Mon beau Paco
Tu es arrivé dans notre vie à l’âge de 4 mois en octobre 1999. Tu t’es bien entendu avec notre Paiva qui en avait à peine 3. Tu étais un amour de chat, très affectueux, vif, vigoureux et joueur. Tu adorais les humains. Tu étais fusionnel avec moi, tu me suivais partout comme un chien. Tu t’es battu courageusement pendant 4 ans contre une insuffisance rénale et une cardiomyopathie hypertrophique, mais un lymphome à la gorge a été plus fort que toi. Depuis le mois de mars, ton appétit devenait capricieux et on entendait un crépitement quand tu ronronnais. Début avril, tu n’arrivais presque plus à manger malgré une injection d’antiinflammatoires.
Le 8 avril, ton état s’est dégradé brutalement : tu ne mangeais plus du tout, tu avais du mal à boire, du mal à te mouvoir, tu nous regardais avec un regard triste et plein d’amour. Tu souffrais. Nous avons décidé qu’il fallait t éviter une agonie et une mort douloureuse. Mais c’est une décision horrible, très dure à prendre. Personne n’a dormi de la nuit, on pleurait tous. Ma fille cadette t’a gardé dans son lit avec elle toute la nuit. Le matin, elle te serrait dans ses bras et n’arrivait pas à te laisser pour aller travailler. C’était horrible….
J’ai appelé le véto. Tu étais dans les bras de ma fille aînée qui pleurait ; tu t’es accroché à elle pour ne pas entrer dans ta caisse de transport. Chez le véto, tu étais calme et tranquille. Le véto a dit que tu étais vraiment au bout du rouleau et encore plus déshydraté que jeudi, qu’il ne fallait pas qu’on culpabilise, qu’aimer un animal c’était aussi lui offrir une mort douce et abréger ses souffrances. Mon mari et moi sommes restés avec toi jusqu’à la fin. Tu nous regardais avec tes doux yeux intelligents comme pour nous remercier d’être là. Nous t’avons parlé, embrassé, câliné jusqu’à la fin.
J’ai un immense chagrin. Tu étais si merveilleux et si affectueux. Tu buvais avec ta patte et t’en servais comme d’une cuillère ; tu ouvrais les portes en sautant sur les poignées ; tu nous faisais des bisous, nous donnais des petits coups de tête en signe d’affection. Tu dormais près de moi le soir à la télé et m’enlaçais le cou avec tes pattes. Je t’ai aimé et choyé comme un enfant pendant plus de 13 ans.
Tu me manques atrocement, je ne pourrai plus te parler, le câliner, t’embrasser. Mais au moins, tu ne souffres plus.
Que ta nouvelle vie au paradis des chats soit douce et heureuse !
Je remercie du fond du cœur celles et ceux qui honoreront ta mémoire par un bouquet ou un message et j’ai de tendres pensées pour les minets ici présents.
Je remercie également le créateur du site car il est très bien fait. Nous aimons nos chats dans la joie et dans la peine et ceux qui ont pleuré réconfortent ceux qui pleurent.
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