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Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l'océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.
Quelqu'un à mon côté dit :
"Il est parti !"
Parti ? Vers où ?
Parti de mon regard, c'est tout...
Son mât est toujours aussi haut,
sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et juste au moment où quelqu'un près de moi dit : "Il est parti !",
il en est d'autres qui, le voyant poindre à l'horizon et venir vers eux,
s'exclament avec joie :
"Le voilà !"...
C'est cela la mort
"William Blake"

Voici 4 ans (et 1 jour) que tu es partie. Je pense régulièrement à toi, pratiquement tous les jours. Tu me manques ! Depuis le mois d'octobre dernier, une petite frimousse qui s'appelle Ninja et qui te ressemble beaucoup est venue rejoindre la tribu des poilus. Cette fois-ci, nous sommes au complet ! 2 chiens et 3 chats !

Ma chère Missy, tu es toujours dans mon coeur et cela malgré la présence des 2 chats : Tigrette et Winny et des 2 chiens : Enya et Flora.
Même si Tigrette et Winny sont d'adorables boules de poils, tu étais unique et ils ne te remplaceront jamais.
Flora est arrivée il y a 3 mois, c'est une Cavalier King Charles de 5 ans et demie adoptée, retraitée d'élevage, elle me fait penser à toi, car comme toi, elle adore déchiqueter les différents papiers qui trainent par là, alors, il faut de nouveau que je prenne garde à ce qui pourrait être important et ne lui tombe pas sous le coin de sa bouche.

Bisous Missy, tu as eu une super maman qui t aimais et t aime plus que tout ! Bouboune vient de te rejoindre, fais lui visitez les bons coins pleines de souris. Courrez bien dans les champs, on vous aime !!

Ma chère Missy, depuis le début du mois, je revis tes derniers instants et je regrette ton départ.
17 ans c'est long et malgré tout, trop court, j'aurais encore voulu t'avoir à mes côtés.
Winny et Tigrette sont venus mettre de la vie dans nos coeurs et notre appartement, mais votre absence se fait encore ressentir.
Je pense à toi tous les jours, même si je ne passe plus ici. Je ne pleure plus, mais mon coeur se sert quand je pense à toi.
Tu venais sur le lave-linge le matin et tu quémandais des câlins pendant que je m'essuyais au sortir de la douche. Tu es la seule à avoir fait ça.
Je t'aime et t'aimerai toujours ma belle Missynette !

J'ai lu tout vos message et je me retrouve parfois dans ce que vous dites.
Votre pitchoune est très mimi elle a la même couleur que la mienne !
Quel repose en paix !

C'est triste, nous sommes de retour à la maison de campagne et depuis la fenêtre, je vois l'endroit où tu as été enterrée. Il y a plein de neige et j'espère que tu n'as pas trop froid ma Missynette.
Dans la chambre, je ne peux m'empêcher de revoir les endroits où tu étais pendant ce dernier week-end.
Je t'aime ma Minette chérie.

Encore un rêve où tu étais dedans ! Je devrais dire un cauchemar.
J'ai vu une tâche au fond de la baignoire, j'ai plongé la main dans l'eau tiède et j'ai repêché ton petit corps sans vie, tu t'étais noyée.
Les images de la fin de ce cauchemar sont celles que j'ai vues de toi dans la réalité, lorsque je tenais ton petit corps contre mon coeur et que lentement la vie s'en allait de toi.
Ce matin, je suis très triste ma Missy.
J'appréhende le week-end qui arrive, je vais dormir dans la pièce où tu as rendu ton dernier souffle et je vais enfin voir où se trouve ta tombe.

Aujourd'hui, Tigrette est arrivée à la maison. Je pense à toi !

Je pense à toi ma Nénette, même si je suis en train de rêver à ma journée de demain. J'ai prévu d'aller chercher un nouveau chat à la SPA et ça m'aide à supporter la douleur de la séparation.
Je t'aime ma Missynette et j'espère que tu ne m'en veux pas de faire venir un nouveau venu aussi rapidement après ton départ...

J'ai rêvé de Gitan et de toi la nuit dernière.
Je t'ai retrouvée dans la rue, tu étais avec Gitan, tu avais doublé de volume, lui aussi.
Je t'ai pris dans les bras, tu étais lourde ! Tu étais sur le dos et tu semblais sourire au travers de tes moustaches.
Gitan me suivait comme un petit chien à ma gauche, tu étais dans mes bras et je vous ramenais tous les deux jusqu'à la maison.
Sauf que le réveil a sonné avant qu'on soit de retour....snif !

Le 4 février 2013, nous aurions eu rendez-vous à 18h chez le vétérinaire, si tu avais été encore parmi nous.
Vendredi matin (le 8 février 2013), j'avais prévu de te déposer chez lui, car la clinique vétérinaire fait aussi pension pour les chats qui ont des traitements médicamenteux lourds.
Nous allons passer le week-end chez Marie, cela devrait me changer les idées.
Tu me manques.

Maintenant, je ne revois plus sans cesse les derniers instants de ta vie de ce terrible dimanche où je voyais ton souffle de vie s'en aller sans que je ne puisse faire la moindre chose pour toi. J'ai pu rester à ton chevet, c'est ce qui soulage ma peine.
Les images font place aux moments de la dernière semaine où tu faisais le pied de grue à côté de ton assiette, la mine triste, car tu n'arrivais plus à manger. Je te revois l'air de me dire "Tu n'as rien de mieux à me proposer ?"
Et moi qui cherchait le truc que tu aimais pour que tu puisses retrouver un minimum d'appétit.
Tu aimais tant le poulet ou la dinde que je faisais cuire des tranches de poulet à l'eau et que je les coupais en petits cube. Tu semblais te régaler, malgré la douleur de l'infection qui avait envahi ta gorge et tes dents à la droite de ta mâchoire.
Je voulais te proposer du poisson au retour de notre week-end à la campagne, mais tu n'as pas eu le loisir d'y goûter.
Au revoir ma Minette, j'espère que l'endroit où tu reposes est celui dont tu rêvais. Je suis convaincue que tu as choisi de finir tes jours là-bas. Tu y avais moins d'espace et pourtant tu semblais tant aimer y aller...
Je t'aime ma Missy !

Tu as été mise en terre samedi après-midi (le 2 février 2013), au milieu d'un champs à côté de la maison de ma belle-mère. Un piquet est là pour désigner l'endroit, car je n'ai pas pu être présente.
Je ne sais pas si j'avais espoir que tu te lèves et que tu te remettes à être la petite Missynette que tu étais, mais je suis triste, j'aurais aimé que tu sois encore vivante à mes côtés ma Nénette.
Merci à Nicole et François pour leur aide !

J'ai perdu la plus gentille des Minettes. Pour toi, j'utilise le mot Minette avec un grand M. Les rois et les reines ont une couronne, toi, tu as un grand M. Tu étais la reine des Minettes.
Tu as toujours été gentille, jamais de coup de griffes, jamais de morsures...enfin jamais dans le but de faire mal.
Et jusqu'à ton dernier souffle, tu as été une Minette en or. La Minette idéale, la Minette parfaite. Aucun défaut ! Tu étais un vrai pot de colle, pour certains c'en est un, moi j'ai été comblée par tout ce que tu m'as donné.
Ca va être difficile de retrouver un chat qui soit à ta hauteur ma Minette, ma Choupinette chérie !
Tu es partie pour toujours et je n'arrive pas à me faire à cette idée.
Je t'aime.

Hier, avec Fanfan, nous sommes allés à la SPA pour leur donner la nourriture en boîtes que nous t'avions achetée à profusion ces derniers temps tellement il était devenu difficile de satisfaire tes papilles.
Je voulais quand même voir les chats qu'ils avaient dans leur chatterie, par curiosité, mais au fond du coeur, j'avais envie de remettre de la vie chez nous. Je ne sais pas si j'avais l'espoir de retrouver ton caractère au travers de leurs yeux mais dans une autre enveloppe corporelle (hors de question de reprendre un chat noir ou noir et blanc) mais cette visite m'a perturbée.
L'un d'eux m'a mordu. L'un des visiteurs m'a dit qu'il devait y avoir beaucoup de chats qui ont été battus pour avoir des réactions aussi vives quand on les approchait. Lui, il ne s'est pas fait mordre et il n'a pas vu quand ça m'est arrivé, car il n'était pas encore là et j'ai pris bien soin de ne pas montrer ma blessure. Après tout, je n'avais pas à aller caresser ce chat sans m'en méfier. Pourtant il se laissait caresser par Fanfan à s'en rouler par terre ! Et il ne l'a pas mordu !!!!
J'ai vu deux chats qui me plaisaient, sans avoir de réel coup de coeur. L'un s'appelait Harvey (noir comme toi, c'était un gros Matou !) et l'autre s'appelait Octave (un chat blanc avec quelques endroits roux-crème sur son pelage et un beau regard tout bleu). Octave n'a pas plu à Fanfan, lui je l'aurais peut-être pris dans mes bagages. Mais après consultation avec la dame de la SPA, les deux chats ne sont pas adaptés à la vie en appartement, donc nous sommes rentrés bredouille.
Dans tous les cas, je pensais retrouver un chat avec qui l'échange de regards serait complice comme nous l'avons eu dès notre première rencontre. Pour cela, je vais devoir faire mon deuil et aller visiter d'autres SPA, il y en a encore 2 autres dans les environs plus ou moins proches. Mais cela attendra encore un peu. Les photos sur le site Internet ne sont pas parlantes. L'un des chats que j'y avais vu n'y était déjà plus et les autres qui me plaisaient en photo ne m'ont absolument pas plu en réalité. Certains, je ne les ai même pas reconnus ! C'est dire !
Hier soir, je me suis endormie en pleurant. Aujourd'hui, c'est un triste anniversaire, tu es partie rejoindre Gitan et tu me manques tellement.
J'ai commencé à créer l'album de photos en hommage à mes chats disparus. Il y a les photos de Mélina, celles de Gitan et les tiennes. Vous êtes indisociables Gitan et toi, vous avez vécu tant d'années ensemble !

Je te dédie les quelques mots de la chanson de Claude François, qui reflète ce que j'ai toujours pensé de toi, de nous :
C´est toi et moi contre le monde entier
Toi seul à mes côtés comprenant mes tristesses
Tu es l´ombre de ma peine le chagrin de mon chagrin
J'ai toujours pensé que nous étions plus fortes toutes les deux. Tu es partie, je suis moins forte maintenant.

Je repense à vendredi dernier, tu étais couchée sur ma chaise de bureau, je voulais m'installer, mais ne pas te déranger, tu avais l'air si fatiguée et si faible !
J'ai permuté les chaises, mais j'avais oublié quelque chose dans le salon. Je t'ai entendue sauter de la chaise où tu étais et lorsque je suis revenue tu étais couchée sur la chaise que je venais de mettre devant le bureau.
Je ne sais pas si tu étais déjà consciente que c'était l'un de tes derniers jours, mais tu avais de l'humour même à ce moment-là. A moins que tu voulais me dire quelque chose, car d'habitude tu descendais de la chaise quand tu me voyais arriver.
Je suis contente, car je t'ai eue avec moi jusqu'au bout ! Je n'avais pas conscience que c'était la fin, je pensais que tu étais très fatiguée, mais que tu allais vite te remettre.
Tu as tout réussi, ton entrée dans ma vie et ton départ !

Je pleure un peu moins. Mon coeur fait moins mal et j'arrive un peu mieux à me concentrer au travail.
Ton absence est difficile, aujourd'hui, je ne travaille pas, comme tous les vendredis. J'ai prévu de ranger tes affaires, c'est difficile pour moi de les voir.
L'arbre à chats que Gitan aimait tant est foutu, il ne servira plus...toi aussi, tu avais fini par le délaisser. Sans doute parce que l'odeur rassurante de Gitan n'y était plus.
Je pense déjà à un nouveau compagnon, j'espère que tu ne m'en veux pas ! Ca me fait mal d'y penser et en même temps, j'en rêve. Cet appartement n'est pas fait pour être vide, il y a de la place pour quelqu'un d'autre, un autre chat qui cherche un foyer qui saura l'aimer.
Je prendrai le temps pour faire mon choix.
Toi et Gitan resterez toujours dans mon coeur. Je vous aime tant !