnement pour te faire aimer pleinement aura au moins eu cette récompense.
Merci d’avoir été là ma Réglisse, quand je pleurais Parnelle, ta présence m’a aidé à traverser l’épreuve. Merci de m’avoir toujours aimé, dès le départ, j’ai été pour toi à la fois une « maman de substitution » et ton partenaire de jeux, car jouer était chez toi comme une seconde nature.
Oh c’est vrai que tu pouvais être une sacrée chipie, une fabrique à bêtises et un ouragan ambulant mais tout ça était sans malice, c’était juste ta nature bouillonnante de vie et d’énergie.
Tu étais magnifique, tu étais drôle, si étrange et étonnante parfois.
Comme tu vas me manquer ! Je ne sais pas ce que je donnerai pour t’entendre encore faire des petits claquements de dents et de babines, tes inimitables cric-crics, pour sentir tes pattounes sur mon ventre ou sur mon dos. J’ai lu un peu partout que lorsqu’un chat fait ce simulacre de la tétée, c’est qu’il ressent beaucoup de plaisir et qu’il est heureux. Et comme j’y ai eu droit chaque jour et chaque nuit, j’aime à croire que tu as été très heureuse avec moi.
Mon petit bolède, ma Miss Bourrinus, ma Cric-cric, ma petite belette, ma panthère noire et flammes, mon gentil criquet, ma petite Glue, je t’aimais tellement …

Déposé par Migisa le 29/01/2014  
« La punaise »
L’été dernier, je ne sais plus trop quel jour, il y a eu un curieux incident avec Réglisse. J’étais dans la cuisine et je l’ai entendue descendre du premier étage en dévalant les escaliers. Elle est passée devant moi, s’est dirigée vers la porte puis aussi sec a fait demi-tour pour remonter à l’étage pour revenir ensuite en bas et ainsi plusieurs fois de suite. J’ai tout de suite pensé « quelque chose ne va pas !! ».
Au bout du troisième ou quatrième aller-retour, je l’ai stoppée net et j’ai vu qu’elle avait l’œil droit complétement fermé et qui pleurait. « Bon sang, elle s’est blessée à l’œil » ai-je aussitôt pensé. Je suis monté rapidement pour regarder dans chaque pièce comment et où elle avait pu se blesser…une aspérité, un clou que je n’avais pas vu ? Et sur la petite fenêtre de mon bureau, j’ai vu une punaise qui se déplaçait et j’ai tout de suite compris, cette grosse curieuse et grande nigaude avait dû se dire « chouette, un truc pour jouer ou une petite friandise à se mettre sous la dent ! » (elle mangeait quelques araignées de temps en temps) et la vilaine bestiole lui a projeté son liquide en plein dans l’œil.
J’ai pris une feuille d’essuie-tout, j’ai arrêté Réglisse en plein aller-retour et tout doucement, j’ai passé le « mouchoir » improvisé, délicatement et doucement, sur son œil. J’ai eu de la chance car ça a dû absorber le liquide. Réglisse a ouvert l’œil, s’est ébrouée un peu et hop, c’était fini et elle est repartie jouer et explorer au premier.
C’était du Réglisse tout craché ça. Le moindre truc qui la gênait, du frontline mis sur sa nuque, un petit bobo et zou, c’était la fin du monde. Malheureusement, c’est en pensant à cet incident qu’une certaine nuit, ça a contribué, avec d’autres facteurs, à me faire commettre un geste irréfléchi, imprudent qui l’aura séparée de moi et moi d’elle.
Tu étais si drôle dans ta détresse, ce "jour de la punaise", ma petite Réglisse, ma p’tite Glue, ma fille…

Déposé par PiouPiou le 28/01/2014  
A l'ombre de ton sommeil
reposent les vestiges des songes
il paraît qu'au-delà des collines
pointe l'autre horizon
je n'implore du soleil
aucun rai
je porte en moi
la lumière de ton éveil
l'éblouissement de ton regard
rivé vers l'éternité
Poeme d' Alain Mabanckou ( Congo )

Déposé par Migisa le 26/01/2014  
« Joujou, encore : parties de cache-cache »
Réglisse était très joueuse, je l’ai déjà raconté mais franchement parfois ça dépassait l’entendement.
Un de ses meubles préférés était la banquette, peut-être parce que petite elle y avait un peu séjourné pour regarder les drôles de choses qui bougeaient sur l’écran de télé, peut-être aussi parce qu’elle y avait dormi bien des nuits, sur mon dos. Quand elle avait envie de jouer, c’est-à-dire très souvent, elle se mettait sur le dos ou sur le flanc et rampait en faisant parfois carrément le tour de la chose quoique les allers-retours côté dossier étaient beaucoup plus marrants. Ce faisant, elle me regardait d’un œil coquin, toute énervée, une invite pour que je vienne faire une petite bagarre avec mes mains…
En fait, c’était difficile de l’appeler pour espérer un câlin, la plupart du temps, elle prenait ça pour un prétexte à jouer, s’aplatissait et faisait son gros fauve en avançant petit à petit. Complétement l’attitude du chaton voulant montrer à sa maman qu’elle a pigé le truc de la chasse.
Si j’étais assis sur le trône dans les WC du bas et qu’elle se trouvait à l’entrée du couloir, hop, rebelote, elle faisait son prédateur et je la voyais arriver tout d’un coup, elle ne m’a jamais griffé, elle s’arrêtait net devant moi ou à la rigueur donnait un coup de patte sur le mur en passant…
Même cinéma si je regardais la télé sur la banquette, je sortais et rentrais ma tête à hauteur du dossier, et à chaque mouvement de cache-cache, elle se rapprochait jusqu’au bond final sur le dossier, triomphante et toute excitée.
En parlant de cache-cache, c’était là son passe- temps favori avec moi. Elle adorait ça. D’abord, je montais un peu les marches de l’escalier du premier, sachant qu’elle était dans une des pièces du haut, et je tapotais la plinthe en bois pour la faire venir. Elle arrivait comme une fusée et sur l’espèce de petit rebord, de promontoire surplombant l’escalier, elle se couchait et mettait ses pattes avant dans le vide en les agitant. Parfois, j’étais monté un peu plus haut sur les marches et dans ce cas elle s’aplatissait sur le sol, en faisant des gros yeux noirs, tellement intenses qu’elle en louchait presque.Ca c’était la phase 1. La phase 2 pour moi consistait à déguerpir vers le bas et à me planquer derrière un meuble ou une porte avant qu’elle ne dévale les escaliers et voit où je m’étais dissimulé.
Elle était plus rapide que moi la plupart du temps, d’autant plus qu’à force de jouer, elle anticipait et descendait tout doucement les marches avant que je ne me sauve pour réduire la distance entre elle et moi. Une sacré rusée, je vous dis. Ceci dit, j’avais deux options : à gauche la chambre de mon épouse avec trois cachettes possibles ou à droite vers la salle de bains avec une super planque car grâce à un grand miroir je pouvais observer ses mouvements. Ainsi, j’ai pu gagner quelques parties, si je sentais que j’avais mes chances parce qu’elle était trop haut dans le couloir du premier, pas encore sur l’escalier, j’optais pour la salle de bains, elle allait à gauche puis voyant que je n’étais pas dans les planques habituelles, rebroussait chemin et arrivait dans le couloir. Là, elle se demandait si j’avais filé directement vers le séjour ou si j’étais dans les WC ou la fameuse salle de bains. Eh eh, parfois elle choisissait la mauvaise option et allait vers les WC au-delà de la salle de bains. C’était trop drôle et trop mignon, sentant qu’elle avait mal joué le coup et que je n’étais pas là où elle pensait, elle poussait plusieurs petits miaous plaintifs qui sentaient bien la déception. J’arrivais dans son dos en faisant « bouh » et là elle me faisait « le crabe » ou bien déguerpissait à très vive allure.
Croyez-le ou non mais j’ai passé des heures entières à jouer à cache-cache avec elle. Je ne l’avais jamais fait avec Parnelle, je ne crois pas que je rencontrerai un jour un autre chat ayant un tel comportement. C’était tellement bien et tellement amusant, ça me manque beaucoup.
Enfin, si je n’étais pas disponible (travail, absence, courses, ordinateur…) elle savait très bien jouer toute seule. Quand elle piquait des sprints au premier ou descendait le linge qui séchait dans le dressing, on aurait cru qu’on avait une dizaine de chats. Les visiteurs étaient sidérés « c’est pas une petite chatte, c’est un vrai troupeau d’éléphants ».
J’espère que là où elle est, elle a des compagnons pour jouer…

Déposé par Migisa le 23/01/2014  
Tu es partie, tu as quitté ce monde non pas parce qu'une terrible maladie t'a frappée, ni parce qu'un chauffard ou une brute t'a fait du mal, ni parce que tu étais trop âgée.
A peine deux ans et demi et si désireuse de vivre, tu es sortie de ma vie par ma faute.
J'étais si fatigué, tellement ailleurs que je n'ai pas pu être lucide, réfléchi, patient et prudent et c'est toi, mon petit criquet innocent qui a payé cette erreur.
Je sais que toi tu m'aimais sans retenue, que tu m'as aimé dès que je t'ai rencontrée, que tu m'aimais encore quand tu m'as vu la dernière fois et que dans ton désarroi, tu es venue vers moi chercher ma protection et mon amour.
Je sais que toi tu ne m'en veux pas mais aide moi à me pardonner de n'avoir pas su te protéger, de t'avoir privée de moi et moi de toi. Tu me manques tellement ma petite belette, ma belle panthère noire et flammes, ma masseuse câline, mon infatigable compagnon de jeux.
Envoie moi un signe...

Déposé par Migisa le 21/01/2014  
« Miss Bourrinus »
Le premier surnom qu’elle a eu c’est « le bolède », un lapsus pour bolide… elle ne courait pas vraiment mais se déplaçait par bonds très rapides et ‘marchait’ assez peu, la première vitesse chez elle c’était plutôt une espèce de trottinus saccadé assez amusant.
Elle ne faisait rien doucement, des bonds, des cavalcades, des poursuites contre des créatures imaginaires quand elle était petite et avec moi quand elle est devenue plus grande. On dit que les écailles de tortue sont très sportives, dynamiques, qu’elles ont même un petit grain de folie, Réglisse était un modèle particulièrement énervé, de la classe cent mille volts. Sur le plancher de l’étage, ce n’était pas un chat mais un troupeau de mammouths : elle est devenue Miss Bourrinus
Je m’interroge d’ailleurs… elle semblait ne se reposer vraiment que par tranches et encore. Ça lui arrivait de s’isoler dans un coin sombre, de s’enfouir sous les draps ou les couettes et on ne la voyait pas pendant deux ou trois heures mais en y repensant je n’ai que très peu de souvenirs d’elle où je l’ai vue vraiment calme et détendue. Vous savez quand les chats se mettent sur le dos, les quatre fers en l’air, c’est qu’ils sentent vraiment bien, en confiance… je n’ai jamais pu observer Réglisse dans cette attitude. Au mieux, quand elle venait sur mes genoux, au bout d’un moment, il lui arrivait de s’endormir après un bon footing de pattounes appuyé de gros ronrons et là, je sentais ses muscles et son petit corps se détendre.
Elle cauchemardait beaucoup aussi, sur son pouf, sur mes genoux ou sur sa couette à côté de moi dans la chambre, des petits miaous plaintifs et elle émergeait, un peu paniquée, je lui parlais ou je la caressais pour la rassurer.
C’était une vraie chipie qui cherchait tout le temps à faire une petite bêtise, un petit objet qu’elle s’empressait d’aller faire glisser sous la banquette pour qu’ensuite je l’y récupère. Toujours en mouvement, toujours en déplacement, elle en a fait des kilomètres. Peut-être aurais-je dû lui faire confiance et la laisser sortir seule dans le jardin, histoire qu’elle passe ses nerfs ? Plus le temps passait et plus j’y tenais et comme elle était très sociable et très naïve, j’avais peur qu’une mauvaise rencontre – chien errant ou individu méchant- tourne mal.
Mais bon, c’était peut-être tout simplement son caractère, son tempérament, elle était speed et très rock. Il lui fallait ses petites bagarres avec mes mains, arriver à fond sur mon bureau et galoper partout. C’était quasiment impossible de l’appeler pour un câlin, pour elle, un appel = jeu ! Elle s’aplatissait sur le sol et avançait en faisant son gros prédateur. Si je mets ça en parallèle avec sa manie de me faire « le crabe », de chercher à me téter et de me faire les mouvements de pattes de la tétée à chaque câlin, je crois que j’étais plus « une maman de substitution » que son « maître ».
Elle était pleine de vie, drôle et tellement originale, elle me manque

Déposé par Migisa le 15/01/2014  
Ma petite Réglisse, comme c’est dur sans toi, je n’arrive toujours pas à réaliser que je ne te reverrai plus jamais.
Ta silhouette, ton petit fantôme emplit toujours ces murs, au bord de la fenêtre de la cuisine, près de la porte vitrée, dans le grand couloir du rez-de-chaussée, dans le dressing que j’ai laissé porte close et où j’ose à peine entrer : c’était TA pièce avec tant de recoins où tu aimais dormir ou te prélasser…mais ce n’est que le fruit de ma mémoire, de mon imagination, de mon cœur qui se refuse toujours à te laisser aller pour toujours vers le paradis des chats.
Chaque soir, au coucher, la tristesse s’empare de tout mon être car je sais que tu ne vas pas sauter sur le lit puis t’installer sur mon dos pour ton petit footing de bébé .
Ca aura été les actes manqués avec toi mon gentil criquet. Non seulement je t’ai bien trop grondée quand tu étais petite mais j’ai mis tant de temps à t’aimer pleinement, à comprendre que tu étais toi aussi une petite minoune exceptionnelle et unique. Tu étais si drôle, si étrange, si étonnante et si belle. Que de pitreries, de rituels et de petites manies avec toi. Nous aurions pu et dû être ensemble pendant de nombreuses années et cet amour réciproque aurait grandi et grandi encore. Nous n’aurons eu tous les deux que quelques mois de fusion et de complicité totale et tu es partie, je t’ai perdue…et celui qui t’a emportée loin d’ici, c’est moi.
Peut-être avais-tu quelque chose de grave cette nuit là, peut-être n’ont-ils pas fait tout ce qu’il fallait là-bas dans cette clinique où tu t’es éteinte, seule, loin de ta maison, de nous, de moi. Quoiqu’il y ait eu je ne sais que trop que par mon geste irréfléchi et absurde, tout est parti en vrille, droit vers le désastre.
Je ne t’oublierai jamais ma cric-cric : le chaton espiègle que tu as été, le chat thérapeutique, puis enfin mon amour de chatte, ma p’tite Glue, ma fille…

Déposé par Migisa le 11/01/2014  
« Les créatures du dehors »
Réglisse adorait sa nouvelle maison : plus grande, plus de cachettes, le droit de sortir un peu dans le grand jardin (sous haute surveillance) et grâce aux nombreuses fenêtres la possibilité d’avoir une vue sur ce qui se tramait au dehors.
Par grandes chaleurs, les bords extérieurs des fenêtres étaient littéralement envahis de lézards qui venaient se « dorer » au soleil, elle passait des heures entières à les observer et de temps à autre tendait la patte comme si par magie féline, elle aurait pu traverser la vitre pour les atteindre. Au premier étage, les pièces sous le toit sont dotées de minuscules fenêtres qui surplombent le jardin, un poste d’observation et de jeu idéal pour la Miss qui se contorsionnait sur le sol, devant le carreau au rythme du passage des petits reptiles…
Les écureuils ! Un couple, l’un très roux l’autre presque brun tellement il est sombre. Je ne suis pas certain qu’elle aurait cherché à les capturer pour leur faire du mal si je l’avais fait sortir quand ils passaient devant la maison, sur les petits murets et d’arbre en arbre, ça la fascinait plutôt ! Elle s’asseyait, les regardait puis quand ils avaient disparu, elle se tournait vers moi d’un air interrogateur qui semblait dire « ils sont drôles ces chats ». Elle avait joué avec un chaton sauvage quelques fois et je suis sûr que pour elle c’était pareil, des compagnons potentiels. Elle ne prenait jamais la posture d’une chasseuse quand elle les voyait. C’était vraiment sa nature à Réglisse, tout le monde, toute créature était gentille et prétexte à jeu, sa sociabilité n’avait d’égal que sa gentillesse et sa naïveté : je ne l’ai jamais vue ou entendue feuler, cracher ou grogner contre un autre être vivant.
Le must c’était le chat des voisins ! Un magnifique matou, semi-persan, gris et blanc avec d’immenses moustaches. Comme nous, elle devait le trouver très beau car chacun de ses passages aux abords de notre maison déclenchait un grand moment d’animation. Elle trottinait d’une fenêtre à l’autre, en bas et à l’étage pour n’en pas perdre une miette et trouver le meilleur angle de vue. La première fois c’est arrivé un soir alors qu’on regardait le film « Tatie Danièle » et la fameuse répartie « c’est ça va faire un dessin ». Réglisse y a eu droit à partir de ce jour. Chaque fois que le beau chat gris passait, on était vite prévenus : elle ne marchait pas, elle ne courait pas, on aurait dit un chat de dessin animé qui trottait et elle faisait d’incessants allers-retours entre le premier et le rez-de-chaussée. « Oui, Réglisse, va faire un dessin » ou « prends des photos » lui disait-on. Le mimi en question n’était pas tout gentil lui. Une fois alors que Réglisse était derrière la porte vitrée, il s’est mis à donner des coups de pattes contre la vitre…Réglisse a hérissé un peu le poil sans plus et s’est mise debout les pattes contre la vitre, elle devait se dire « ben quoi, t’es fou toi, je veux juste jouer moi »…
Le chat gris est parti chez le fils de nos voisins. Les écureuils sont toujours là, comme l’automne dernier mais ma délicieuse petite belette n’est plus de ce monde pour les admirer. Parfois, je vois son fantôme au bord de la fenêtre, sa fine silhouette, et le chagrin m’envahit…

Déposé par Migisa le 09/01/2014  
Comme tu me manques mon petit criquet.
Si seulement je pouvais remonter le cours du temps, effacer ces quatre ou cinq secondes qui ont tout entraîné et provoqué ta perte.
Une fraction de temps et tu as disparu pour l'éternité. Tu étais destinée à vivre longtemps, très longtemps à mes côtés. Si belle, si curieuse, si spéciale...
je te vois partout dans cette maison que tu aimais tant, je te vois cherchant mon regard pour jouer, pour quémander une petite sortie.
Le destin est injuste et cruel, tu étais si jeune, si innocente, il t'a ôté la vie en faisant de moi son instrument.
Le temps passe, implacable, et il m'éloigne de toi. Je ne peux même plus me souvenir des sons: tes petits déplacements vifs et bruyants, tes miaulements de grand chaton, tes fameux "cric-crics" qui me plaisaient tellement.
Il me reste les images, tes photos et celles qui flottent dans mon esprit, au lever comme au coucher, je m'attends à te voir...
quand j'emprunte les escaliers, je pense que tu vas accourir pour me barrer le chemin mais tu ne viens jamais...
Je souffre tant de t'avoir perdue et d'avoir provoqué ton départ. Pardonne-moi ma Réglisse...

Déposé par Migisa le 06/01/2014  
Tu es venue à nous un après-midi, le 9 juillet 2011. Je crois que ta mission c'était de nous faire comprendre que si l'on avait aimé une fois, on pouvait aimer encore, et aussi fort. Comme tu as réussi, notre peine est immense, à la mesure de l'amour qu'on te portait.
Comme Parnelle avant toi, tu as su imposer et instaurer tes rituels et ta personne.
Tu es partie, ma punition pour n'avoir pas été assez vigilant, attentif et prudent? T'ai-je assez aimée quand tu étais un petit chaton sans maman et en mal d'amour.
Tu resteras à jamais mon petit criquet, ma petite glue, ma cric-cric, ma belette, ma petite bourrinus...tous ces petits noms tendres et ridicules qui disaient qu'on t'adorait.
Tu étais magnifique aussi, avec ta robe noire et feu, et tes yeux émeraude. Comment ai-je pu être assez inconscient et négligent pour avoir ôté de cette terre tant de beauté.
Tu étais un ange, une crème de chatte, tous ceux et celles qui t'ont connue te pleurent.
Pardonne-moi...

Déposé par Migisa le 05/01/2014  
« premier voyage »
Parnelle nous avait juste quitté, il nous fallait une petite mimine pour ne pas vivre sans chat. On avait vu une annonce SPA/Famille d’accueil sur un site, une petite écaille-de-tortue ravissante et rigolote…
http://parnelle.pagesperso-orange.fr/reglisse/gallery2/images/gluglu_030.jpg
Renseignements pris et quelques échanges de mails plus tard, je suis allé chercher Réglisse dans un refuge SPA, le 9 juillet 2011. Elle était encore plus mignonne qu’en photo. Les papiers faits, un dernier bisou de sa maman famille d’accueil et hop, Réglisse s’est retrouvée dans une grande caisse de transport à l’arrière de ma voiture.
Le trajet a duré une bonne vingtaine de minutes jusqu’à sa première maison. Tout le temps, je la voyais dans le rétroviseur, une pattoune agrippée à la grille de la boîte, le museau scotché et elle miaulait à tue-tête toutes les dix secondes environ, faites le calcul. Des miaous de pleureuse, très aigus et très longs, je me suis dit tout de suite « toi, tu vas être du genre bavarde et active »…
Je ne me suis pas trompé, Réglisse a été du genre rock’n’roll et gymnastique tout au long de sa trop courte vie, quant aux bavardages, ils furent abondants, étonnants et sans cesse changeants. Au fil du temps, un vrai dialogue s’est établi entre elle et moi, j’y reviendrai.
Arrivée dans son nouveau foyer, elle explora hardiment son nouveau domaine et prit rapidement ses marques. Mais de cette première journée dans ma vie, le souvenir le plus clair est celui de sa petite bouille grand’ouverte pour miaouter tandis que je l’amenais chez nous.
Réglisse toute minus…
http://parnelle.pagesperso-orange.fr/reglisse/gallery2/images/gluglu_011.jpg
elle me manque tellement…

Déposé par orlane333 le 02/01/2014  
peu importe le temps qu'on passe avec eux ils savent combien on les a aimé. doux repos à vos doux compagnons qui sont passés dans votre vie.

Déposé par Migisa le 01/01/2014  
Tu es partie il y a trois mois ma Réglisse. Par ma faute. J’étais épuisé, à bout, au fond du trou, mais quand même, je ne saurai jamais ce qui m’a poussé à ce geste idiot qui a entrainé ta perte. Aussi, je ne saurai jamais ce qui te faisait vraiment souffrir cette nuit-là. Qu’avais-tu ma petite belette ? A courir et à grogner comme ça à deux heures du matin ? Une douleur ? Une crise d’angoisse ? Je suis sûr maintenant qu’il ne s’agissait pas de puces et pourtant il a fallu que j’utilise sur toi cet insecticide mortel.
Peut-être que me sentant si mal depuis des semaines, tu as fait une crise d’anxiété ? Tu étais devenue si proche de moi, tu buvais mes émotions. Peu importe, au final, tu es partie loin de moi, dans cette clinique où je ne suis pas sûr qu’IL ait fait tout ce qu’il fallait. Si seulement le docteur H. avait été de garde, peut-être serais tu parmi nous…
Merci d’avoir été là ma Réglisse, quand je pleurais Parnelle. Merci d’être devenue toi aussi le petit bébé de la maison. Toi, tu n’as pas attendu, tu t’es livrée entièrement, tu m’as aimé pleinement de ton arrivée jusqu’à la fin.
Tu étais si belle. J’aimais te regarder quand tu étais couchée sur le flanc et que le soleil faisait chatoyer l’ocre de ta fourrure. Tu as été un incomparable compagnon de jeux, une infatigable coquine.
Je suis bien triste chaque fois que je pense à toi, je m’en veux pour toutes les fois où je t’ai grondée plus que de raison, pour n’avoir pas pu et pas su ouvrir complétement mon cœur plus tôt, alors que tu ne demandais que ça, pour ne pas t’avoir donné plus d’occasions de te promener dans le jardin qui te plaisait tant.
Le sourire vient quand même lorsque je pense à nos parties de cache-cache, à nos petites bagarres, à tes petites pattounes qui pédalaient sur mon ventre et chaque nuit sur mon dos, au coucher. Tes bavardages et tes fameux « cric-crics » me faisaient rire, ils resteront de merveilleux souvenirs.
En ce nouvel an, je te pleure… je pleure ton absence, je pleure sur ce qui aurait dû être : de nombreuses années avec toi qui sont parties dans le néant. Après Parnelle, il fallait une minoune qui soit elle aussi exceptionnelle et tu l’as été : jolie, drôle, curieuse, intelligente, grâcieuse, pleine de vie… tu étais un amour de petite chatte, incroyablement gentille et sociable.
Et je n’ai pas su te garder. Pardonne-moi…

Déposé par Migisa le 28/12/2013  
« les câlins ? c’est moi qui décide »
Réglisse était très indépendante et passait beaucoup de temps toute seule pour dormir ou jouer et quand je repense à ces deux courtes mais belles années où elle faisait partie de ma vie, je me rends compte qu’en fait elle n’était pas hyper câline. Je devrais plutôt dire qu’elle n’était pas très démonstrative, ce qui ne l’empêchait pas de pouvoir se montrer très affectueuse, selon son mode à elle…
Elle avait horreur des bisous, que ce soit sur le corps ou sur la tête, elle fuyait ou se dérobait, c’est tout juste si j’ai pu lui en faire deux ou trois les dernières semaines. La prendre dans mes bras ? mouais, elle tolérait quelques instants mais avait vite fait de gigoter pour que je la relâche et si je la portais à mon épaule, elle me mordillait copieusement… Les caresses ? oui mais là encore, si elle avait décidé d’aller voir quelque chose, de jouer ou tout simplement si elle s’installait sur son pouf pour dormir, un petit mordillou, pas méchant, pas appuyé mais signifiant clairement « non, j’ai pas envie »…
Ben alors quand ? Quand elle voulait. Un signe avant-coureur était sa façon de monter sur son pouf et d’y faire un petit footing (mouvement des pattes de la tétée) tout en ronronnant. Je lui disais « oh toi, tu as un gros chagrin là » et alors de longues et copieuses caresses étaient les bienvenues.
Comme je l’ai raconté dans une autre petite histoire, faire du « footing » sur mon dos était un plaisir quotidien mais côté ventre, ça arrivait assez souvent. Elle déboulait comme ça, rapidement, s’installait sur moi, se roulait en boule et se mettait à pédaler dur en enclenchant la boîte à ronrons. Et elle y allait à fond, c’était toujours très rock, très physique avec elle (propre aux écailles- de- tortue peut-être) elle cherchait avec son museau à carrément s’enfouir en moi, en faisant des petits bruits de babine, parfois elle se mettait carrément à téter et suçoter mon pull ou mon t-shirt. Elle était très infantile et je suis persuadé qu’elle n’avait pas été vraiment bien sevrée… Ca durait de longues minutes puis elle s’allongeait de tout son long sur mes jambes pour piquer un somme, et quand elle s’y sentait bien, en plein film, la bande-son était couverte par ses ronflements. C’était incroyable le boucan qu’une petite minoune comme ça pouvait faire en ronflant !!
Ces derniers temps, elle faisait quelque chose de nouveau qui restera un beau souvenir je pense mais qui me rend triste aujourd’hui. Elle commençait à se montrer douce ! Lorsque je travaillais sur l’ordi au premier, elle venait réclamer pour monter sur mes genoux en posant sa pattoune sur ma jambe, grimpait et commençait son manège habituel. Je poursuivais mon travail et alors que je fixais l’écran ou le clavier, je sentais une petit bout de patte sur mon menton qui se posait tout doucement, je baissais les yeux et je voyais ma petite Réglisse la patte tendue vers moi, me regardant fixement en me faisant les yeux doux, elle me disait « eh je suis là … »

Déposé par Migisa le 27/12/2013  
La fin de l'année approche à grands pas et le temps nous passe entre les doigts... l'onde de choc de ta petite vie te rend encore présente dans la maison, cette maison que tu aimais tant.
Je redoute cette nouvelle année qui arrive, une année sans toi. Comme pour Parnelle avant toi, je vais peu à peu oublier le son de tes miaous, de tes déplacements, pire encore je ne pourrai plus reconstituer les sons étranges de tes petits "cric-crics" qui m'étonnaient tellement et me faisaient rire.
Mes sens vont perdre le toucher de ta douce fourrure, ton parfum très léger, à peine perceptible va s'envoler dans le vent de l'oubli. Comme notre mémoire est défaillante, elle ne laisse de la place qu'aux sentiments et aux images.
Tu me manques horriblement, ma petite belette, ma petite Glue...




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ce jardin que tu aimais tant....
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entreprise de charme
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coquine en embuscade
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joujou et encore joujou
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prête à jouer...
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panthère noire et flammes
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quoi faire maintenant?
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ça a l'air bien dehors
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gros dodo sous la couette
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footing de pattounes sur le pouf
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ma très belle, ma Gliglisse...
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chez ma nounou SPA, avant la maison
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on me gronde? je me couche!
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oui, c'est moi la plus belle
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bébé dort
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pas mal ce sofa
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avec ma maîtresse...
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déchiqueter du papier, ça défoule...
Highslide JS
ah le dehors, j'y retournerais bien!
Highslide JS
ronfler !
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