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En hommage à
Parnelle
EUROPEEN
Il est né le:--/04/1996
Il nous a quittés le:02/07/2011
 

aucune bougie


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En hommage à Parnelle

-------------Souvenirs de Parnelle, ma princesse aux yeux verts----------------

-------------------------------------------------------------------------------

Ma belle, ma Parnelle
ma princesse aux yeux verts,
ta maîtresse et moi, nous t'adorions plus que de raison

tes beaux yeux clairs, ta frimousse et ton museau rose
tes belles moustaches blanches et dures,
ton poil soyeux et son odeur subtile
ta queue agile et ses anneaux noirs

comme nous t'avons aimée pendant ces 15 années
tu étais si jalouse, si excessive et si exclusive
tu n'aimais que nous et nous
et tu boudais si on ne t'en donnait pas assez

ton oeil de coquine
tes petits bonds dans la maison
pour échapper aux monstres imaginaires
que tu t'inventais
tes airs de sphinx, perchée sur la hauteur d'un meuble
tes câlins si intenses
tes bavardages déclinés en miaous inimitables
tes mille rituels du petit matin jusqu'à la nuit

ta confiance et ton amour dans ton regard
qui me sondait pour s'assurer que pour toi
j'étais bien le Dieu des Chats
qui veillait sur toi

Nous ne t'oublierons jamais
tellement tu as compté
ta loyauté et ton amour sans faille
ton courage dans toutes les épreuves

Tu nous manques

(Ton "Dieu-Papa", Ta "Soeur-Maman")




0 bougie

1557 Fleurs
Déposé par Arcasky
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💜☁️💜magnifique parnelle j'ai laissé mon livre pour lire ton histoire et celle de réglisse 💜☁️💜
Déposé par pacificelectric
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Déposé par Arcasky
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💞🌸💞🌸💞doux repos magnifique princesse 💞🌸💞🌸💞🌸💞
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💜🔔💜🐰💜🐣💜
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💞🔔💞🐰💞parnelle sous les fleurs des petites souris en croquettes à partager avec tes amis 💞🐰💞🐣💞Ԃ
Déposé par Arcasky
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💖👼💖👼💖soit heureuse parnelle au paradis des chats 🐈 🌈 💖👼💖👼💖
Déposé par superfetatoire
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💙
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Déposé par gribouille
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Contente de faire ta connaissance petite Parnelle, tu es très jolie, reçois plein de douces câlinettes, merci à tes gentils maîtres pour ma Mistigri
Déposé par gribouille
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Pensée pour votre jolie Parnelle
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Déposé par JHYL
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Déposé par NOIXDECOCO
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Déposé par KEKER
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Pour tes 12 ans au paradis des minous, plein de caresses douces et ces fleurs en hommage, belle princesse !
Déposé par Chantalotte21
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J'ai mis dans ce bouquet mes plus tendres bisous et caresses pour enrober ton repos éternel de douceur. 🌺 🥀 🌼
Déposé par susi
Déposé par susi
Déposé par AMARIE
Déposé par AMARIE
🐦🦋🐦🦋🐦🦋🐦



181 messages

Déposé par Migisa le 14/04/2012  
Histoires de Parnelle: Oops, ça bouge mais ça brûle...
Parnelle était toute jeune, 7 ou 8 mois, quelque chose comme ça... A cet âge là, on bouge beaucoup, on explore, on tente et on touche à tout, parfois à ses risques et périls...
Un soir de panne de courant, j'ai dû allumer une bougie dans le séjour. Posée sur la table, la petite flamme vacillait et poussée par la curiosité, Parnelle s'en est approchée brusquement avant que je puisse réagir. Ca a duré une fraction de seconde, elle a plongé sa petite bouille dans le truc orange qui dansait, une de ses moustaches s'est aussitôt consumée et recroquevillée. Elle n'a pas miaulé mais a eu un vif mouvement de recul, elle est descendue de la table puis a passé les dix minutes suivantes à se lécher et à regarder (de loin) cette chose si fascinante et si dangereuse!
Il n'y a jamais eu d'autres incidents par la suite et si elle se tenait à distance raisonnable, elle campait souvent près de la cheminée. Je pense qu'elle était plus intéressée par la chaleur qui s'en dégageait que par les nombreuses flammes qui s'agitaient...

Déposé par Migisa le 04/04/2012  
Histoires de Parnelle: Un chat + un sac en plastique = une tortue...
Un des moments préférés de Parnelle était le retour des courses, pas seulement parce qu'elle pouvait renifler tout ce que nous avions pu acheter au fur et à mesure qu'on déballait mais surtout parce qu'elle pouvait jouer dans et avec les sacs une fois vidés de leur contenu. Et que j'm'y planque avec la tête qui dépasse, et que je me roule dedans, et que je fasse semblant de faire la "morte" pour tout d'un coup jaillir et nous foncer dessus lorsqu'on passait à côté... Elle était toujours très déçue quand on ramassait les poches pour les ranger.
Un jour, tout à fait par hasard, elle s'est glissée sous un de ces sacs plastiques et en avançant, la poche est restée sur son dos et elle se déplaçait en emportant le sac avec elle. Toujours sa mémoire et son sens si particulier de la découverte, ça lui a vraiment plu, si tant est est que pendant des années, elle a joué à la tortue. Elle attendait qu'un sac soit vide puis se glissait dessous et s'entrainait à avancer le plus longtemps possible en trainant la poche sur son dos. C'était vraiment très drôle, sa tête dépassait et le reste de la mimine était aux couleurs du Leclerc, du Casino ou du Auchan local !! Et bien sûr, si la poche se dérobait et glissait, hop elle se dégageait et recommençait...
Dans les deux maisons qui ont suivi, la configuration des lieux n'a pas permis qu'elle se livre à ce petit sport mais dans sa dernière demeure, des années plus tard, elle a recommencé deux ou trois fois. Elle était déjà une mamie-minou de plus de 13 ans mais elle se rappelait. Déjà, elle m'attendait systématiquement derrière la porte, je la repoussais fermement (environnement et rue dangereux) mais elle restait à proximité des sacs. Un samedi matin, alors qu'une poche trainait à plat sur le sol, elle s'est souvenue, a glissé son museau dessous et s'est mise à faire la tortue... Mon petit clown facétieux me manque beaucoup

Déposé par Migisa le 24/03/2012  
Histoires de Parnelle: Elle n'aimait pas ...
les idiots, je crois. Lorsque nous avons déménagé la première fois, Parnelle et nous avons échoué dans une maison qui devait vite s'avérer être désagréable. En guise du petit paradis de campagne paisible promis par l'agence, nous nous sommes retrouvés avec des voisins chasseurs dont le sport favori était de venir nous em... avec tous leurs copains, à 8h du matin le dimanche, entre autres.
Nous nous étions donnés un mois avant de faire sortir Parnelle pour qu'elle s'habitue à sa nouvelle maison mais autant dire qu'on a très vite compris que là, elle ne mettrait jamais le museau dehors, pour sa propre sécurité.
Nos voisins avaient de la famille qui déboulait à chaque congé scolaire. Dans la bande, deux ados débiles qui jouaient au foot contre nos murs et sur les bagnoles, jusqu'à ce que le grand-père leur colle une tarte parce qu'ils avaient enfoncé sa portière... Bref, le pied.
Un jour que Parnelle regardait au dehors à travers la fenêtre, l'idiote de service s'est approchée et s'est mise à gratter à notre fenêtre en disant "oh le gentil minou", une fois, deux fois et à la troisième, Parnelle lui a offert un de ses feulements maison qui la faisaient ressembler à un chat haret. "Méchant chat" a-t-elle dit. J'ai poussée et éloigné Parnelle, ouvert la fenêtre et dit: "non, pas du tout, c'est juste qu'elle n'aime pas les c..." :)
Nous sommes restés 9 mois dans cette maison, c'était bien assez... Dans les jours qui ont précédé le déménagement, Parnelle a dormi sur les cartons, histoire de dire "ne me laissez pas ici".

Déposé par Migisa le 10/03/2012  
Parnelle, Uncle Bens et la lessive...
Elle adorait les croquettes... notamment les Friskies, plus tard les TD Diet du véto. Secouer le paquet ou bien se diriger vers l'endroit où les croquettes étaient stockées suffisait amplement pour qu'elle s'agite dans tous les sens et en quelque sorte "piaffe" d'impatience, si tant est que "piaffe" convienne pour un chat.
Rapidement, elle a également identifié la forme de ces paquets et dans sa logique Parnellienne, particulière mais parfois efficace y compris selon nos propres critères, tout paquet ayant à peu près la forme et la taille d'un paquet de croquettes a eu droit à sa plus vive attention. c'était presqu'un tour qu'on lui faisait faire en présence d'amis de passage. Je lui tendais un paquet de lessive, un paquet de riz ou un paquet de pâtes genre lustucru en lui disant "est-ce que tu aimes ça?" et hop elle se dressait sur ses pattes de derrière et agrippait l'objet, parfois tellement excitée qu'elle y plantait copieusement ses griffes.
On aurait pu faire fortune avec Parnelle, imaginez un peu le spot "Parnelle, gouttière difficile raffole d' Ariel - de Skip- de Calgon etc... car avec la lessive sa litière sent bon ou son doudou est plus doux..." pfff...
La fortune elle nous l'a donnée en affection, en tendresse et en rires...
Un instantané avec Uncle Bens:
http://parnelle.pagesperso-orange.fr/parnelle/parnelle3/images/parnelle17.jpg

Déposé par joss19 le 07/03/2012  
Merci pour Joss qui me manque tant

Déposé par AMARIE le 06/03/2012  
” La Prière du Chat”….
Ne me prends pas pour un esclave,
Car j’ai en moi le goût de la liberté.
Ne cherche pas à deviner mes secrets,
Car j’ai en moi le goût du mystère.
Ne me contrains pas aux caresses,
Car j’ai en moi le goût de la pudeur.
Ne m’humilie pas car j’ai en moi le goût de la fierté.
Ne m’abandonne pas,
Car j’ai en moi le goût de la fidélité.
Sache m’aimer et je saurai t’aimer
Car j’ai en moi le goût de l’amitié… »

Déposé par amrita le 02/03/2012  
Je suis profondément touchée par la vie que vous avez partagée avec votre Parnelle. Chatte unique, relation unique... je consonne profondément à votre vécu, à tout le bonheur qui demeure en vos coeurs de ces années de cohabitation intense...C'est une chance infinie que celle de connaître une telle relation avec un de nos amis félins... J'ai vécu cela avec mon Sweety... et je le vis encore avec un autre encore ici présent.... Tous nous marquent, mais certains, comme votre Parnelle laissent en nos coeurs une empreinte éternelle....Empreinte de vie....qui éclaire ce vide immense qu'ils laissent en nos coeurs et nos foyers...Elle est là près de vous.... et sa petite étoile brillera à jamais en vos coeurs...

Déposé par Migisa le 02/03/2012  
Histoires de Parnelle: les yeux pointés vers le ciel, la tête dans les étoiles...
Le temps passe et les souvenirs reviennent et s'amoncèlent. Je me souviens avec émotion que très tôt Parnelle s'est intéressée à ce qui se passait parfois très haut dans le ciel. La petite maison où nou habitions était proche d'un petit bois qui constituait l'extrême limite d'une forêt bien plus vaste où l'on trouve des marais.
Chaque année, à certaines périodes, nous avions la visite de busards des marais ou peut-être était-ce une autre variété qui venaient tournoyer au-dessus des champs et de la maison. Ils poussaient des cris perçants, sans doute au cours de parades amoureuses. Parnelle les a repérés très vite, elle s'arrêtait, s'asseyait et scrutait les cieux pendant quelques minutes avant de retourner à ses occupations félines.
D'autres bruits attirérent sa curiosité, l'hélicoptère de l'hôpital et parfois des avions de tourisme qui passaient un peu bas.
C'était une petite chatte curieuse de tout et je crois bien que la liberté dont elle jouissait dans un environnement très agréable a contribué à développer ses instincts, son intelligence et entretenu ses capacités sensorielles et sa mémoire.
J'y pense soudainement car dans les logements qui ont suivi, elle n'a pa eu la chance de retrouver les sensations du dehors, plus de ciel à scruter non plus...plus d'oiseaux, d'hélicos ou d'avions et pourtant, quelques années plus tard, là où nous habitons actuellement, il y a eu plusieurs fois le passage de l'hélico du CHU, nous étions à nouveau sous son itinéraire. Et quand il passait, Parnelle levait la tête en direction du plafond, cherchant sans doute un espace dans cette barrière de plâtre, un espace qui lui aurait permis de vérifier si ce qu'elle entendait correspondait bien à ce qu'elle avait vu et perçu des années auparavant. Elle avait vraiment une mémoire prodigieuse...

Déposé par Migisa le 25/02/2012  
Parnelle? quel drôle de nom pour un chat, pourquoi pas princesse ou speedounou...
ben justement elle avait aussi ces noms là mais soyons honnêtes, elle n'y répondait pas. Parnelle était bien son nom n°1 bien que Pupuce, Bébé ou encore Nounou la faisaient réagir s'ils étaient répétés plusieurs fois.
Quand nous avons décidé de prendre un chat, ma femme et moi étions des passionnés de l'Irlande. On voulait un chat tout roux, un mâle et en hommage au vert pays, on l'aurait appelé Parnell, comme feu Charles Stewart Parnell, un protestant, ardent et brillant défenseur de l'autonomie du pays au 19ème siècle.
On s'est retrouvés avec une femelle, qui n'était même pas entièrement rousse et on ne l'a jamais regretté. On a juste ajouté un"e" et hop, notre minoune si spéciale s'est retrouvé affublée d'un patronyme tout aussi spécial et pour avoir cherché sur Google, assez unique.
Des noms, elle en a eu d'autres, plein, mais c'était pour nous. vous savez ces noms idiots qu'on invente parce qu'ils font telle ou telle chose et qu'on aime s'en amuser et s'en souvenir.
Ainsi, comme elle était très rapide, très sport et se livrait à de véritables séances de défouloir dans le jardin, genre trois ou quatre tours à fond avant de grimper sur le tilleul, elle est vite devenue le MGV, Minou à Grande Vitesse...
Son humeur changeante, sa forte personnalité, il faut le dire son "mauvais caractère" parfois lui ont valu le nom indien de "Fouette de la queue" ainsi que celui plus parlant de Tyrannus.
Ses talents de chasseuse? Férocius et Prédatous...
Son appétit démesuré? Goinfros, Cochonus, Réclamous et Daffy Croquette car quand on remuait le paquet de croquettes, elle faisait autant de grabuge que Daffy et ses cousins dans l'étang...
C'était une minoune miniature alors "le p'tit minou de 3 kilos" ou plus inexplicable "le p'tit saucisson"...
Sa tendresse et l'affection qu'on lui portait ont généré des "Berlingot", "Bébénours" et autres "Petit Ioda"...
Agée, elle est devenue Mamie-Minou...
Elle ne se souciait guère de tous ces noms mais elle aimait bien qu'on lui parle doucement, alors même "tu es un adorable Petit Chameau", ça allait aussi...
La liste qui suit est rébarbative et exhaustive, je crois, d'où elle est, elle en entendra peut-être un pour qu'elle sache qu'on pense à elle, avec amour, et qu'un jour, on la rejoindra de l'autre côté du Pont de l'Arc-en-ciel.
Notre Nounouche s'appelait aussi: Mismiss, Traminou, Patapouf, Couinassou, Calimero, Minounous, Bisounours, Calinous, Nounouille, Neko, GrosNeko, Le p'tit Saucisson, Fifille, Japin, Zouzoute, Grounouflou, Crottounou, Toupie, Toupinous, Bébéminou, La Princesse aux yeux verts, le p'tit lémurien, Cacahuète, Pov'Misère, Zoupinette, Petit Clown, Japinous, le Chat d'Egypte, Conservatous, Voyouze, Griffounous, Tarzane, Pleurnichou, Moumoune, la Belle.

Déposé par Migisa le 20/02/2012  
Histoires de Parnelle: Pchiiiitt...
c'était le genre de bruit qu'elle avait en horreur... aérosol, limonade ou coca trop secoué qui se met à gicler ou pulvérisateur d'eau.
Ca avait commencé avec le FrontLine. La vie à la campagne avait ses avantages mais pour Parnelle c'était aussi l'occasion de ramasser des puces, notamment grâce aux hérissons qui campaient régulièrement dans le jardin et que mademoiselle suivait avec assiduité, mais aussi, pire encore, des tiques.
Ma femme a passé des heures carrées à la débarrasser de ses tiques avec, vous savez, ces espèces de petits crochets en plastique qu'on vend exprès. Il faut bien soulever doucement tout en tournant pour être certain de prendre la tête du parasite. Parnelle n'aimait guère ces moments-là mais comme elle avait droit à des caresses et des mots doux, elle se laissait faire sans trop bouder.
Pour les puces, c'était une autre affaire. Comme elle a souvent été malade ou accidentée au cours de ses premières années, nos vétos se chargaient de la cure de nettoyage mais entre les visites et les séjours en clinique, il fallait bien s'y coller. A cette époque -fin des années 90- le pulvérisateur Frontline avait la bénédiction de bien des vétérinaires (on est revenu depuis sur sa toxicité et son efficacité).
C'était des séances épouvantables avec notre Nounouche. Je la prenais par la peau du cou et ma femme l'aspergeait de la tête aux orteils de ce produit qui empestait une étrange odeur moitié alcool, moitié ether. Parnelle hurlait comme si on la torturait, je crois que ce n'était pas tant le produit lui-même que le fait qu'on lui fasse des misères, nous ses protecteurs, pourvoyeurs de nourriture et de caresses.
Il a vite fallu ruser car dès qu'elle nous voyait prendre le produit, elle se sauvait à toute vitesse, direction le jardin ou sous le lit. Puis ça a empiré, toujours son sens si particulier de logique parnellienne et de mémoire de chat-éléphant (façon de parler vu ses trois kilos avec le poil d'hiver), tout flacon ressemblant vaguement au tube de frontline déclenchait le sauve-qui-peut. Au fil des ans, les bruits mêmes sont devenus suspects.
Une fois la campagne abandonnée et Parnelle transformée en chatte d'appartement, nous n'avons guère eu besoin de recourir à des traitements anti-puces et pas une seule fois dans sa dernière maison. Le souvenir des pchiiiits du Frontline était pourtant bien présent dans sa mémoire. Ma femme qui se mettait du parfum, une canette de limonade qui s'ouvre et instinctivement elle reculait et fermait les yeux !!!
J'ai un peu abusé de cette trouille, quand elle était trop casse-pied à tourner autour de la bouffe ou à vouloir absolument monter sur mes genoux alors que j'écrivais, je prenais un stylo ou un capuchon de stylo, le tendais vers elle tout en faisant "pchiiiitt" et hop, elle s'arrêtait net et fermait les yeux.
Je souris en évoquant cette facette de son comportement, et en même temps, l'image très vive de Parnelle qui se matérialise dans mon esprit me remplit de tristesse. Elle me manque toujours autant, elle était si spéciale...

Déposé par Migisa le 16/02/2012  
Des regrets...
Je pense à tout ce que j'aurais pu faire et que je n'ai pas pu accomplir et je regrette...
- de ne pas avoir veillé davantage et dès le départ à son alimentation, peut-être que des produits plus frais et cuisinés par mes soins auraient eu de meilleurs effets sur ses reins plutôt que les sachets du commerce et les croquettes véto...
- de ne pas avoir pu lui offrir un bout de jardin à la fin de sa vie. Malgré quelques accidents et quelques frayeurs, Parnelle a été un chat libre pendant dix ans et elle s'est comportée en vrai félin de la savane pendant toutes ces années. Pour la préserver et nous préserver aussi, nous l'avons gardée enfermée dans les logements qui ont suivi. Ainsi, elle aura peut-être vécu plus longtemps mais j'aurais tant aimé trouver une demeure où elle aurait pu profiter d'un coin de pelouse et de haie en toute sécurité. Elle était bien avec nous mais à sa manière de renifler sous les portes ou de fixer des yeux le "dehors" à travers une fenêtre ou un vélux, je voyais bien que ça lui manquait et qu'elle éprouvait de la nostalgie...
- de ne pas avoir chercher à approfondir la ou les causes de ses crises de vomissement cycliques. Avec le docteur H., on avait exploré côté thyroide mais rien... et si ses prises de sang annuelles ne révélaient aucune anomalie, j'aurais dû insister auprés de la clinique et leur demander de pousser plus loin leurs recherches. Peut-être n'était ce pas lié à cette insuffisance rénale qui finalement s'est déclarée le 1er juillet 2011 mais peut-être aussi, ça l'était. Je ne saurai jamais et j'aurai toujours un doute...
- de ne pas lui avoir dit plus souvent que je l'aimais...
- d'avoir été "loin" d'elle dans les dernières semaines de sa vie. Trop occupé, trop stressé et elle s'en est allée avant que je puisse compenser et la retrouver pleinement...
- de ne pas l'avoir filmée, en plus des photos, j'aurais pu entretenir dans ma mémoire ses déplacements grâcieux et le son si amusant de ses miaous si nombreux et si variés... je n'en ai plus que l'écho, le souvenir que c'était spécial mais sans son et sans mouvement...
- de ne pas l'avoir allongée dans l'herbe une dernière fois avant de l'emmener à la clinique pour un voyage cette fois sans retour...
- de ne pas avoir eu la présence d'esprit de demander au docteur H. dix secondes de plus pour pouvoir l'étreindre doucement et l'embrasser encore alors que je la tenais dans mes bras et contre moi et qu'elle quittait ce monde...
des regrets...

Déposé par Migisa le 10/02/2012  
Histoires de Parnelle: L'heure du joujou
depuis ses dix ans, Parnelle s'était assagie par la force des choses d'abord puisque suite à notre déménagement elle s'est trouvée privée de jardin du jour au lendemain et puis à cause de l'âge sans doute, le corps suit moins et la sagesse vient avec, paraît-il...
N'empêche, elle avait ses petits moments d'excitation et de folie de temps en temps. L'hiver dernier -et son dernier avec nous d'ailleurs- nous l'avons surprise deux ou trois fois à courir après sa queue dans les escaliers. On lui disait "tu te rends compte, une mamie-minou comme toi qui court après sa queue comme un chaton, pssss...".
Un moment dont nous nous souviendrons toujours avec émotion, c'était "l'heure du joujou". Ca se produisait le dimanche matin en général ou alors pendants les congés. Je suis un lêve-tôt et même le dimanche, il est rare que je traine au lit après 8h. Parnelle m'attendait sur un meuble ou près de ses assiettes et jusqu'à ce que ma femme se lève, vers 10h, elle restait assez discrète et plutôt silencieuse. Mais dès que nous étions assis à la table de la cuisine pour prendre un café, elle se mettait à courir à droite à gauche, à se précipiter derrière la banquette ou sous un meuble et si je m'avançais vers elle, elle faisait semblant de me foncer dessus puis détalait pour se cacher à nouveau. Souvent, je prenais un vieux lacet (qu'on appelait son gros serpent) et lui lançait: elle lui administrait une grosse correction et le trimbalait partout dans la pièce... ça durait dix bonnes minutes.
Je crois qu'elle était heureuse qu'on soit là tous les deux, en montrant qu'aucun de nous n'allait s'absenter et que nous étions disponibles pour jouer et nous occuper d'elle, plus que d'habitude. Ce petit moment ritualisé du dimanche et d'autres matins me manque terriblement. Ca faisait partie de tous ces petits rites et manies qui fondaient une relation tout à fait unique avec cette petite chatte qui elle aussi était unique en son genre.

Déposé par Denise le 08/02/2012  
Douces pensées à votre belle Parnelle qui vivra toujours dans votre coeur. Merci pour ma chère Dujubedder

Déposé par AMARIE le 06/02/2012  
Du fond du coeur merçi pour ce bouquet de tendresse déposé pour mon PANCHO.
Les années passent mais l'amour demeure ... ceux que l'on aime ne nous quittent jamais : ils vivent dans notre coeur.
Douces caresses merveilleuse PARNELLE et amitié à ton Dieu-Papa qui nous enchante avec le récit de toutes tes aventures.

Déposé par joelle le 03/02/2012  
merci pour cette fleur à mon Poupoune - JOELLE

Déposé par Migisa le 02/02/2012  
Histoires de Parnelle: Parnelle... chat d'Egypte
les ancêtres de nos chats domestiques descendent vraisemblablement du Chat Ganté d'Egypte. Parnelle devait avoir quelques aïeuls pas trop éloignés dans sa généalogie. Je le pense à cause de sa queue pourvue des mêmes anneaux qu'on trouve chez la plupart des chats sauvages y compris le chat sauvage d'Europe, à la forme un peu plate du haut de son crâne, à son caractère parfois ombrageux qui pouvait la faire passer pour un fauve auprès de ceux qui ne la connaissaient pas vraiment...
On l'appelait en fait le chat d'Egypte à cause de son amour immodéré pour la chaleur. Tous les chats adorent la chaleur mais chez elle ça prenait des proportions invraisemblables.
Dans notre vieille maison, il y a avait sur le côté un vieil appentis dont le toit était fait de plaques de tôle. Idéal pour sécher le linge car en plein soleil, la température pouvait rapidement atteindre les 60°. Et idéal pour notre minoune qui aimait y faire la sieste lors des belles journées d'été. Elle se logeait au plus près du toit car il y avait une vieille étagère en bois qui se situait à moins de cinquante centimètres du métal. C'était hallucinant, elle y passait des heures et quand on allait la voir, une petite caresse permettait de sentir qu'elle était brûlante. Comment pouvait-elle tolérer, aimer ! une telle fournaise? Lors de la canicule de 2003, nous avons tenté de la maintenir enfermée au maximum, au moins pendant la journée...rien n'y a fait, la moindre fenêtre ou porte entr'ouverte et mademoiselle filait se faire rôtir le poil sur son étagère !!
Nous avions une cheminée aussi, un insert monstrueux double face (et heureusement d'ailleurs car c'était pratiquement la seule source de chauffage). Côté bureau, nous avions installé un vieux séche linge, vous savez, ce genre de trucs pliants à quatre sous où l'on peut loger quelques paires de chaussettes et trois t-shirts. En haut, on pouvait y étendre un drap (en le pliant en deux). Parnelle a eu vite fait de trouver ce perchoir où ses maîtres avaient placé un linge (à son attention selon elle) tout à fait confortable. En quelques mois, la partie haute du séche linge s'est transformée en plate-forme de séchage pour chats. Quelques couches de veilles couvertures pour le moelleux et la minoune pouvait revenir trempée d'une expédition nocturne sous la pluie pour une séance de séchage au feu de bois suivie d'un gros dodo, souvent les quatre fers en l'air (voir son album photo).
Les logements suivants ne lui ont pas permis de retrouver des endroits aussi plaisants (pour elle) mais elle saisissait la moindre occasion pour se bercer au soleil. Selon les heures de la journée, elle allait d'une fenêtre à l'autre pour se vautrer littéralement dans le bain de lumière et de chaleur que l'astre du jour déversait dans la maison. C'était pour elle l'occasion de se livrer à quelques voluptueux roulés boulés. Mais plus de sèche-linge, et plus de cheminée. Un poêle à bois moderne a eu droit à toute sa considération cependant, couchée devant ou derrière, elle a passé trois hivers à s'y gorger de chaleur. Mon bureau est sous les toits aussi, une petite pièce mansardée où elle aimait me retrouver.
Lorsqu'elle est tombée malade, elle est allée s'y réfugier systématiquement et ne descendait que pour boire et manger. Il a fait si chaud en juin 2011 et ça n'a pas dû arranger son hydratation vu qu'il y avait un problème d'insuffisance rénale. Si j'avais su, je lui aurais interdit l'accès, peut-être aurait-elle vécu quelques jours de plus avec nous, même si de toutes façons elle était condamnée.
Mon chat d'Egypte, ma gourmande de soleil...

Déposé par Migisa le 28/01/2012  
Histoires de Parnelle: Pas de stupeur...mais des tremblements.
Comment ai-je pu oublier ça, cette facette de sa personnalité! Ca m'est revenu il y a peu, comme dans un rêve éveillé. Oh, ce n'est pas une aventure extraordinaire comme elle en a parfois vécu, ni même une anecdote particulèrement fascinante mais elle m'est chère car je crois qu'elle est très représentative du "personnage" Parnelle.
Il m'est difficile d'écrire ces mots tant le souvenir de ses tendres tremblements évoque sa présence dans ma mémoire, avec une force visuelle intense. Je ne sais pas trop quand elle l'a fait la première fois... Dans notre bonne vieille maison de campagne, près de la cheminée, il y avait un vieux fauteuil, recouvert d'une espèce de drap coloré et orné de petites fleurs. Un jour, alors qu'on revenait de faire des courses, nous avons vu Parnelle se livrer à une nouvelle facétie, construire un nouveau rituel: elle rasait le fauteuil, comme si son derrière était attiré par l'objet, et ses pattes de derrière faisaient de petits pas de danseuse, de gauche à droite comme si elle se dandinait. Les orteils des pattes arrière étaient complétement écartés et tout en miaulant doucement, sa queue se mettait à trembloter de plus en plus fort, comme si elle était mue par du courant électrique.
Elle n'avait pas particulièrment faim, n'était pas restée seule bien longtemps et ne demandait pas à sortir. Que voulait-elle donc? Je me suis longtemps posé la question car ce petit manège (on appelait ça ses "tremblounous") s'est reproduit à de nombreuses reprises, deux à trois fois par mois pendant près de dix ans.
Ce rituel a disparu quand elle a vécu dans les deux maisons suivantes, deux logements que ni elle ni nous n'avons vraiment appréciés puis un jour, dans notre maison actuelle, c'est revenu. Le vieux fauteuil avait disparu depuis longtemps mais près de la banquette puis contre le meuble à vaisselle, elle s'est remise à se trémousser comme elle le faisait des années auparavant.
Je crois qu'elle était émue et qu'elle nous disait à sa façon, qu'elle était heureuse d'être là, avec nous. Comme je regrette de ne pas avoir filmé ce moment, elle y était si drôle et si touchante. Elle qui pouvait feuler, grogner et se déchainer, faisait soudain sa petite minoune toute soumise et toute douce. Elle nous manque toujours autant...

Déposé par AMARIE le 22/01/2012  
Un rêve parmi les étoiles
Avec une douce mélodie
Dans le noir je me fonds,
Ne regardant que les étoiles
Qui brillent, dans le noir total.
J'ouvre la fenêtre,
Le vent me caresse la peau
Il fait frissonner mon dos.
Je regarde vers le ciel
Devant ce paysage étoilé,
Une larme ne peu s'empêcher
De glisser le long de ma joue,
Elle coule jusqu'à toucher mon cou.
Parmi les étoiles, je te vois,
Tu me regardes comme la première fois,
Tu me fais signe de sécher mes yeux...
A présent je sais que la haut tu es heureuse...
Je t’aime ma PARNELLE.
* * * * * *
Ce poème a été offert à mes chiens BOUL et HELIOT par GOULOU50 maman de MURPHY.
Cat toutes ces étoiles qui brillent dans le ciel inscrivent le mot AMOUR.
Avec un grand MERCI pour ton Papa-Dieu qui sait en nous narrant toutes tes aventures nous faire sourire souvent avec des larmes dans les yeux. ANNE-MARIE.

Déposé par Migisa le 20/01/2012  
Histoires de Parnelle:
descentes en panier...
Sans pour autant nous faire tourner en bourrique, Parnelle avait tout du "tyran domestique": et que je boude si je n'ai pas ce que veux -genre les genoux- et que je miaule si on est en retard à l'heure du repas et j'en passe. Un de ses plaisirs favoris c'était la descente de meuble... en panier!
Ca lui a pris très jeune. Un jour mademoiselle n'a rien trouvé de mieux à faire que de grimper tout en haut d'une vieille armoire à linges dans la chambre, étagère par étagère et arrivée en haut elle s'est mise à miauler tout son soûl. C'était vraiment de la comédie parce qu'elle était parfaitement capable de descendre en sautant sur le sol, de bien plus haut. Je l'invitais à venir dans mes bras mais mademoiselle trouvait que les gestes de mes mains n'étaient pas assez assurés et que ce n'était pas confortable. De guerre lasse, j'ai décidé de mettre (à bout de bras) son panier à sa hauteur. Comme quelqu'un qui tâte l'eau de la piscine, elle a mis une patte puis deux, puis s'est ravisée et finalement au bout de deux à trois minutes, elle s'est installée debout, fiérement, sur ses quatre pattes, et j'ai ramené Parnelle au rez de chaussée, en bas du meuble.
En guise de pourboire pour avoir fait le garçon d'étage, j'ai eu droit à la démarche princière de la mimine qui se dandinait tout en fouettant de la queue. C'était par période mais il n'était pas rare que plusieurs jours de rang et plusieurs fois dans la journée, elle nous refasse le coup de la descente en panier, en testant les différents meubles.
Quand nous avons déménagé, les deux maisons suivantes ne lui ont pas offert la configuration nécessaire mais près de trois ans apèrs, lors du dernier déménagement, le haut du vaissellier est devenu accessible via une chaise, le bar américain et hop, chat perché.
Ca lui est revenu assez vite (toujours son étonnante mémoire) et bientôt, nous avons eu droit à de solides miaous venant des hauteurs et je me suis retrouvé vite fait de corvée de panier...
Ce panier dans lequel elle a aussi souvent dormi, je l'ai toujours, dans mon bureau et je ne m'en séparerai jamais.

Déposé par Ammonet le 16/01/2012  
Parnelle, ton papa humain nous régale avec tous les beaux souvenirs que tu lui as laissés. Je profite de ce message pour le remercier, et pour te souhaiter un doux repos de l'autre côté du Pont Arc-en-ciel. Veille sur lui de là où tu es, ainsi que sur ta maman humaine. Ils ne cesseront jamais de l'aimer.




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Oeil de coquine
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coucou!
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Total Dodo
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Parnelle maman
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Oeil de coquine
elle aimait faire sa charmeuse
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Ma plate-forme...
...près de la cheminée
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Mon fauteuil
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Un livre aussi, ça tient chaud
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Attentive? Pensive?
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sur sa plate-forme près de la cheminée
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elle adorait se glisser dans les poches en plastique
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jouer, jouer et encore jouer
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à l'aise
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Sur le toit du monde
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Nooon, pas de photo !!!
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la sieste dans l'herbe
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