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En hommage à
Réglisse
EUROPEEN
Il est né le:25/04/2011
Il nous a quittés le:01/10/2013
 

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En hommage à Réglisse

------------Galerie souvenir pour mon p'tit criquet, ma petite Réglisse-------------


---------------------------------------------------------------------------

Ma toute belle, mon petit criquet, tu es arrivée dans ma vie après un gros malheur.
Longtemps, trop sans doute, tu es restée une petite chatte qui donnait plus d’amour qu’elle n’en recevait.

De pitreries en grosses bêtises décorées de ronrons très bruyants, tu t’es imposée et tu as conquis mon cœur.

Tu ne faisais rien doucement, calvacades dans les couloirs, câlins, sommeil, tout en volume et sans retenue.

Bagarres du matin? tu me mordillais les doigts en ronronnant.
Grondée? Tu te couchais brusquement sur le flanc pour dire « pouce »
ou réclamer l’indulgence, intelligente et tellement facétieuse.

Drôle, gentille, si originale. Tout le monde t’adorait car tu étais sociable et enjouée.
Bavarde et coquine, tu conversais sans cesse.

Maintenant que tu n’es plus, je peux te le dire, je t’ai aimée, autant qu’on a aimé Parnelle,
même si tu es restée si peu près de nous, deux ans et cinq mois pendant lesquels tu as brillé de mille feux.

Tu m'aimais, sans réserve! Tu me suivais partout dans la maison, j'avais fini par te surnommer ma p'tite Glue.

Jamais plus je n’entendrai tes étranges petits claquements de dents quand tu étais excitée par le jeu.
Au coucher, tu ne viendras plus sur mon dos pour faire ton footing de pattounes, mon massage nocturne.
Mes mots ne recevront plus tes petits miaous de grand chaton en écho.

Dans ton dernier éclair de lucidité, je sais que tu m’as reconnu,
tu es venue te blottir contre moi.
Pardonne-moi d’avoir été négligent, imprudent et maladroit.

Ma p’tite belette, ma cric-cric est partie vers le Paradis des chats.
Je t’aime Réglisse.




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1180 Fleurs
Déposé par Arcasky
Déposé par Arcasky
❤🍀une clochette de bonheur, une de caresses, une de câlins, une de bisous, une messagère d'amour et voilà le plus beau brin de muguet ❤🍀
Déposé par Arcasky
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💖😺💖😺💖😺💖
Déposé par Arcasky
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💜☁️💜magnifique réglisse j'ai laissé mon livre pour lire ton histoire et celle de parnelle 💜☁️💜
Déposé par pacificelectric
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Déposé par Arcasky
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💞🌸💞🌸💞doux repos magnifique princesse 💞🌸💞🌸💞🌸💞
Déposé par juliana
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💜🔔💜🐣💜🐰💜
Déposé par Arcasky
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💞🔔💞🐣💞réglisse sous les fleurs des petites souris en croquettes à partager avec tes amis 💞🔔💞🐰💞
Déposé par Arcasky
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💖👼💖👼💖soit heureuse réglisse au paradis des chats 🐈 🌈 💖👼💖👼💖
Déposé par superfetatoire
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Déposé par tonton
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Déposé par pacificelectric
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Déposé par gribouille
Déposé par gribouille
Tu es très belle aussi Réglisse, tu ressembles à la chatte de ma voisine, reçois plein de câlins, merci pour Mistigri, qui était aussi une écaille de tortue
Déposé par gribouille
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Douce Pensée à Réglisse
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Tu n'es pas oubliée ; Caresses.
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162 messages

Déposé par Migisa le 17/04/2014  
Il fait si chaud et si beau aujourd'hui... je me souviens, avec les beaux jours, c'était le temps des petites sorties dans le jardin. Quel bonheur de te voir batifoler, machouiller les brins d'herbe, suivre émerveillée le vol d'un bourdon ou d'un papillon. Tu te couchais sur le flanc sur la pierre chaude, les taches ocres de ta fourrure semblaient luire au soleil, renvoyant mille reflets, je te disais que tu étais belle et tes petits miaous en réponse semblaient montrer que tu comprenais...
Tout ceci n'est plus. De tels moments auraient dû revenir chaque printemps, chaque été ...pendant de nombreuses années.
Il fait si chaud et si beau aujourd'hui mais pas dans mon coeur...

Déposé par Migisa le 13/04/2014  
Un bébé papivore
Réglisse adorait le papier… ça a commencé avec les rouleaux de papier-toilette alors qu’elle n’était qu’un petit chaton. Je me réveillais certains matins pour constater les dégâts, des mètres et des mètres de papier rose déroulés depuis les toilettes jusqu’au couloir. Rouspétances et engueulades bien sûr, ce qui déclenchait invariablement le mouvement de retraite façon Réglisse, à savoir : les oreilles dressées, la queue basse et un repli ordonné façon trottinus avec petits mouvements de pattes rapides et saccadés…
Le plus simple a été de penser à fermer soigneusement la porte des WC, mais il y a bien eu quelques oublis de ma part qui ont amené chez elle le souvenir non pas des remontrances mais plutôt celui du plaisir de dérouler le papier.
Quelques documents ont aussi fait les frais de son intérêt, rien de grave si ce n’est une ordonnance du médecin une fois !
Et puis il y avait les boulettes. Un jouet pas cher que je lui ai préparé quelques fois dans sa première maison mais c’est surtout dans sa deuxième demeure que la chose est devenue un incontournable quasi-hebdomadaire. Chaque fois qu’elle m’entendait froisser ou déchirer du papier, elle accourait avec un air qui disait : « oui, oui, une boulette, une boulette ». Je cédais de temps en temps, je lui préparais son petit ballon de papier et hop je lançais la baballe de papier dans le couloir ou mieux encore, depuis le haut des escaliers, l’occasion pour elle de dévaler les marches à vive allure pour aller s’emparer du précieux trésor.
Parfois je m’amusais de sa naïveté en feintant le lancer tout en gardant la boulette dans ma main. Elle regardait plus loin, allait voir parfois, revenait vers moi toute décontenancée. Elle était loin d’être niaise mais son manque d’expérience (pas de chasse dehors), son jeune âge et sa très grande confiance en moi devaient l’empêcher de soupçonner que je puisse être aussi retors.
Ces boulettes avaient une durée de vie très limitée, après les avoir poussées un peu avec les pattes ou transportées quelques mètres plus loin, son grand plaisir était de les déchiqueter en tous petits morceaux.
http://parnelle.pagesperso-orange.fr/reglisse/gallery1/images/gluglu_015.jpg

Déposé par chacaju le 09/04/2014  
Tes photos sont belles et si expressives, on y ressent ta joie de vivre et ton bonheur de jouer au travers de tes petites billes pétillantes
qui guettent et attendent l'arrivée de ton compagnon de jeux, celui que tu as tant aimé.
La flamme de l'amour brûlera éternellement dans vos cœurs.
Mes plus affectueuses pensées Réglisse.

Déposé par Migisa le 08/04/2014  
Je suis toujours dans le refus je crois, je n’accepte pas que tu sois partie… surtout comme ça.
Tu devrais être là, un point c’est tout.
J’ai sans cesse l’impression d’attendre quelque chose de toi, un signe peut-être. C’est absurde puisque tu ne reviendras jamais mais c’est comme ça, comme si quelque chose allait ou devait se produire et qu’ensuite ce serait différent…
En attendant je ne sais quoi, je vois ton « ombre », ton petit « fantôme » se faufiler parfois, à l‘entrée d’une porte ou dans un couloir… la maison n’est plus la même sans toi ma jolie Réglisse.,

Déposé par Migisa le 08/04/2014  
« Bagarres 1 »
Dans sa première maison, nous avions une mezzanine qui donnait accès à l’étage… Réglisse a vite adoré cet endroit, c’était pour elle un point de passage vers mon bureau ou vers le débarras du fond, une pièce fascinante car les cartons entreposés, un vieux fauteuil et quelques vieux meubles constituaient des cachettes de choix pour une coquine comme elle.
Très vite, c’est la plate-forme même de la mezzanine qui a eu le plus de succès. Chaque fois que je montais elle pouvait me tendre de petites embuscades et je ne me privais pas d’entrer dans son jeu. Je crois ça a été mes premières « bagarres » avec elle, un vrai rituel ! Elle m’attendait à l’entrée du couloir en faisant des yeux et une tête de fofolle :
http://parnelle.pagesperso-orange.fr/reglisse/gallery2/images/gluglu_024.jpg
puis, c’était la course devant et autour des barreaux en bois pour attraper ma main. Elle y allait de bon cœur mais ne m’a jamais vraiment griffé et elle était absolument infatigable. Le seul moyen de gagner -temporairement- la partie était de lui glisser la main sous le ventre. Comme elle ne pouvait pas mordiller et avoir prise, ça la faisait battre en retraite. C'était drôle, alors qu'elle cherchait à me saisir la main avec ses petites quenottes pointues, je la soulevais davantage pour l'en empêcher et de dépit, elle s'écartait avec un petit miaou de dépit...
La voilà en pleine action, attendant que je remette une de mes mains entre les barreaux.
http://parnelle.pagesperso-orange.fr/reglisse/gallery2/images/gluglu_025.jpg
J’ai dû prendre ce cliché rapidement parce qu’elle n’était pas du genre à attendre bien longtemps. Je jouais déjà beaucoup avec elle, je me disais qu’une minoune qui n’avait pas le droit de sortir avait besoin de se dépenser et de se défouler un peu…mais j’avoue que j’y ai vite pris du plaisir.
C’était bien court…je raconterai d’autres petites bagarres, d’autres anecdotes. Je puise dans mes souvenirs, dans le passé de ces deux courtes années (et quelques mois) pendant lesquels elle m’a fait don de son insatiable envie de contact et de jeu...

Déposé par Migisa le 02/04/2014  
« le panier-tunnel »
http://parnelle.pagesperso-orange.fr/reglisse/gallery1/images/gluglu_007.jpg
Ce petit panier qu'on voit derrière elle était un des hauts lieux de ses petits rituels. Il bloque le passage sur le bar américain, beaucoup de chats passeraient par-dessus ou le contourneraient mais comme Réglisse était longue et fine et de surcroît à la fois têtue et inventive, elle avait inventé sa propre méthode en coupant au plus court : elle passait dedans et en creusant doucement les reins et le dos, elle glissait sous la anse. Elle faisait ça jusqu’à dix fois par jour et ça l’amusait beaucoup…
Je l’ai laissé au même endroit, un souvenir… à la fois amusé et douloureux. Quand le chagrin vient, je peux presque la visualiser faisant ce geste, ce déplacement drôle et gracieux…

Déposé par Migisa le 01/04/2014  
Ma petite belette, est-ce que ça a été une chance pour toi de me rencontrer ?
Je m’interroge… si quelqu’un d’autre, quelqu’un qui voulait simplement un premier chat et pas un chat pour « remplacer » t’avait prise, peut-être aurais-tu été aimée davantage au départ ?
Quand tu étais petite je m’occupais de toi, je te faisais jouer, je veillais à ton confort et à ta santé mais malgré tout tu évoluais dans l’ombre et le souvenir de Parnelle, qui t’avait précédée dans ma vie. Je t’ai beaucoup grondée au début et j’aurais pu être plus gentil, plus tendre avec toi…
J’ai rattrapé le temps perdu après et nous sommes devenus très complices. Ton insistance, tes entreprises de charme ont fini par payer car tu es un jour devenue aussi importante, aussi grande que l’avait été Parnelle… c’est une sacrée performance tu sais.
Hélas, un soir de très grande fatigue, mon amour pour toi ne m’a pas empêché d’être impatient et imprudent et le prix à payer a été ta petite vie, tu es partie, me laissant frustré, privé de toi à jamais.
J’aurais tant voulu te voir grandir et vieillir.
J’ai eu la chance de t’avoir connue, de t’avoir aimé et d’être aimé par toi… mais si un autre que moi t’avait prise, tu serais peut-être aussi heureuse que tu l’as été avec moi et tu serais toujours en vie.
Pardonne-moi ma petite Réglisse, je n’ai pas su te protéger, te garder et nous permettre de rester ensemble pendant de longues et belles années…

Déposé par Migisa le 25/03/2014  
Il devait être dans les 10 heures ce matin-là quand je suis allé la voir à la clinique. On venait juste de m’annoncer la mauvaise nouvelle mais je lui devais d’aller la voir une dernière fois.
A peine trois ans après Parnelle, je me trouvais à nouveau dans la même situation, à pleurer une petite chatte que je considérais comme un enfant, comme ma fille. Avec une différence de taille, Parnelle avait eu la chance de partir apaisée dans mes bras rassurants et ma pauvre petite Réglisse était morte toute seule, dans une cage froide et impersonnelle…
Quand je suis entré dans la pièce, elle était là, couchée sur le flanc. Ses yeux étaient fermés, je n’ai pas eu envie de les ouvrir, je préférais garder le souvenir de ses petites billes rondes qui exprimaient presque toujours curiosité, excitation et envie de jouer.
Je l’ai caressée, embrassée, j’ai pleuré tout ce que j’ai pu et je lui ai demandé pardon… pas de rigidité, elle avait dû s’en aller dans les petites heures de la nuit. Elle si pleine de vie, de joie et d’énergie, ne répondait plus, ne bougeait plus.
J’ai compris que plus rien ne serait comme avant, que je ne la reverrai jamais et que tout s’était terminé ainsi parce que je n’avais été ni prévoyant, ni patient, ni prudent…
Ca fait bientôt 6 mois, j’ai toujours beaucoup de chagrin et quand un jour la peine m’aura abandonné je me souviendrai de ma petite panthère noire et ocre figée dans l’immobilité et le silence

Déposé par sky le 24/03/2014  
Votre histoire m'a touchée d'autant plus que ma Choupa que j'ai du faire euthanasier lui ressemblait comme deux gouttes d'eau.C'était il y a plus de 8 ans,mais elle me hante encore,je l'ai accompagnée jusqu'au bout,elle avait plus de 16 ans.Réglisse a du etre trés heureuse avec vous,et maintenant,elle a rejoint ce merveilleux paradis d'ou elle veille sur vous en attendant vos retrouvailles. COURAGE !

Déposé par Migisa le 20/03/2014  
‘Jour d’exode’
C’était le 20 juillet 2012, jour du grand déménagement. Nous quittions un logement plutôt décent mais très bruyant pour une jolie maison à la campagne. Réglisse était avec nous depuis un peu plus d’un an, c’était une grande fille et ce premier foyer lui avait bien plu, elle y avait ses repères et ses petites habitudes. Je ne redoutais pas ce grand changement à venir pour elle, nos déménagements successifs avec Parnelle s’étaient tous plutôt bien passés, alors…
J’aurais pourtant dû être plus prévoyant pour que ça se passe au mieux. Le jour J, j’ai emmené ses affaires (litière, gamelles…) dans une petite cave sèche située au bout du long dressing où Réglisse se rendait souvent. Elle ne connaissait pas cet endroit dont la porte était toujours fermée et je n’ai pas eu la présence d’esprit de lui faire découvrir et explorer au préalable ni d’utiliser un peu de Feliway pour la préparer.
Ça a été en fait le seul moment vraiment désagréable pour elle. Je l’ai prise dans mes bras et amenée dans la pièce avant que nos déménageurs n’arrivent et là ça a été un peu la panique. Elle devait sentir la tension, l’agitation et de se retrouver dans cette pièce inconnue ne lui a pas plu du tout. Oh rien de terrible mais non seulement je voyais dans ses petits yeux ronds qu’elle avait peur mais elle essaya désespérément de sortir en tentant de passer par-dessus mon bras qui faisait barrage au moment où je fermais la porte. J’ai dû la repousser sans ménagement avec ma main pour pouvoir l’enfermer sans la blesser, ma pauvre petite belette
Elle a dû avoir bien peur et se sentir seule. Il y avait du monde et énormément de bruit : meubles qu’on pousse, qu’on démonte, coups de marteau. Très pris à gérer des tas de trucs, je ne suis allé la voir que deux ou trois fois au cours de cette longue journée : elle a failli me passer entre les jambes, gros flip car portes et fenêtres étaient ouvertes et la maison donnait sur une rue très passante et une autre fois, je l’ai trouvée prostrée et apeurée derrière un vieux volet en bois stocké dans cette petite cave. J’avais été voir comment elle allait parce qu’il y avait eu une bonne demi-heure de visseuse et de marteau.
De cet épisode désagréable, Réglisse aura gardé une certaine aversion et crainte pour les travaux et les messieurs ayant des grosses voix graves !
L’heure de la délivrance approchait. Elle a dû subir une dernière épreuve : se retrouver seule pendant une heure dans sa maison entièrement vide, sans son maître et sa maîtresse que j’emmenais au nouveau domicile. Impossible de prendre la minette sur le même voyage, épouse invalide, fauteuil roulant etc… à gérer…
Quand je suis revenu la chercher, elle se promenait près du séjour, elle s’est laissée mettre dans sa boîte de transport sans résistance, un bien grand mot car Réglisse a toujours été facile à transporter, des rouspétances et des pleurs mais jamais de crise ni d’agressivité. Mais là elle était hyper calme, on aurait dit qu’elle comprenait que c’était fini et qu’on n’allait pas chez le véto mais ailleurs.
Arrivé à la nouvelle maison, j’ai posé doucement la caisse dans le hall d’entrée. Pas de limitation pour l’accès, pas de Feliway, toute la maison (un étage, 130mé en tout) à sa disposition. Je suis encore ému en me rappelant comment elle a sans peur ni hésitation fait le tour complet des lieux, à la fois curieuse et excitée, grimpant sur les rebords des fenêtres pour contempler un monde qu’elle n’avait jamais vu ou imaginé : un jardin, la nature, les arbres. Ça lui a plu immédiatement.
J’étais content et le timing était parfait car à l’époque je commençais vraiment à faire mon deuil pour Parnelle. Je me disais ‘nouveau départ’, ‘nouvelle maison’ pour notre nouvelle mimine, elle en sera la reine. Elle l’a été, c’était SA maison, son royaume, elle s’y est trouvé cachettes, coins repos et aires de jeux sans parler de longs couloirs parfaits pour le sprint. Elle a eu droit à quelques sorties dans le jardin, du bonheur…
Elle a vécu 14 mois dans son petit paradis, elle devrait y être encore, elle aurait dû y vivre de longues et belles années. Hélas, je n’ai pas été fichu de la protéger et de la garder près de moi. Ma petite complice de jeux sans fin, ma petite panthère noire et ocre me manque horriblement…

Déposé par chacaju le 19/03/2014  
A toi mon petit chat,
je voudrais te dire.. des mots tendres
aussi tendres que ton souvenir..
Je voudrais te dire.. des mots légers
Aussi légers qu’une bulle de savon..
Je voudrais te dire..des mots parfumés
Aussi parfumés qu'un bouquet de roses..
Je voudrais te dire.. des mots simples
Aussi simples que l’eau pure d’une source..
Je voudrais te dire.. des mots doux
Aussi doux que le miel de l’abeille..
Je voudrais te dire.. des mots violents
Aussi violents qu’un orage..
Je voudrais te dire..des mots tristes
Aussi tristes que mon chagrin..
Je voudrais te dire.. des mots fous
Aussi fous que les battements de mon cœur..
Je voudrais te dire des mots purs..
aussi purs que notre amour..
Je voudrais te dire, tout simplement : "Je t'aime si fort et ne cesserai de t'aimer"
et j'espère ,j'espère au moins que tu m'entends
Poème que j'ai arrangé à ma façon pour ma Cléo et que je vous laisse offrir à Réglisse afin qu'elle entende une fois de plus que vous l'aimez très fort. A partager aussi avec Parnelle.

Déposé par Migisa le 16/03/2014  
Ça m’avait fait du bien tu sais, de changer de maison. Quand nous nous y sommes installés, j’ai eu un petit pincement au cœur car celle qui était dans nos cœurs avant toi, Parnelle, n’était pas là pour savourer un univers nouveau qui lui aurait tant plu. Mais en même temps je me suis dit que toi Réglisse, tu y bâtirais ton royaume. Comme tu l’as aimée cette maison ma petite belette. Elle t’a plu tout de suite, tu as tout exploré dès le premier jour. Comme c’était nouveau et grand et puis par les fenêtres et la porte vitrée, tu pouvais contempler un monde que tu ne soupçonnais même pas : le « dehors » avec son herbe, ses arbres et ses créatures.
Je t’en ai fait profiter quelques fois et tu as été si heureuse pendant ses courts moments de liberté… et de retour dans ta maison, tu reprenais aussitôt le cours de tes activités : galoper comme une folle au premier, dévaler les escaliers, me guetter pour une partie de cache-cache. 130m2 où tu pouvais circuler, jouer, dormir en toute sécurité, au frais l’été et bien au chaud l’hiver…
La maison n’est plus que silence maintenant. Nous avons un nouveau compagnon, il t’aurait plus je pense, tu aimais les autres chats de toutes façons. Mais nous ne le voyons pas souvent et contrairement à toi, il n’est pas très joueur. Une chipie comme toi l’aurait sans doute dévergondé !!
Je ne dors plus dans la chambre où chaque nuit tu venais me rejoindre pour faire ton footing sur mon dos puis dormir sur mes jambes ou à mes côtés. Le dressing est condamné, je ne supportais plus cette porte ouverte qui me laissait voir les endroits où tu aimais dormir, aujourd’hui affreusement vides ! Chaque fois que je descends les escaliers, je crois un instant que tu vas arriver à toute allure pour me provoquer et jouer. Chaque fois que je suis sur le sofa, je regarde le fauteuil d’où tu me dévisageais en clignant des yeux avant de me rejoindre pour un petit câlin. Les écureuils sont toujours là tu sais et je suis sûr qu’ils ont remarqué que la petite chatte sombre qui les admirait depuis la fenêtre de la cuisine n’est plus là.
C’était ta maison. Elle aurait dû l’être des années encore et tu devrais y être, tout un futur anéanti… sans toi. Tu me manques ma Réglisse.

Déposé par Migisa le 11/03/2014  
Les beaux jours semblent revenir et pourtant ils ne m’apportent aucune joie. Ils me rappellent au contraire ces précieux moments où je laissais Réglisse savourer le jardin.
Comme elle était heureuse et comme j’aimais la regarder s’émerveiller devant des brins d’herbe ou un papillon qui passait.
Et qu’elle était belle, couchée sur le flanc en plein soleil, sa robe reluisait, je lui disais, elle semblait comprendre…
Quels sommets j’aurais pu atteindre avec elle, à 2 ans passés il y avait entre elle et moi une complicité plus grande qu’avec Parnelle au même âge, mais hélas… le destin imbécile et cruel en a décidé autrement.

Déposé par Migisa le 06/03/2014  
« Juillet 2013 – Avis de tempête »
Météo France l’avait annoncé, ça allait barder. Et ça a bardé… je me suis réveillé peu après deux heures du matin, pas tant à cause du vent que de la pluie. Des trombes d’eau et un orage démentiel. La nuit du 27 juillet ! Réglisse ne dormait pas non plus, elle n’était pas vraiment inquiète ou du moins ne semblait pas l’être. C’était la curiosité plutôt qui la poussait à aller vers la porte vitrée pour entrevoir entre chaque éclair aveuglant ce qui se tramait dehors.
Je m’étais assis sur un petit escalier en bois qui du séjour permet d’avoir un œil sur la porte et ce qui se passe dehors. Ma petite minoune faisait des va-et-vient entre la porte et moi et de temps en temps s’asseyait à mes côtés en me scrutant avec ses petites billes rondes, ses jolis yeux toujours curieux et étonnés. Sans doute ressentait-elle mon inquiétude car je me doutais que les éléments allaient encore plus se déchaîner.
C’est arrivé sans crier gare vers 3H. Un vacarme assourdissant et un mur de vent et d’eau qui passait devant la maison presqu’à l’horizontale. Là, Réglisse était franchement inquiète ! Sa curiosité étant la plus forte, elle allait quand même coller ses pattounes sur la vitre, regardait fixement au dehors mais moins longtemps et quand elle revenait vers moi, je sentais son petit corps se blottir contre moi.
Elle y est retournée et là, un gros boum, et je l’ai vu détaler, le poil hérissé, la queue comme un balai à poussière. Qu’est-ce que c’était ? Qu’avait-elle donc vu ? Je me suis approché et dans l’obscurité que les éclairs venaient déchirer toutes les deux ou trois secondes, par terre, il y a avait … la chaise de jardin ! Le vent l’avait projetée du jardin jusqu’au seuil de la porte. C’était donc ce gros monstre gris et noir qui avait eu raison de Réglisse sans peur et sans reproche. Elle était sur ses pattes, à regarder la porte puis moi avec un air qui disait « n’y va pas, c’est une chose terrible qui est tapie là ! »
Elle était très drôle quand sa queue se hérissait, ce qui n’arrivait pas souvent car la maison est tranquille et elle sortait si peu. On aurait dit une queue amovible comme les queues du Mickey sur les vieux manèges : toute gonflée, toute hérissée de la pointe jusqu’à la base et là justement, rien, juste un « anneau » qui semblait rattacher sa queue au reste du corps.
J’ai consolé et caressé ma petite puce qui ensuite a passé, comme souvent, le reste de la nuit sur mon dos. C’est un bon souvenir… je ne me doutais pas alors que deux mois plus tard, une autre tempête allait l’emporter loin de moi. Chaque fois que l’orage grondera en été, je me souviendrai de ma petite panthère noire et ocre, curieuse, peureuse et si touchante de naïveté…

Déposé par Migisa le 04/03/2014  
"Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent"

Déposé par Migisa le 02/03/2014  
Il fait gris aujourd'hui... dans ce ciel morne et dans mon coeur. Je déambule dans cette maison que tu aimais tant et ton petit fantôme apparait de temps en temps comme un flash. La porte du dressing est fermée, elle le sera longtemps je pense car c'était ta pièce préférée. Tu y dormais souvent, sur ma pile de pulls ou celle des t-shirts, sur la chaise où je laissais mes pantalons, sur le rebord de la fenêtre lorqu'il faisait beau, tu y observais les lézards et les oiseaux de passage. Comme tu me manques, ma petite belette coquine et joueuse...

Déposé par Migisa le 25/02/2014  
"Crème de chat"
Dans dix ans, si on me demande quel adjectif aurait pu définir Réglisse, je crois que je choisirai « gentille ». Mais un seul adjectif est bien court pour décrire une petite mimine qui était incroyablement sociable et qui avait comme on peut le dire pour certains humains, bon fond.
En fait, ça frisait la naïveté chez elle. Son tempérament ? Le fait de n’avoir pas mis le museau dehors pendant un an et ensuite de n’avoir droit qu’à des sorties limitées et encadrées ? Toujours est-il qu’elle semblait vivre dans un monde de bisounours où toute créature était un partenaire potentiel de jeu ou de caresses.
Amis, livreurs, aides-soignantes, elle accueillait tout le monde en se dirigeant sans crainte vers la ou les personnes en trottinant, avec parfois un petit miaou comme pour dire bonjour. Dans sa première maison, nous avions une aide-ménagère et si Parnelle avait mis plus d’un an à l’adopter, Réglisse qui n’était certes qu’un chaton à l’époque jeta son dévolu sur elle, d’autant plus que c’était rigolo de courir après le balai ou la serpillère !!
Ici, dans notre nouveau logement, elle a rapidement eu son fan club. Les aides-soignantes venaient parfois à deux et Réglisse adorait être le centre d’intérêt, à quatre pattes sur son pouf elle se laissait copieusement caresser et elle écoutait ces gentilles dames qui lui disaient qu’elle était belle et tout et tout…
J’ai déjà raconté comment elle percevait les créatures du dehors, le petit chat à moitié sauvage qui a séjourné un temps devant chez nous, le beau chat des voisins, les écureuils, tout et tous étaient prétexte à amusement et émerveillement. Jamais d’agressivité, d’attitude de prédation et d’hostilité, je ne sais pas si vous avez rencontré d’autres chats ayant un tel comportement mais pour moi c’était nouveau et incroyable : jamais je ne l’ai entendue grogner, feuler ou miauler de colère. En quelques rares occasions, le poil, surtout la queue, hérissés parce qu’elle avait eu peur de quelque chose et c’est tout.
Elle faisait beaucoup de bêtises, des petites et quelques grosses et forcément, car c’est la vie entre chats et humains, elle se faisait gronder. Si ça avait bardé dur, parfois elle partait d’elle-même en « pénitence » au premier étage, sur mon lit ou sur une chaise et en profitait pour piquer un somme mais la plupart du temps elle attendait quelques minutes puis arrivait toute timide et toute contrite et s’installait sur mes genoux. Elle venait vérifier si je l’aimais toujours, ça c’était le truc qui me faisait fondre. Au son de ma voix, elle était rassurée et hop c’était parti pour un long footing de pattounes sur mon ventre. Il y avait chez elle une absence totale de rancune. C’était une crème de chat et un gros bébé.

Déposé par Migisa le 21/02/2014  
"Sociable"
Quand dans cinq ou dix ans je me remémorerai ma petite Réglisse, je me souviendrai entre autres de son extrême gentillesse… elle était incroyablement sociable et appréciait la présence et la compagnie des humains.
On l’a vu rapidement quand elle était toute petite. Une dame qui travaillait chez nous dans le cadre de l’aide à domicile est venue accompagnée de ses enfants au cours de l’été 2011, Réglisse était à la maison depuis le 9 juillet, elle avait un peu plus de quatre mois.
Un grand garçon et une petite fille qui se sont installés sur le sofa du salon et hop, Réglisse est venue se lover sur les genoux de la gamine. On était sidérés, notre Parnelle avait fui visiteurs et amis pendant quinze ans, elle n’aurait jamais fait ça. Tout le monde complimentait la minoune sur sa beauté et sa gentillesse et je crois bien que ça lui plaisait bien à ma p’tite Glue d’être le centre du monde.
Pareil avec les quelques amis qui venaient dîner chez nous, elle allait vers eux, se frottait à leurs jambes et se laissait prendre dans leurs bras. Surprise pour eux car ils avaient été habitués aux feulements et refus de notre Parnelle pendant des années. « Elle est adorable » disaient-ils, ça venait du cœur ! Aucun n’a osé nous dire « euh, l’autre par contre… ».
Parfois, si la personne de passage était un grand monsieur avec une grosse voix, elle avait un mouvement de recul, s’il y avait des travaux en prime, alors là, elle allait se cacher ! Sociable mais un peu troutrouille quand même. Mais bon, sauf si ça bardait vraiment (coups de marteaux, bruits de machine…) on voyait rapidement son petit museau pointu revenir pour quêter attention et caresses.
Tous les matins et tous les soirs, elle venait accueillir les aides-soignantes, l’occasion pour quelques miaous et quelques câlins. Une fois qu’elle avait dit bonjour, elle commençait à jouer, à faire des pitreries… « elle fait son intéressante, comme les enfants » disaient certaines.
Oui, bébé elle était, bébé elle est restée, jusqu’au bout, jusqu’au jour où mon insondable négligence l’a ôtée de ce monde. Comme je l’ai aimée, comme je l’aime encore…

Déposé par Migisa le 18/02/2014  
Ma petite ‘Glisse, à cette heure-ci tu étais déjà partie et je n’en savais rien encore…
Quel épouvantable gâchis ! Je t’aimais tellement, nous aurions pu passer tant d’années ensemble. Je t’aurais vu grandir, changer, t’assagir peut-être ? Quoique la petite brigande que tu étais aurait plutôt inventé de nouveaux jeux, de nouvelles lubies.
Après une minoune aussi exceptionnelle que l’avait été Parnelle, il fallait un don du ciel, une petite chatte qui soit elle aussi hors-norme, étonnante et spéciale. Tu l’as été pleinement, c’est moi qui avais un train de retard, c’est moi qui ai pris trop de temps avant de t’aimer autant que tu le méritais.
Tu étais superbe, amusante et coquine et tu étais la gentillesse incarnée en chat. Pourquoi a-t-il fallu que le destin s’en prenne à toi en faisant de moi son instrument ? Ma maladresse, mon inconscience, mon manque total de lucidité t’ont arrachée à moi…
Je te revois contempler les écureuils depuis la fenêtre, tu étais émerveillée et curieuse, tu vivais naïve dans un monde de « bisounours » sans méchanceté ni malice, tu me manques mon amour de Réglisse…

Déposé par Migisa le 14/02/2014  
« Le petit criquet »
Je crois que c’est la deuxième chose qui m’a plu chez elle. Nous l’avions choisie sur photo, dans une famille d’accueil SPA, avec ses grandes oreilles pointues, ses petits yeux étonnés et sa petite bouille de brigande, on la trouvait trop mignonne et j’avais toujours eu envie d’une Ecaille de tortue, je les trouve belles
http://parnelle.pagesperso-orange.fr/reglisse/gallery2/images/gluglu_030.jpg
Cette deuxième chose qui m’a attiré ce sont ses « crics-crics ». C’est arrivé la première fois dans la semaine qui a suivi son arrivée chez nous. J’étais en train de faire je ne sais quoi quand tout d’un coup j’entends une longue série de petits cris très brefs et saccadés, entrecoupés de petits claquements de dents. Réglisse fixait quelque chose du regard et n’arrêtait pas d’émettre ces sons étranges. C’était une mouche minuscule qui avait déclenché cette excitation et ce babillage indescriptible. J’avais déjà vu et entendu des chats – y compris Parnelle- faire des miaous bizarres lorsqu’ils voyaient une proie, un insecte ou quelque chose de plus gros mais là, c’était autre chose.
Les séquences pouvaient être longues de quatre ou cinq secondes à plus de douze secondes (j’ai compté plusieurs fois avec la trotteuse de ma montre) et c’était vraiment extrêmement drôle, pas seulement le son, des espèces de petits « miaks miaks » aigus et des bruissements de dents et de babines mais aussi le spectacle. Réglisse tendue, tout en muscles, et sa petite goule qui bougeait au rythme de ce qu’on a appelé ses « crics-crics ». Ça a été un de ses premiers surnoms d’ailleurs, Cric-Cric, et le p’tit criquet et plus tard, mon affection pour elle ayant grandi, je devenais gâteux en l’appelant carrément ma cricricrounette.
En plus d’être drôle, ça avait des avantages, on était vite prévenus qu’il y avait une mouche, une punaise ou un moustique dans la maison, elle avait l’œil et les insectes avaient le don de la mettre dans tous ses états. Elle le faisait aussi avec moi quelquefois, quand elle était très excitée et qu’elle avait une très grosse envie de jouer, elle me regardait avec des yeux de fofolle et se mettait à faire ses « crics-crics » mais ils étaient différents, plus courts, plus aigus et en séquences plus espacées. Bon, même en tant que proie de substitution, ou de grosse baballe sur pattes, j’avais droit à un traitement spécial quand même.
D’une manière générale, Réglisse était très expressive sur le plan vocal. Sur une échelle du miaou graduée de un à dix, un bon 9 je dirais. Elle bavardait et miaoutait à longueur de journées. Il y avait les miaous « sirène de pompier » par exemple, elle arrivait comme ça sans crier gare, et poussait un long miaou très aigu de sept ou huit secondes avec une modulation au milieu. C’était très étonnant et on n’a jamais su pourquoi elle faisait ça ?? D’autres étaient plus clairement identifiables : il y avait les petits miaous très brefs, deux ou trois fois, qui étaient des invites pour faire joujou, le matin, elle se planquait derrière la banquette et m’appelait ainsi pour une partie de « fais glisser ta main sur le dossier et je vais foncer dessus »… le soir, rebelote et parfois en plein film pour qu’on fasse un coup de cache-cache.
Il y avait les miaous de protestations, si elle se faisait rembarrer ou gronder, elle s’en allait les oreilles en arrière en trottinant rapidement et une fois à bonne distance, mademoiselle pleurnichait et miaoutait son mécontentement, d’où les surnoms de « plaignousse » et « pleurnichousse ». Les miaous de dépit, de déception si je luis refusais mes genoux et que je l’expulsais du bureau, alors là, c’était le drame : miaous de pleurs et miaous de caprices…
Il y a eu des miaous de cauchemars aussi, beaucoup…ça me tracasse d’ailleurs de penser que cette minoune toujours en mouvement était sans doute une petite chatte très anxieuse et très tendue. Elle avait le sommeil agité et parfois se réveillait brusquement en miaulant. Je lui parlais ou bien je lui faisais une petite caresse et elle me répondait par un petit miaou très spécial, qui semblait dire, « ça va, je me sens mieux ».
Dans un autre registre, de temps à autre elle avait sa crise de « glapitous ». Souvent lorsqu’on était sur le sofa en train de regarder la télé et qu’elle était particulièrement excitée, elle faisait un bond en l’air de plusieurs dizaines de centimètres en émettant une sorte de glapissement, puis elle détalait dans le couloir, montait au premier et se lançait dans une série de sprints à l’étage !
Je bavardais énormément avec elle, même quand ce n’était pas pour jouer, dans des moments calmes, quand je lui donnais à manger ou tout simplement quand elle passait dans la pièce où j’étais. Elle me répondait neuf fois sur dix. Ca amusait beaucoup les aides-soignantes qui passent à la maison « C’est fou ça, elle vous répond, elle vous parle !! Elle a une voix de bébé, on dirait un chaton ».
Quand elle dormait parfois de longues heures, sur mon lit, sur une couette ou dans le dressing où elle avait ses petits coins – des sacs de sports, un chaise, mes piles de pulls et de t-shirts- il m’arrivait de passer et de lui faire un petit coucou et si elle n’était pas vraiment plongée dans le sommeil elle ouvrait ses petites billes rondes, levait la tête et me gratifiait d’un petit miaou, sa manière de me dire « salut, tout est ok »…
Je crois pouvoir dire que lors des deux ou trois derniers mois, elle répondait à absolument toutes mes sollicitations, elle pleurait si je m’enfermais dans les toilettes du haut, et je me souviendrai toujours du fait que des premiers aux derniers jours, lorsque je lui parlais très doucement, presqu’à murmurer, elle me regardait en plissant des yeux, et la plupart du temps, elle ronronnait.
Elle n’aura même pas vécu deux ans et demi et pourtant je l’aimais comme si j’en avais passé dix avec elle…




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Highslide JS

ce jardin que tu aimais tant....
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entreprise de charme
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coquine en embuscade
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joujou et encore joujou
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prête à jouer...
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panthère noire et flammes
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quoi faire maintenant?
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ça a l'air bien dehors
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gros dodo sous la couette
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footing de pattounes sur le pouf
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ma très belle, ma Gliglisse...
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chez ma nounou SPA, avant la maison
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on me gronde? je me couche!
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oui, c'est moi la plus belle
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bébé dort
Highslide JS
pas mal ce sofa
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avec ma maîtresse...
Highslide JS
déchiqueter du papier, ça défoule...
Highslide JS
ah le dehors, j'y retournerais bien!
Highslide JS
ronfler !
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