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En hommage à
Réglisse
EUROPEEN
Il est né le:25/04/2011
Il nous a quittés le:01/10/2013
 

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En hommage à Réglisse

------------Galerie souvenir pour mon p'tit criquet, ma petite Réglisse-------------


---------------------------------------------------------------------------

Ma toute belle, mon petit criquet, tu es arrivée dans ma vie après un gros malheur.
Longtemps, trop sans doute, tu es restée une petite chatte qui donnait plus d’amour qu’elle n’en recevait.

De pitreries en grosses bêtises décorées de ronrons très bruyants, tu t’es imposée et tu as conquis mon cœur.

Tu ne faisais rien doucement, calvacades dans les couloirs, câlins, sommeil, tout en volume et sans retenue.

Bagarres du matin? tu me mordillais les doigts en ronronnant.
Grondée? Tu te couchais brusquement sur le flanc pour dire « pouce »
ou réclamer l’indulgence, intelligente et tellement facétieuse.

Drôle, gentille, si originale. Tout le monde t’adorait car tu étais sociable et enjouée.
Bavarde et coquine, tu conversais sans cesse.

Maintenant que tu n’es plus, je peux te le dire, je t’ai aimée, autant qu’on a aimé Parnelle,
même si tu es restée si peu près de nous, deux ans et cinq mois pendant lesquels tu as brillé de mille feux.

Tu m'aimais, sans réserve! Tu me suivais partout dans la maison, j'avais fini par te surnommer ma p'tite Glue.

Jamais plus je n’entendrai tes étranges petits claquements de dents quand tu étais excitée par le jeu.
Au coucher, tu ne viendras plus sur mon dos pour faire ton footing de pattounes, mon massage nocturne.
Mes mots ne recevront plus tes petits miaous de grand chaton en écho.

Dans ton dernier éclair de lucidité, je sais que tu m’as reconnu,
tu es venue te blottir contre moi.
Pardonne-moi d’avoir été négligent, imprudent et maladroit.

Ma p’tite belette, ma cric-cric est partie vers le Paradis des chats.
Je t’aime Réglisse.




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1180 Fleurs
Déposé par Arcasky
Déposé par Arcasky
❤🍀une clochette de bonheur, une de caresses, une de câlins, une de bisous, une messagère d'amour et voilà le plus beau brin de muguet ❤🍀
Déposé par Arcasky
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💖😺💖😺💖😺💖
Déposé par Arcasky
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💜☁️💜magnifique réglisse j'ai laissé mon livre pour lire ton histoire et celle de parnelle 💜☁️💜
Déposé par pacificelectric
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Déposé par Arcasky
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💞🌸💞🌸💞doux repos magnifique princesse 💞🌸💞🌸💞🌸💞
Déposé par juliana
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💜🔔💜🐣💜🐰💜
Déposé par Arcasky
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💞🔔💞🐣💞réglisse sous les fleurs des petites souris en croquettes à partager avec tes amis 💞🔔💞🐰💞
Déposé par Arcasky
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💖👼💖👼💖soit heureuse réglisse au paradis des chats 🐈 🌈 💖👼💖👼💖
Déposé par superfetatoire
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Déposé par gribouille
Déposé par gribouille
Tu es très belle aussi Réglisse, tu ressembles à la chatte de ma voisine, reçois plein de câlins, merci pour Mistigri, qui était aussi une écaille de tortue
Déposé par gribouille
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Douce Pensée à Réglisse
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Déposé par lepapou
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Tu n'es pas oubliée ; Caresses.
Déposé par susi
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162 messages

Déposé par Migisa le 22/12/2013  
Comme c'est injuste ce qui nous est arrivé ma Réglisse.
Tu n'es plus, toi qui étais si jeune, si vivante et si coquine.
Et je me retrouve seul... c'était toi le bébé mais quand je jouais avec toi
je me sentais comme un enfant...
tu étais si drôle, tu m'as tellement fait rire.
Je ne peux plus m'amuser avec toi, ni te prendre dans mes bras
et te dire que tu étais une petite bouille de caillou.
Comme j'aimerais te sentir contre moi, caresser ta belle fourrure noire et ocre
voir tes petits yeux ronds toujours étonnés, curieux de tout.
Je t'aimais tant et je n'ai pas su te garder,
ma Réglisse qui aurait dû vivre 18 ans...

Déposé par elise2512 le 20/12/2013  
LE CHAT ET LE SOLEIL (Maurice Carême)
--------------------
Le chat ouvrit les yeux,
Le soleil y entra.
Le chat ferma les yeux,
Le soleil y resta,
Voilà pourquoi, le soir,
Quand le chat se réveille,
J'aperçois dans le noir
Deux morceaux de soleil.

Déposé par elise2512 le 19/12/2013  
Où s’en vont ceux qui nous manquent ? Nous accompagnons leurs corps jusqu’en terre et puis après ?...
Nous fleurissons leur mémoire, nous leur parlons comme s’ils étaient encore là, quelque part, inaccessibles mais présents, bienveillants et sages. Que donnerait-on pour une réponse, un conseil de leur part, un mot pour dire… « Je veille sur vous » ?
Et il nous suffit de les évoquer pour qu’ils nous sourient dans notre plus beau souvenir, de leur visage le plus lumineux. Nos absents nous accompagnent. On ne peut rien leur cacher puisqu’ils nous regardent avec nos propres yeux. C’est une étrange et intime conviction que l’on ne peut partager qu’avec ceux que l’on aime, dans la confiance de n’être pas raillé, mais, au contraire, conforté.
Ceux qui nous manquent remplissent le vide de leur absence par une présence silencieuse et tendre. Toujours disponibles, ils sont auprès de nous, derrière nos paupières closes, dans les moments de doute ou de peur, dans les joies profondes.
Dans la douleur de les avoir perdus, il y avait cette impuissance à les retenir, à les aider, à les accompagner. Dans le chagrin de leur absence, on a le sentiment d’être guidés par eux, de leur conférer un rôle qu’ils n’ont ainsi jamais perdu.
En fermant les yeux, ils nous laissent leur regard, à la façon d’une boussole. Peut-être ont-ils besoin eux aussi de nos pensées, de nos lumières, pour éclairer leur route ? Le chagrin n’est que le revers de l’amour. Mais c’est encore de l’amour. Qu’il serait « triste de n’être plus triste sans eux… ».
Au Panthéon de nos cœurs, nos absents ont toujours raison. Si l’on devait faire le portrait du bonheur, il aurait parfois le visage du chagrin, et la quiétude bienveillante de ceux qui nous ont quittés mais qui veillent sur nous tendrement. C’est une image apaisante pour s’endormir, pour s’orienter, ou se perdre dans leur sourire. Il y a un peu d’infini dans cet amour-là. Ceux qui nous manquent semblent si sereins, si proches, comme en apesanteur…
Est-ce qu’ils trouvent en nous leur chemin vers ailleurs ? Alors les vivants deviendraient la maison de ceux qu’ils ont aimés. Et si un jour ils n’existent plus pour personne, auront-ils vraiment disparus ?
Se sentir aimé de son vivant, c’est savoir qu’il existe quelque part un après, un moyen de poursuivre la route ensemble. L’absence n’est pas qu’un vide. C’est aussi de l’amour qui nous accompagne. Servir encore, être utile à quelqu’un… Un beau destin pour nos absents…
-----------------------
"Yves Duteil"

Déposé par Migisa le 18/12/2013  
C'est la foutue période des fêtes de fin d'année qui commence...pour nous synonyme d'abandon et de solitude. Quand celle qui t'a précédée était là -Parnelle- c'était l'occasion de la gâter un peu mais toi ma belette, tu n'étais pas du tout gourmande. C'était quand même bon de te savoir là, dans la maison, avec un bon feu...on t'entendait ronfler de bon coeur dans le petit carton dont tu t'étais fait une niche et un havre tout près du poële. Comme tu vas me manquer mon petit criquet...Réglisse, ma petite panthère noire et flammes.

Déposé par Migisa le 17/12/2013  
« au chaud et dans le noir… »
Quand Réglisse était toute petite, ce qui était agréable c’était sa petite manie de s’installer sur mon dos pour y faire son petit footing, et au bout de de quinze ou vingt minutes, elle s’installait confortablement entre mes épaules ou sur mes jambes pour faire sa nuit.
Ce qui l’était moins en revanche, c’était que dès les premiers rayons du soleil (et en été c’est tôt) mademoiselle menait grande vie et se livrait rapidement à ce qui sera toute sa vie son activité préférée : jouer ! Et bling contre le radiateur, et blong contre une chaise et les courses à n’en plus finir… Mes grognements et rouspétances (et même quelques gueulantes) n’eurent aucun effet.
Dans la première maison où elle a vécu, nous avions un grand débarras qui servait de dressing. Je pris donc la décision de l’y isoler aux petites heures du jour pour pouvoir finir ma nuit. J’emmenais sa litière, son eau et ses croquettes et puis après je capturais Réglisse. Capturer est un bien grand mot, c’était difficile parfois car elle croyait que je voulais jouer mais la plupart du temps elle se laissait faire et se mettait à ronronner immédiatement avant même que mes mains se posent sur elle… c’est un détail très émouvant pour moi mais elle a fait ça aussi tout au long de sa courte existence, il suffisait que je la regarde parfois et hop, ronronron !
Je la posais délicatement sur un coussin, je lui faisais une petite caresse puis je fermais la porte. C’était une pièce tout en long, très grande et sans fenêtre, il y faisait donc très sombre. Je venais la récupérer quelque temps après (une à deux heures) et soit elle était en train d’attendre sagement derrière la porte soit le plus souvent d’ailleurs Réglisse somnolait sur son coussin ou avait déménagé sur un tas de linge qui trainait. Elle n’a jamais vécu ça comme une punition, les dernières fois où je l’ai fait, je la posais dans la pièce et elle allait d’elle-même s’installer sur son coussin !!
Au réveil sur mes t-shirts :
http://parnelle.pagesperso-orange.fr/reglisse/gallery2/images/gluglu_013.jpg
Le manège a duré pendant un an jusqu’à ce qu’on déménage –ce qui sera l’objet d’une autre histoire. Nouvelle maison, pas de débarras, pas de pièce « noire ». Donc quelques conflits d’intérêt mais comme elle grandissait elle percevait mieux mon fonctionnement et rapidement quelques « zut » et grognements de ma part furent suffisant pour la ramener au calme certains matins.
De ses séjours au calme et dans l’obscurité, elle conserva un goût prononcé pour ce mélange. Pour faire ses petites siestes, elle cherchait systématiquement à s’isoler dans des cachettes de la maison, dans un coin sombre. Le fin du fin était de s’emmitoufler dans les couvertures, sous les couettes. Si elle avait décidé de rester dans le séjour en notre compagnie, elle se roulait en boule sur son pouf et mettait une de ses pattounes sur ses yeux parce que la lumière la gênait…
Quand je fais le lit, je n’ai plus la surprise de la trouver sous une couche de draps et de couvertures comme ce fut souvent le cas quand elle égayait notre vie de sa présence…

Déposé par SANDYJOJO le 15/12/2013  
Petite Réglisse, moi je sais bien que tu n'en veux pas du tout à ton papa mais redis-lui, je t'en prie !!! Calinous ma belle !

Déposé par Migisa le 15/12/2013  
Dans dix ans je serai peut-être encore de ce monde et tu seras là, dans mes souvenirs, dans mon coeur. Une belle panthère noire et flammes à la robe splendide, avec des yeux ronds comme des billes. Longue et sportive, gentille et naïve, drôle et originale, sans cesse en mouvement. Je me souviendrai de tes bavardages, de ce besoin impérieux de jouer encore et encore, de tes pattounes sur mon dos... je me souviendrai que tu m'aimais, que je t'aimais et que tu as quitté ce monde par ma faute. Réglisse...

Déposé par Migisa le 13/12/2013  
« une danseuse exigeante »
Se coucher brutalement sur le flanc était un des ‘trucs’ de Réglisse pour désamorcer les situations de crise style remontrances et engueulades… mais mademoiselle, très fine et très observatrice, constatant que je cessais alors toute activité et qu’elle devenait le centre d’intérêt sans risque de punition, se mit à utiliser ce moyen à chaque fois qu’elle voulait attirer mon attention.
Ainsi lorsqu’elle voulait jouer avec moi –ce qui arrivait bien dix à douze fois par jour- je l’entendais arriver en courant derrière moi et puis hop, une fois placée à un ou deux mètres devant moi, boum, elle se mettait sur le flanc et attendait. Elle faisait ça dans les escaliers qui mènent à l’étage aussi, surtout dans le sens de la descente. J’aime autant vous dire que quand on a les bras chargés (linge, sac, bouquins…) et que le manège se répète sur trois ou quatre marches de suite, ce n’était pas évident.
Elle me faisait du charme aussi, à moitié sur le dos ou sur le flanc, les petites pattounes déployées, les yeux doux, ici le seul cliché d’elle où elle fait ça, elle était encore toute petite (5 ou 6 mois)
http://parnelle.pagesperso-orange.fr/reglisse/gallery2/images/gluglu_013.jpg
Ces derniers mois j’avais droit à un véritable ballet de petits déplacements, de miaous et de boums sur le flanc si je trainais pour aller me coucher. J’avais en gros la permission de minuit et quart, au-delà, c’était le cinéma jusqu’à ce que je mette au lit et là… une fois bien installé j’entendais le « plouf » de son atterrissage sur le lit et la sensation de ses petites pattounes sur mon dos, pour son footing nocturne, mon petit massage…
Le souvenir le plus tendre de sa petite gestuelle c’est ce que j’appelais ses « pas de dance », il lui arrivait de se lancer derrière moi et de me donner un coup de patte sur la jambe pour m’interpeler et très souvent elle finissait l’opération avec un étrange mouvement : elle se mettait sur ses pattes arrière et avec un petit déplacement courbe, elle faisait une étrange petite pirouette rapide et gracieuse, ses petites pattes avant décrivaient un arc de cercle, c’était très drôle et très mignon. Elle le faisait parfois quand je lui donnais l’unique gourmandise qui l’intéressait, à savoir un peu de thon. Je n’ai hélas aucune photo ou film de cette étonnante manie…
Ce sont des petites broutilles, des petits détails de rien mais assemblés ils fondaient une personnalité, celle de ma petite Réglisse, ma p’tite Glue que j’aimais profondément…

Déposé par Migisa le 07/12/2013  
« joujou, joujou et encore joujou » (éventuellement joujou)
Tout pour elle était prétexte à jouer. Elle n’arrêtait pas : cavalcades, bonds, parties de cache-cache et si je n’étais pas disponible, elle se défoulait toute seule dans un coin. C’était dans son tempérament je crois, mais pas seulement. Quand nous l’avons eue, nous étions en plein dans le chagrin pour Parnelle, que nous avions adorée pendant plus de quinze ans et notre jolie petite Réglisse, pas vraiment sevrée, sortait de la SPA. Une famille d’accueil avait essayé de terminer son sevrage (elle avait été abandonnée avec son p’tit frère rouquin près des locaux de la SPA) mais si elle était propre, autonome et mangeait normalement, elle ne savait pas bien rentrer ses griffes par exemple, et elle avait grand besoin de présence ! Jouer, se manifester bruyamment est vite devenu sa manière de signaler sa présence.
Nous lui avons donné soins, nourriture et affection mais cette petite boule de poils voulait bien plus, elle voulait tout notre amour. Elle sentait bien que souvent nous étions « ailleurs », pas en symbiose avec elle, trop pris par le chagrin et nos pensées pour celle qui était partie. Alors Réglisse a tout fait pendant des mois pour attirer notre attention : des grosses bêtises du genre casser des verres, des tasses, des bibelots ou faire tomber des piles de livres, ce qui lui valait de bonnes engueulades. Outre le « boum sur le flanc » pour se mettre à l’abri et dire « pouce », elle prit aussi l’habitude de ronronner très très fort quand je m’approchais d’elle. C’était très efficace, j’arrivais avec la ferme intention de lui donner une claque sur la fesse ou de lui crier dessus un bon coup et de voir cette mignonne qui me regardait avec ses petites billes rondes en ronronnant aussi fort qu’un gros mâle de six ans, ça me faisait craquer et du coup, j’abandonnais souvent les représailles…
Très vite, elle s’est mise à ronronner presque systématiquement : quand je lui parlais, quand je la regardais fixement ou plus surprenant encore quand on faisait des bagarres. Mes mains, qui tantôt la caressaient, tantôt la grondaient étaient pour elles des choses passionnantes qu’elle adorait mordiller, griffouner et saisir. Parfois, comme elle rentrait mal ses griffes, ça tournait au vinaigre et elle héritait parfois d’un ‘frotte-cul’ (un gratouillis énergique sur l’échine avec mes doigts libres), peu importe, elle revenait à la charge, en ronronnant…
Plus grande, toutes ces habitudes sont non seulement restées, elles se sont amplifiées. Tous les jours, je dis bien tous, une petite bagarre avec mes mains et avant même que je ne la touche, ronron, ronron et ronron…
Il y a seulement quelques mois de cela, je lui ai dit qu’elle était devenue plus qu’un chat, que je l’aimais autant que celle qu’on avait eue avant elle. Elle le ressentait et depuis avril/mai ne me quittait plus d’un pas. Jusqu’à une nuit tragique où la fatigue et la panique m’ont fait commettre un acte idiot qui lui aura été fatal… je me suis privé moi-même d’une petite belette que j’adorais, qui m’adorait…

Déposé par elise2512 le 04/12/2013  
"Les chats sont des êtres faits pour emmagasiner la caresse."
(Stéphane Mallarmé)

Déposé par chacaju le 04/12/2013  
...lettre venue d'ailleurs...
Tu as souhaité m'écrire ,
Laissant le soin aux nuages de me transmettre ton message.
Cette seule intention , m'autorise à te répondre,
Afin de te dire qu'en partant j'ai bien emporté
Toute la richesse et l'amour de notre vécu,
Et si du poids de mon corps, je me suis allégée,
Je n'en reste pas moins dans l'ombre à tes côtés.
Dés lors si tu es à la recherche de notre hier,
Laisse voguer en toi les pensées et les rêves,
Car dans ces voyages, nous nous retrouverons,
Pour vivre ensemble cette intime complicité,
Et donner ainsi toute sa force à son éternité.
Que la caresse du vent, un rayon de soleil,
Une étoile filante , soient les anges porteurs de cet écrit,
Pour en traduire auprès de toi le sentiment,
Afin que, laissant de côté regrets comme oublis,
Tu vives intensément chaque moment de ta vie...
. Pour toi mon papa.
Réglisse

Déposé par chacaju le 04/12/2013  
LE PARFUM DU BONHEUR ...
La tendresse est un mot tout en profondeur
Un mot qui exalte les effluves du bonheur.
La tendresse est le fruit d'un partage spontané
De battements de cœurs liés de complicité.
La tendresse est la plus douce des caresses
D'âmes sincères dont elle renaît sans cesse
Tel un émerveillement ravissant les sens
L'esprit en nourrit la substance et l'essence.
La tendresse est la semence même de l'Amour
De ce pur sentiment, elle embaume toujours
L'essentiel de la vie dans les moindres contours
Un soleil qui brille dans l'Ether chaque jour
Qui sait Aimer brave la peur et les rumeurs
En fait sa compagne du pire comme du meilleur
Car nous savons tous deux compter les étoiles
De notre firmament nul ne peut déchirer la toile.
Tel l’Edelweiss des neiges, fleur immortelle
Ma tendresse pur toi restera éternelle
Chaque morsure grandit nos âmes rebelles
Et les blessures s’envolent dans un bruissement d’ailes.
Marie Durant

Déposé par Migisa le 03/12/2013  
« massages »
Quand Réglisse est entrée dans ma vie, elle était un chaton de 9 semaines, en principe sevrée…
Elle ne l’était pas très bien en fait ou bien c’était dans son caractère…de quoi est-il question ? De ses massages de pattounes !
Mon épouse étant très malade l’été où nous avons perdu Parnelle (2011), je dormais sur la banquette du salon. Dès le premier soir, Réglisse s’est hissée jusqu’à moi et s’est installée sur mon dos. En ronronnant très très fort, elle faisait ce que j’appelle un footing, à savoir les mouvements de pattes de la tétée.
Elle ne savait pas du tout rentrer les griffes et même avec un pull sur le dos, je peux vous dire que ça picotait sérieusement, et le mot est faible, elle y allait de bon cœur.
Si je lui parlais en disant « doucement, doucement » ou si carrément je lâchais une série de « aie aie ouille », elle redoublait d’ardeur.
Emportée par l’enthousiasme elle avançait parfois jusqu’à mes oreilles et me mordillait les lobes ou mieux me suçait les cheveux !! Dans ces moments-là, il m’arrivait de pleurer à cause de ma vieille Parnelle que nous venions de perdre et sentir ce petit bout qui s’abandonnait me faisait du bien, ce n’est pas pour rien qu’en parlant d’elle ici la première fois, je l’ai appelée le « chat thérapeutique ».
A l’exception des rares nuits où j’ai été absent, elle a toujours fait ça, chaque soir, chaque nuit. Elle attendait que je m’allonge, lit ou banquette et hop, quelques minutes après, j’entendais le poids de son petit corps atterrir puis elle venait s’installer sur mon dos pour sa séance. En grandissant, ça a duré moins longtemps, elle le faisait quelques minutes puis se mettait sur mes jambes, y refaisait un coup de jogging et s’allongeait. Elle a aussi abandonné mes oreilles et mes cheveux quoiqu’à plusieurs reprises, emportée par son élan, elle venait me renifler les cheveux mais se retenait, peut-être se disait-elle « je suis grande maintenant, c’est pour les bébés ça ! ».
Au cours du mois qui a précédé le drame, elle le faisait encore puis allait dormir sur une couette posée à côté de mon lit, j’avais le sommeil agité depuis quelque temps et dormir sur mes jambes ou à mes côtés devait être délicat pour elle. La nuit même du drame, deux heures avant le moment où tout a basculé, elle est venue me donner ce petit moment.
Je pense que dans dix ans, c’est un des meilleurs et plus profonds souvenirs que j’aurai encore d’elle…

Déposé par elise2512 le 03/12/2013  
"Tout comme les roses, les chats ne griffent que ceux qui ne savent pas les prendre"
Eve Lagarde

Déposé par elise2512 le 03/12/2013  
Jolie Réglisse, à travers toi, je remercie ton gentil papa pour le bouquet sur mon labrador Ramsès ; ça m'a profondément touchée.
Petit coeur, amuse-toi bien là-haut avec tous tes nouveaux copains et surtout donne du courage à ton papa ! Calinous, bel ange!

Déposé par elise2512 le 03/12/2013  
BOITE A MERVEILLE de Robert Vigneau
S'il met sa patte à l'oreille,
Cette oreille est boîte à pluie.
S'il ouvre un œil dans la nuit,
Cet œil est boîte à soleil.
Je l'agace, il se rebiffe,
Son pied se fait boîte à griffes
Je l'endors, il est heureux,
Il ronronne, boîte à feu.
Boîte à jeux, boîte à sommeil,
Mon chat est boîte à merveilles !

Déposé par elise2512 le 29/11/2013  
LES YEUX DU CHAT
Regarde bien les yeux du chat.
Il rêve, il fait semblant, il dort
Tout éveillé. Pourtant c'est toi
C'est bien toi qu'il épie.
Mais plonge tes yeux dans les siens
Ne les laisse pas t'échapper.
Très lentement, tu vas glisser
Dans l'eau dorée de ce regard,
Glisser sans fin jusqu'à
T'anéantir dans son immensité.
Regarde bien les yeux du chat.
Bientôt tu seras devenu,
Sans le savoir, le chat lui-même,
Les yeux du chat qui te regarde.
"Albert Uriet"

Déposé par Migisa le 28/11/2013  
Ma belle petite Réglisse, au début je te disais "tu es notre mimine maintenant", une manière de te dire que tu étais notre chatte après Parnelle, mais aussi seulement ça, un chat...
Les derniers mois de ta vie, je te disais "tu es notre fille maintenant, tu es devenue notre bébé", tu avais pris la place que tu méritais tellement.
J'ai tant de chagrin mais je suis heureux de t'avoir dit et répété souvent combien je t'aimais...

Déposé par Migisa le 25/11/2013  
« Sorties sous haute surveillance »
Il n’était pas question de laisser Réglisse sortir là où elle habitait avant, à sa première maison qui fut aussi la dernière demeure de Parnelle : trop de routes, trop de bagnoles, trop…
Là où nous sommes actuellement, la question s’est posée rapidement : route de campagne éloignée, un seul voisin -sans chien- un immense jardin et des champs tout autour. Je pris donc la décision de la faire sortir avec moi pour quelques dizaines de minutes et de temps en temps seulement. Elle aura ainsi eu droit à une vingtaine de «promenades » au cours de sa dernière année de vie…
Elle était très peureuse, très troutrouille et restait la plupart du temps dans un rayon de dix mètres devant la porte. Elle échappa une seule fois à ma surveillance, je lisais tout en la suivant du coin de l’œil mais au bout d’une demi-heure, mademoiselle s’est enhardie, a descendu notre petit escalier de pierre pour se diriger vers un vieux hangar plus bas. Je l’ai récupérée vite fait et par la suite, j’ai limité son temps de sortie à une vingtaine de minutes, jusqu’au moment où elle prenait confiance…
C’était très facile de la faire rentrer : faire le tour pour lui faire croire que quelqu’un d’inconnu arrivait, émettre de drôles de bruits (grognements…), claquer des mains en disant « attention, attention, allez, allez, on rentre » et zou elle filait dans la maison moitié en courant moitié en rampant, pauvre nounoune, c’était assez drôle. Parfois, je la prenais tout simplement dans mes bras, elle protestait un peu avec des miaous plaintifs mais acceptait malgré tout.
Quand on goûte et qu’on aime, on a envie de remettre ça. Forcément, assez souvent, elle se postait derrière la porte ou se dressait contre cette grande porte-fenêtre vitrée et réclamait, mais sans excès. C’était trop mignon de la faire sortir un peu, elle avançait vaillamment d’un mètre cinquante dans le jardin puis se roulait dans l’herbe ou sur la pierre du pas de porte s’il faisait chaud. Elle retournait vers moi et me gratifiait de plusieurs petits miaous brefs qui très clairement signifiaient merci. Si je m’asseyais elle venait se frotter contre moi et remettait ça question miaous…
Elle semblait avoir conscience que la sortie serait brève car elle passait en revue très rapidement tous les brins d’herbe à sa portée et mâchouillait chacun d’eux, elle faisait toute la bo***** comme ça
Lors des toutes premières sorties il y a eu quelques rencontres amusantes. Une chatte du voisinage avait un de ses petits dans les fourrés à dix ou quinze mètres de la maison. Un gros chaton de 6 ou 7 mois. Sans aucune animosité, Réglisse est allée vers lui et ces deux-là ont joué ensemble un bon moment, se poursuivant à tour de rôle dans le taillis ou sur le muret de vieilles pierres qui se trouvait à côté. Un détail de plus qui montre combien elle était restée bébé (à deux ans) et combien elle était gentille et dépourvue de toute férocité. Le manège s’est reproduit deux ou trois fois encore et un jour, la mère du chaton a débarqué. La voyant, Réglisse s’est dit « chouette, encore quelqu’un pour jouer » et toute innocente elle s’est avancée rapidement vers la nouvelle. Cette dernière, méfiante et à moitié sauvage, accueillit Réglisse en hérissant les poils et en feulant. Réglisse s’arrêta net, se retourna et revint en trottinant vers moi. Elle posa son petit derrière à côté de mes pieds et lança un petit miaou plein d’étonnement et de désappointement.
C’est un souvenir de rien du tout mais j’en ai les larmes aux yeux en l’écrivant. Ma Réglisse était un gros bébé sans malice, incroyablement joueuse et sociable, que le partenaire soit humain ou pas.

Déposé par Migisa le 22/11/2013  
"l'anti-gourmande"
On dit "gourmande comme une vieille chatte" et aussi "gourmand comme un chat", nos petits félins sont souvent friands de petits extras: nos restes de repas, une p'tite noix de beurre, un bout de biscuit, du yaourt... tous et toutes ont leurs petites préférences.
Eh bien c'était un des traits originaux de Réglisse, rien ne l'intéressait. J'ai bien essayé pourtant, la petite goutte de yaourt au bout du doigt, les petits morceaux de poulet ou de jambon blanc gentiment découpés en minuscules bouchées, un peu de steak haché, une boulette de brioche et je ne sais quoi d'autre... rien à faire, elle reniflait et n'y goûtait même pas, à l'exception de la gougoutte de yaourt, plus par curiosité qu'autre chose puisqu'une fois le coup de langue donné, elle s'en détournait et retournait vaquer à ses occupations, c'est à dire, jouer, ou jouer et éventuellement ...jouer.
La bouffe? Ça a été vite réglé. Les "Purina One" au poulet, chaton puis adulte. Toute autre marque ou les croquettes du véto? Niet, ça restait dans l'assiette jusqu'à ce que je lui serve SES croquettes. C'est drôle, je disais dans une autre histoire et je reviendrai là-dessus encore et encore, ses attitudes, son comportement semblent s'être figés à l'âge chaton et ne plus avoir bougé ou presque par la suite...
Il y a eu deux changements amusants ces derniers mois. J'ai découvert SON truc: le thon! Un peu par hasard, j’en avais pris pour moi et l’odeur amenant intérêt et excitation, je lui ai fait goûter. Elle a adoré mais tout de même, il fallait que ce soit 1) provenant d’une boîte juste ouverte (sinon l’oxydation ultérieure la rebutait) 2) à la température ambiante (froid = berk !) 3) bien trempé dans le jus (trop sec = pas bon non plus)… en gros pour chaque boîte de thon au naturel, elle en consommait environ le tiers, pas plus.
Tout vérifier ! Elle m’entendait ouvrir la porte du frigo tard le soir voire dans la nuit (je dors mal, je mange un peu certaines nuits…) hop, elle arrivait en courant (toujours à fond) et tendait la patte ou me faisait des petits mouvements de tête adorables qui disaient clairement « fais voir, fais voir ». Je m’exécutais en lui faisant renifler et une fois qu’elle avait vérifié et inspecté, zou, retour au dodo ou au jeu.
Ses étranges petites manies sont parties avec elle, à tout jamais, et par ma faute, elle me manque…




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Highslide JS

ce jardin que tu aimais tant....
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entreprise de charme
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coquine en embuscade
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joujou et encore joujou
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prête à jouer...
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panthère noire et flammes
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quoi faire maintenant?
Highslide JS
ça a l'air bien dehors
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gros dodo sous la couette
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footing de pattounes sur le pouf
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ma très belle, ma Gliglisse...
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chez ma nounou SPA, avant la maison
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on me gronde? je me couche!
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oui, c'est moi la plus belle
Highslide JS
bébé dort
Highslide JS
pas mal ce sofa
Highslide JS
avec ma maîtresse...
Highslide JS
déchiqueter du papier, ça défoule...
Highslide JS
ah le dehors, j'y retournerais bien!
Highslide JS
ronfler !
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