Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris
Mail Privé
Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris
Carnet d'adresses
La page de Parnelle a été vue  397 028  fois.
397 028 vues
Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris
Favoris

Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris
En hommage à
Parnelle
EUROPEEN
Il est né le:--/04/1996
Il nous a quittés le:02/07/2011
 


2 personnes aiment cette page
 

Connectez vous pour poster un message, une fleur ou allumer une bougie
Votre pseudo        Mot de passe       


En hommage à Parnelle

-------------Souvenirs de Parnelle, ma princesse aux yeux verts----------------

-------------------------------------------------------------------------------

Ma belle, ma Parnelle
ma princesse aux yeux verts,
ta maîtresse et moi, nous t'adorions plus que de raison

tes beaux yeux clairs, ta frimousse et ton museau rose
tes belles moustaches blanches et dures,
ton poil soyeux et son odeur subtile
ta queue agile et ses anneaux noirs

comme nous t'avons aimée pendant ces 15 années
tu étais si jalouse, si excessive et si exclusive
tu n'aimais que nous et nous
et tu boudais si on ne t'en donnait pas assez

ton oeil de coquine
tes petits bonds dans la maison
pour échapper aux monstres imaginaires
que tu t'inventais
tes airs de sphinx, perchée sur la hauteur d'un meuble
tes câlins si intenses
tes bavardages déclinés en miaous inimitables
tes mille rituels du petit matin jusqu'à la nuit

ta confiance et ton amour dans ton regard
qui me sondait pour s'assurer que pour toi
j'étais bien le Dieu des Chats
qui veillait sur toi

Nous ne t'oublierons jamais
tellement tu as compté
ta loyauté et ton amour sans faille
ton courage dans toutes les épreuves

Tu nous manques

(Ton "Dieu-Papa", Ta "Soeur-Maman")




6 bougies

1559 Fleurs
Déposé par Arcasky
Déposé par Arcasky
❤🍀une clochette de bonheur, une de caresses, une de câlins, une de bisous, une messagère d'amour et voilà le plus beau brin de muguet ❤🍀
Déposé par Arcasky
Déposé par Arcasky
💞😺💞😺💞😺💞
Déposé par Arcasky
Déposé par Arcasky
💜☁️💜magnifique parnelle j'ai laissé mon livre pour lire ton histoire et celle de réglisse 💜☁️💜
Déposé par pacificelectric
Déposé par pacificelectric
Déposé par Arcasky
Déposé par Arcasky
💞🌸💞🌸💞doux repos magnifique princesse 💞🌸💞🌸💞🌸💞
Déposé par juliana
Déposé par juliana
Déposé par Arcasky
Déposé par Arcasky
💜🔔💜🐰💜🐣💜
Déposé par Arcasky
Déposé par Arcasky
💞🔔💞🐰💞parnelle sous les fleurs des petites souris en croquettes à partager avec tes amis 💞🐰💞🐣💞Ԃ
Déposé par Arcasky
Déposé par Arcasky
💖👼💖👼💖soit heureuse parnelle au paradis des chats 🐈 🌈 💖👼💖👼💖
Déposé par superfetatoire
Déposé par superfetatoire
Déposé par tonton
Déposé par tonton
Déposé par annie
Déposé par annie
💙
Déposé par pacificelectric
Déposé par pacificelectric
Déposé par gribouille
Déposé par gribouille
Contente de faire ta connaissance petite Parnelle, tu es très jolie, reçois plein de douces câlinettes, merci à tes gentils maîtres pour ma Mistigri
Déposé par gribouille
Déposé par gribouille
Pensée pour votre jolie Parnelle
Déposé par pacificelectric
Déposé par pacificelectric
Déposé par JHYL
Déposé par JHYL
Déposé par NOIXDECOCO
Déposé par NOIXDECOCO
Déposé par KEKER
Déposé par KEKER
Pour tes 12 ans au paradis des minous, plein de caresses douces et ces fleurs en hommage, belle princesse !
Déposé par Chantalotte21
Déposé par Chantalotte21
J'ai mis dans ce bouquet mes plus tendres bisous et caresses pour enrober ton repos éternel de douceur. 🌺 🥀 🌼


181 messages

Déposé par KIRI le 19/03/2013  
Juste de ce côté du ciel est un endroit appelé le "Rainbow Bridge".
Quand un animal meurt et qu'il a été particulièrement proche de quelqu'un ou même abandonné, celui-ci va sur le pont en arc-en-ciel.
Il y a des prés et des collines pour tous nos amis ainsi ils peuvent vivre et jouer ensemble.
Il y a abondance de nourriture, d'eau et de soleil, et nos amis ont chaud et se sentent bien.Il n'y a point de souffrance. L'amour et la lumière les accompagnent chaque jour.
Tous ces animaux qui avaient été malades et vieux sont ramenés à la santé et à la vigueur; ceux qui étaient blessés ou estropiés sont rendus entiers et forts encore, juste comme nous nous en souvenons dans nos rêves des jours et des périodes passés.
Les animaux sont heureux et contents, excepté une petite chose; il manque à chacun quelqu'un de très spécial pour lui, qu'il a dû laisser.
Ils courent et jouent ensemble, mais le jour vient où soudainement l'un d'eux s'arrête et regarde au loin. Ses yeux lumineux sont attentifs; son corps est parcouru des tremblements du désir. Soudain, il commence à courir, volant au-dessus de l'herbe verte, ses pattes le portant de plus en plus rapidement.
Vous avez été repèré, et quand vous et votre ami vous retrouvez finalement, vous vous embrassez dans une union joyeuse, pour ne plus jamais être séparés. Les baisers heureux pleuvent sur votre visage; vos mains caressent encore la tête aimée, et vous regardez une fois de plus dans les yeux de confiance de votre animal chéri, parti depuis tellement longtemps de votre vie mais jamais absent de votre coeur.
Puis vous traversez le pont en arc-en-ciel ensemble....
(traduction française de "Legend of Rainbow Bridge"
de William N. Britton
La maman de Kiri.

Déposé par Migisa le 21/09/2012  
Le docteur M. ...
le docteur M. était l'un des trois vétérinaires attitrés de Parnelle. Il ne la portait guère en son cœur à cause d'un incident particulier...
Quand elle a eu deux ans, Parnelle a eu des problèmes gastriques et digestifs curieux, à répétition: crises de vomissement, alimentation difficile et toux bizarres. Très inquiets, nous l'avons amené à la clinique trois fois de suite et à chaque fois, le diagnostic s'avérait faux ou incomplet et le traitement inefficace. Les vétos étaient perplexes voire un peu désemparés.
Lorsque nous l'avons amené la 3ème ou 4ème fois, à quelques jours d'intervalle, la situation s'était dégradée, elle ne mangeait plus et vomissait des glaires blanchâtres. Le docteur M. a pris la décision de la garder en observation, sous contrôle. Elle n'avait pas de fièvre, la prise de sang ne révélait rien d'anormal et il nous a rassurés un peu, mais en fait nous étions morts d'angoisse. Il l'a gardée trois jours et deux nuits et nous appelions deux fois par jour. Une assistante nous a alors dit au téléphone sans entrer dans les détails que Parnelle n'était pas facile à manipuler et à soigner...
Lorsque je suis allé la récupérer, nous avons su... Quand je suis entré dans la salle des cages, l'une d'elles était masquée par une grande serviette! "On lui a mis un cache parce que chaque fois qu'elle voyait un véto ou un assistant, c'était feulements, grognements et crachats !!!". Le rideau est tombé et Parnelle s'est tapie au fond de sa cage, on aurait dit un fauve acculé, la goule ouverte, le poil hérissé, lancée dans un long grondement furieux puis elle m'a vu et s'est arrêtée aussi sec, deux ou trois petits miaous plaintifs et elle a avancé vers moi en rampant. J'ai ouvert la cage, posé sa boîte et elle est entrée dedans toute soumise et toute peureuse.
"Elle a l'oreille toute griffée! Pour des tests on a voulu la prendre mais même à deux avec les gants, on n'y arrivait pas. Une vraie furie! On a utilisé le lasso et elle s'est labourée l'oreille en voulant s'en débarrasser. On s'en souviendra!!". Pauvre Parnelle. Sa réputation était faite. à chaque visite ou prise de RV, ça a été les "ah Parnelle, oh la la" pendant plusieurs années. C'était comme ça avec elle, tant qu'on était présent elle ne disait rien et se laissait faire par le(s) véto(s), elle était même très docile et venait se blottir contre nous entre chaque manip ou cherchait à regagner sa boîte, synonyme de retour à la maison MAIS si nous étions absents, elle devenait un démon incontrôlable.
La suite de ses soucis gastriques. De retour à la maison, vlan un énorme vomi tout baveux. Panique, retour à la clinique. Le docteur M. parle d'une clinique spécialisée dans une plus grande ville, à deux cent kilomètres puis suggère un test de la dernière chance, lui faire ingurgiter une espèce de pâte blanche, visible en radio et prendre un cliché toutes les dix minutes pour repérer les incidents éventuels de transit. J'ai fait l'assistant véto pendant tout un après-midi, et comme j'étais là, Parnelle était tout miel et se laissait mettre sur le dos ou sur le flanc pour les clichés. "Bon, comme c'est un peu laxatif, on va la mettre en cage une bonne heure et voir ..."
J'ai patienté puis je suis allé accompagner le docteur M. pour la délivrer. Une fois la minette dans sa boîte, il a récupéré au fond de la cage un long boudin blanchâtre qui était fait moitié de cette matière ingérée et de ... poils. En fait, depuis sans doute des semaines, elle avait eu l'œsophage et l'estomac tapissé de ses propres poils et ça l'irritait tellement qu'elle ne pouvait plus rien avaler et avait des reflux incessants. Laxatone, paraffine et beurre naturel ont pallié à cette fragilité par la suite, jusqu'à la fin de sa vie...
Le docteur M. a revu Parnelle de temps en temps, à chaque manip ou piqûre (pour ses vaccins) elle le gratifiait d'un œil sombre et d'un joli feulement, malgré ma présence "ah tu reconnais l'homme au lasso, hein?" disait-il?
Plus âgée, après ses douze ans, il l'a revue deux fois en consultation, Parnelle a été sage comme une image, "la sagesse lui est venue avec l'âge" disait-il en souriant.
Il l'aimait bien quand même. Quand elle nous a quittés, je suis allé à la clinique avec un petit mot pour tout le monde. Le docteur M. m'a accueilli, pâle, très peiné pour nous. "Elle avait un sacré caractère mais ce qui était flatteur pour vous, c'est qu'elle vous réservait toute sa tendresse". Oh que oui, ma petite diablesse aux yeux verts pouvait être la plus tendre des minounes, avec nous, rien qu'avec nous...

Déposé par juliana le 19/08/2012  
Merci d'avoir pensé à mon Perceval, il y a un mois; J'espère qu'il est heureux , où qu'il soit, avec Parnelle.

Déposé par Migisa le 13/08/2012  
Le monsieur avec qui on joue...
Quand elle était toute petite, j'ai dû la laisser, elle et sa maîtresse, pendant de longues semaines, pour un séjour à l'étranger. Je me demandais comment la mimine réagirait à mon retour car je ne l'avais connue que quatre ou cinq semaines. Me reconnaitrait-elle? Serait-elle distante? Intriguée?
Le jour de mon retour, ma femme a ouvert la porte et cette petite minoune qui avait bien poussé s'est avancée vers moi et m'a identifié aussitôt, pas de démonstration excessive mais quelques petits miaous et galopades, elle semblait satisfaite.
C'était la fin des vacances d'été et j'ai pris la décision de jouer beaucoup avec elle, histoire de compenser: cache-cache dans la maison, courses-poursuites dans le jardin, ficelle-bouchon-lancer de balle et tutti quanti et à défaut d'être ce que je suis devenu des années plus tard (son papa et son dieu) j'ai acquis rapidement le statut du "Monsieur avec qui on joue".
Un de ses moments favoris était quand je la prenais, la mettais sur le dos et lui grattait son petit bidou blanc. C'était drôle car elle semblait réagir comme un humain à qui on fait des papouilles ou des gratouilles, elle écartait les pattes de devant et de derrière au maximum et ouvrait grand la goule tout en bougeant la tête, comme si elle riait...
Ce souvenir m'est cher car ce rituel a duré jusqu'à la fin de sa vie, avec une grosse différence cependant. Une fois adulte, elle a cessé d'apprécier ces séances de gratte-bidous, quand je la prenais dans mes bras pour la mettre comme d'habitude sur le dos, elle faisait la tronche, saisissait ma main si je l'approchais de son ventre et parfois elle me mordillait voire me mordait si j'insistais...
Je l'ai donc fait moins souvent mais de temps en temps, ça me prenait et hop, Parnelle boudassait un peu et je la libérais avec un petit bisou sur la tête, ce qu'elle adorait.
Plus âgée, elle est devenue plus fataliste, elle se laissait faire avec un air du genre "ah la la, bon, si ça lui fait plaisir" et elle regardait sa maîtresse avec insistance et un autre air qui disait "tu crois que ça va être long, il est ch*** avec ça"...
Vous n'avez pas idée de combien ce petit rituel me manque en ce moment précis...

Déposé par ginginie le 12/08/2012  
Merci pour mon petit Tomy.
Tendres pensées à toi petite Parnelle et veilles bien sur ta famille qui t'aime.

Déposé par Migisa le 02/08/2012  
Nouvelle maison, nouvelle vie pour nous ma Pupuce. Le calme, un grand jardin comme tu aimais...mais tu n'es pas là avec nous pour que le bonheur soit parfait. On pense tous les deux très fort à toi, tu nous manques.

Déposé par Migisa le 10/07/2012  
Litières...
Le premier jour où nous avons eu Parnelle, nous avions oublié de nous munir d'un accessoire essentiel: un bac avec de la litière. Un bout de journal fit l'affaire pour ce petit chaton minuscule et dès le lendemain, l'erreur fut réparée... grand bac avec couvercle.
Mademoiselle était très propre, jusqu'à l'excès. On lui demandait parfois si une litière par crotte lui suffirait car une fois la chose souillée par le moindre pipi ou crottou, la visite suivante se traduisait par cinq voir dix minutes de grats-grats dans tous les sens jusqu'à ce qu'elle trouve un coin qui lui convienne. Le crissement des griffes contre le fond en plastique (très agréable quand il est deux heures du matin) signifiait clairement qu'on avait carrément négligé son hygiène en laissant deux voire trois crottes dedans.
Elle l'aimait son bac, à tel point que même par beau temps, mademoiselle revenait de son jardin et de sa campagne (plusieurs hectares pour se soulager en toute tranquillité) pour satisfaire ses besoins sur un bon lit de Catsan ou autre (selon arrivage).
Ce goût prononcé pour le moelleux de la litière n'était pas sans poser de problèmes. Notre voisin immédiat avait un bac à sable et... j'imagine très bien Parnelle la première fois: "chouette, une litière géante rien que pour moi". Notre voisin, tolérant et sympathique passa l'éponge -au sens propre et au sens figuré- et acheta une bâche.
Je ne sais pourquoi mais un jour, l'ai eu l'idée d'ôter le couvercle, sans doute pour faciliter le nettoyage, et Parnelle s'est adaptée, transformant ce couvercle posé sur le sol en abri en cas de tempête ou d'orage violent.
Elle en a eu deux litières quelque temps, lorsque nous avons habité une très grande demeure à étages...
En quinze ans, deux entorses à la propreté, une fois un gros pissou devant nous, sur le sol, car nous traversions une phase de grande tension et elle le sentait et nous le reprochait. Une autre fois, une jolie crotte posée sur un plan incliné en bois que notre propriétaire-artisan était venu installer: sa manière à elle de dire, vous n'êtes pas chez vous, barrez-vous!
Je n'ai pas eu le courage de jeter ce vieux bac vert, dont le fond est couvert de calcaire, après des années d'urée de minou déposée sur du calcaire. Il est dans le jardin, lavé par la pluie, ces souvenirs eux, sont souvent lavés par mes larmes...

Déposé par MINDY le 02/07/2012  
Belle Parnelle, quel magnifique album. Il est certain que tu as reçu l'Amour avec un grand "A". J'imagine combien tu manques à ceux qui t'ont aimée et t'aimeront toujours.
Voici une citation que j'aime particulièrement que je t'adresse avec mille et un bisous
Repose en paix belle princesse
--------------------------------------------------------------------------
A la fin, ce ne sont pas les années écoulées de ta vie qui comptent, mais la vie qui a inondé ces années (Abraham Lincoln)

Déposé par AMARIE le 02/07/2012  
Aujourd'hui, je sais que ce jour est encore plus douloureux et l'abence encore un peu plus pesante mais je crois que le dernier message de PARNELLE si elle avait pu parler aurait été celui-ci ...j'en suis sûre:
** Continues ...
oh pas sans moi ... moi je suis toujours là
invisible
mais présente
dans ton coeur
parles de moi
toujours ...
Racontes comme tu m'aimais ...comme je t'aimais,
racontes notre histoire
ainsi je continue de vivre
je t'aime mon Dieu-Papa...
je t'aime ma Soeur-Maman ... au revoir. **
En mémoire de PARNELLE
soyez forts tous les deux ... avec toute mon affectueuse amitié. ANNE-MARIE.

Déposé par Migisa le 27/06/2012  
Stanley...
Stanley c'était sa maman de substitution, sa tétine géante, son copain, son défouloir, son jouet, sa proie et peut-être bien des choses qu'elle seule connaissait.
Nous avons eu Parnelle à peine sevrée (je pense qu'elle n'avait pas tout à fait deux mois) et en voyant cette minuscule petite chatoune, nous nous sommes dits qu'en plus de notre présence aimante, une peluche, une sorte de doudou géant pour chats lui plairait. Alors, nous avons acheté Stanley au Comptoir Irlandais. Stanley était un âne... en peluche. Vous savez ces peluches d'animaux où l'on peut fourrer sa main pour en faire une marionnette.
Riche idée car Parnelle-bébé en a tout de suite fait sa maman, en piquant des roupillons de plusieurs heures la tête enfouie dans son flanc pendant plusieurs mois tous les jours. Mieux encore, elle le tétait régulièrement, à l’aine, tellement fort et tant de fois qu'au bout d'un moment, Stanley n'avait plus aucun poil à cet endroit!
Parnelle a grandi et Stanley a été un temps relégué au rang de proie. C'était assez comique car il était encore plus gros qu'elle quand elle a eu 9/10 mois et elle le trainait sur le sol du séjour, en le tenant par le cou fermement dans sa gueule et en écartant les pattes pour avancer tellement il était lourd pour elle. Elle mettait un point d'honneur à passer et à repasser devant nous pour nous montrer qu'elle était un gros lion qui avait capturé une proie impressionnante et très très puissante. Elle s'arrêtait parfois et lui fichait une terrible correction en lui mordant les oreilles et en lui labourant le ventre à coups de grats-grats frénétiques. Ça ne l'empêchait pas, une fois la séance sport terminée, de piquer un somme blottie contre lui.
Stanley était aussi mon instrument pour jouer avec Parnelle. De grosses séances bagarres! La main enfoncée dans la peluche, je "décochais" à Parnelle quelques crochets et uppercuts qui avaient le don de la transformer en furie. Heureusement que l'épaisseur de la peluche me protégeait car je pouvais voir qu'un chat, c'est un tigre miniature: crocs et griffes, elle se déchainait.
Cette peluche elle l'a délaissée un bon moment, entre ses 8 ans et ses douze ans si ma mémoire ne me trahit pas puis devenant plus vieille, plus fragile, elle s'est rapprochée de lui à nouveau. Comme chez les humains peut-être retombait-elle en enfance? On dit que vers douze treize ans, les chats commencent à être un peu plus angoissés, un peu plus peureux, je ne sais pas si c'est vrai, toujours est-il que ça semblait être le cas avec Parnelle. Au cours des deux dernières années de sa vie, elle s'est souvent endormie sur la banquette du séjour, à mi-chemin entre sa maîtresse qui se couche tôt et son maître qui travaille au premier étage...
Elle n'aimait pas être toute seule et pour nous faire savoir qu'il fallait la rejoindre, elle poussait des miaulements rauques et puissants qui avaient tout du beuglement du veau qu'on mène à l'abattoir. Je n'étais pas toujours disponible pour elle et pour qu'elle cesse au risque de réveiller sa maîtresse, elle a entendu pas mal de "bon, tu viens là-haut et tu te tais" jusqu'à "m****, la ferme Parnelle" !!! Et soudain elle s'arrêtait, intrigué j'allais jeter un œil et là, spectacle étrange et fascinant, je voyais Parnelle, juchée au-dessus de Stanley, le piétinant doucement des quatre pattes tout en lui mordillant la nuque ??? !!! Elle faisait ça quelques instants pour finalement s'endormir contre lui, comme quand elle était bébé.
Parnelle n'est plus de ce monde, ça fera bientôt un an. A côté de son urne où reposent ses cendres j'ai posé son Stanley, tout vieux, tout usé et tout fripé, pour qu'il veille sur elle, sur mon amour de chat.

Déposé par Migisa le 16/06/2012  
Ce que je vais écrire n'est pas bien gai mais alors que le temps passe, que je fais peu à peu mon deuil et que le chagrin se fait moins violent, je me sens comme porté par l'impérieux désir de dire que Parnelle m'a toujours attendu...
Ses petits c'était comme une offrande pour moi. La veille, elle avait traîné autour du lit, elle était grosse, comme si elle allait éclater et elle a cherché à se glisser dans le lit en passant sous les couvertures, quelques nons énergiques l'ont dissuadée. Le lendemain j'ai dû partir faire une course, à mon retour ma femme m'a informé que Parnelle n'était pas sortie et n'avait cessé de tourner en rond tout en miaulant de temps à autre. Et moins de 30mn après mon retour, elle commençait son travail, en me regardant à chaque fois qu'elle libérait un petit, elle semblait désorientée et en même temps rassurée par ma présence...
Le soir quand nous sortions, chez des amis ou au resto, il arrivait fréquemment qu'elle ne soit pas rentrée et nous quittions la maison en fermant tout. A notre retour, elle était toujours là, assise devant la porte ou bien on la voyait jaillir du petit appentis de jardin qu'elle aimait tant. Elle venait vers nous en miaulant quelque chose qui semblait exprimer "vous en avez mis du temps, j'aime pas être toute seule".
Lorsque les crétins de la garderie nous l'ont perdue (voir Histoires de Parnelle: Il y a 11 ans déjà... perdue, cherchée puis retrouvée...) elle a patiemment attendu qu'on vienne la chercher, planquée dans un endroit calme et relativement sûr...
Chaque fois que je me suis absenté, que ce soit pour faire des courses ou pour aller au travail, elle m'a attendu. Elle entendait la voiture arriver, quittait les genoux de mon épouse où elle avait campé plusieurs heures et se postait sur un meuble, sur la banquette et même sur le congélateur pour me faire la fête. Et son sens du temps n'était pas uniforme, elle faisait la différence entre 'court' et 'long'. Une absence d'une heure ou deux ne générait que quelques miaous, deux ou trois jours un festival de miaulements, de frottaillous et une escorte rapprochée pendant plus de 20 minutes...
Elle m'attendait pour le plaisir des genoux. Des heures couchée sur un petit bureau, près du mien, à attendre que je daigne enfin lui donner la place qu'elle convoitait sans cesse, mes genoux.
Au mois de juin 2011, j'étais occupé, stressé, peu disponible, souvent énervé. Elle le sentait sûrement mais ne se plaignait pas outre mesure, des petits regards un peu tristes et teintés de reproches parfois. Le soir du 30 juin, j'ai pensé très fort à elle car je savais que le lendemain je devais l'amener à la clinique vétérinaire et j'étais inquiet. Elle l'a senti et est venu demander son câlin qu'elle a enfin obtenu. Avec le recul, ça a été trop bref (quelques minutes) mais intense et vrai, je revois encore sa déception quand je l'ai fait descendre.
Elle m'a attendu pour mourir. Elle ne voulait sans doute pas partir seule, dans une cage de cette clinique et elle a dû lutter pendant une journée et toute une nuit pour donner l'illusion qu'elle allait mieux, pour compenser des poumons et un cœur qui étaient en train de lâcher. Je revois sa frimousse éclairée, pleine de bonheur quand je suis entrée dans la salle pour la reprendre, son calme quand je l'ai prise dans mes bras pour la mettre dans sa boîte et la ramener une dernière fois dans sa maison, pour qu'elle nous sente encore, sa maîtresse et moi dans cette demeure qu'elle a bien aimée. Après, elle s'est effondrée et il a fallu retourner aux soins, en vain...
Elle m'attend je crois, là où elle est. J'irai un jour, moi aussi, de l'autre côté et j'espère bien retrouver sous une forme ou sous une autre cette minouche exceptionnelle qui m'a tant donné et que j'ai aimée profondément...

Déposé par Migisa le 03/06/2012  
Histoires de Parnelle: Le Docteur Cocotte...
C’était le docteur B. en fait, le plus âgé des trois vétérinaires qui ont eu à s'occuper de Parnelle. Notre minoune a eu bien des misères pendant sa courte vie de chat et nous l'avons amené à la clinique plus de cinquante fois dont près de vingt au cours des 4 premières années de son existence.
Le docteur B est vite devenu le docteur "Cocotte" car chaque fois qu'il sortait Parnelle de sa boîte, il lui disait "allez viens par-là Cocotte". Avec lui, elle ne bronchait pas, elle était tout sucre et tout miel, c'en était drôle car non seulement il fallait user de mille ruses pour l'emmener chez le véto mais la soigner était un exercice assez éprouvant (ce sera l'objet d'une ou plusieurs autres histoires). Il avait une espèce d'autorité naturelle, c'était un véto de la vieille école, très passionné et très attaché aux animaux qu'il soignait.
C'est lui qui l'avait sauvée de son accident au poumon (voir "Parnelle, mère courage II") et peut-être en gardait-elle un souvenir empreint de crainte respectueuse. Toujours est-il que terrée au fond de sa boîte, elle se laissait attraper par lui et ensuite d'une main sûre et ferme, il l'auscultait, lui prenait la température, lui injectait tel ou tel produit sans qu'elle n'émette la moindre protestation. Chaque fois qu'il s'absentait pour aller chercher quelque chose, elle venait se blottir en rampant contre sa maîtresse ou moi et quand la visite était terminée, la boîte dans laquelle il avait été si difficile de la faire rentrer devenait un havre où elle se réfugiait vite fait, flairant le retour vers la maison...
A l'aller, c'était une autre affaire. Très vite, il a fallu apprendre à sortir la boîte au dernier moment. Le simple fait de la changer de place une ou deux heures avant et hop, garanti, elle filait et on ne la revoyait pas de la journée. Une autre fois, précaution prise, la porte d'entrée étant fermée, elle trouva le moyen d'aller se planquer dans le sommier, sous le matelas... impossible de la déloger = rendez-vous annulé ! On avait l'air fin au téléphone, expliquant au bon docteur que Parnelle ayant senti le coup venir, s'était mise hors de portée...
Il a fallu faire attention à notre langage par la suite. Nous avions beau être très prudents (entrée fermée, chambre inaccessible) elle était à l'écoute et très observatrice et tous les "bon, faut y aller", "on emmène le minou" ou autres "bon, on y va" la faisaient immanquablement détaler, et alors pour la coincer, c'était une vraie corrida. Je pense vraiment qu'elle identifiait ces petites phrases et pas seulement notre agitation et nos préparatifs pour aller chez le véto car les formules en question se sont avérées fort utiles par la suite. Chaque fois que nous avions besoin qu'elle s'éloigne de la porte (arrivée d'une personne inconnue, départ pour les courses ou pour une sortie etc...) un petit coup de "bon, on emmène le minou" ou "on va voir le docteur Cocotte" et zou, elle allait se planquer !!
Quand le docteur Cocotte a pris sa retraite il y a cinq ans, nous lui avons fait une petite lettre avec une photo de Parnelle, pour le remercier de l'avoir sauvée quand elle n'avait que treize mois. Quand notre pupuce nous a quittés l'été dernier, nous en avons fait une autre, plus longue, plus triste. Il nous a répondu, il se souvenait bien de cette petite chatte au "caractère bien trempé"...

Déposé par Migisa le 25/05/2012  
histoires de Parnelle...Nous étions les grands minous...
c'est ce que nous devions être pour Parnelle. On lui disait souvent en tout cas. Entre sa maîtresse "câlins" et son "papa protecteur", elle avait tout du bébé minou, même à quatorze ans passés...
Et je crois bien que c'était vrai, à l'exception de quelques rares occasions où c'était elle qui voulait nous "apprendre" et nous "montrer" des trucs (comme la nuit où elle nous a ramené une souris vivante pour voir si on chassait bien !!!) elle s'évertuait à nous imiter et à nous suivre partout et en tout.
Ca allait jusqu'aux toilettes (la litière des grands minous!), puisque non seulement elle s'évertuait à vouloir y rentrer quand on était dedans, mais elle explorait le bord de la cuvette en se demandant comment on s'y prenait. Une fois, elle est même montée sur les genoux de ma femme pendant...euh...enfin, vous m'avez compris.
Le plus flagrant, c'était avec la bouffe! Il fallait qu'elle goûte à tout ce qu'on consommait et effectivement, ça lui plaisait la plupart du temps. Les fruits en revanche généraient chez elle réprobation, frustration et dans sa petite tête de minou, avec sa logique parnellienne, ça devait chauffer dur. Elle venait renifler, l'acidité la faisait reculer puis sidérée elle nous regardait consommer ces choses. Parnelle faisait une tronche épouvantable: renfrognée, mécontente et tendue. "Suis-je vraiment comme eux?" "Sont-ils des grands minous?" "Les grands minous peuvent donc manger ces trucs-là?" "Quand deviendrai-je un grand minou?"...
Ces moments où on lui parlait beaucoup (et on riait beaucoup à cause de son attitude) sont partis avec elle, c'est bien dur...

Déposé par Migisa le 16/05/2012  
Le jour où elle est arrivée...
Si nous avions eu de la chance, nous aurions fêté les 16 ans de Parnelle fin avril. Hélas... je suis très triste mais plutôt que de sombrer dans la mélancolie, je préfère me souvenir du moment où elle est entrée dans notre vie, pour quinze ans de bonheur et d'affection réciproque.
Nous voulions un chat roux, un mâle et tandis que nous savourions une semaine de vacances à Guernesey, l'idée que quelque part une chatte portait le minou que nous allions prendre en juin faisait son chemin. Nous avions repéré une annonce vers Pâques et nous avions promis de visiter ces gens qui avaient posté dans le journal un habituel "donne chatons contre bons soins...".
Un matin de juin, on nous a fait savoir que c'était ok pour la visite et nous nous sommes empressés d'aller en voiture voir ce minou qu'on nous avait présenté comme étant un beau rouquin. Les jeunes gens qui nous attendaient avaient bien préparé leur coup pour nous attendrir. La bête n'était pas franchement rousse et avait tout l'air d'être une femelle mais ils avaient pris soin de la mettre toute seule sur un lit immense.
A la vue de cette petite crevette qui couinait en se déplaçant maladroitement sur cette grande couche, ma femme a tout de suite craqué. J'ai eu un instant d'hésitation car elle ne correspondait pas à nos critères mais ça n'a duré qu'une fraction de seconde. Adoptée... et je ne l'ai jamais regretté!
Dans notre précipitation, nous n'avions pas pensé à demander quel jour elle était née exactement. Quelque part entre le 20 et le 30 avril 1996 très certainement. Elle était tout juste sevrée (à peine) et vraiment minuscule, elle tenait dans la main de mon épouse !!
Notre impatience et notre insouciance ne s'arrêtait pas là, nous n'avions même pas pensé à prendre une litière et de quoi manger !! Arrivés à la maison, elle a eu droit à un peu de steak haché écrasé dans du lait et elle a dévoré sa petite ration avec bon appétit. Ensuite, on l'a placée sur le sofa, ronrons et reniflous de long en large puis au bout de dix minutes, des miaous aigus genre pleurs qui laissaient entrevoir une grosse envie. Zut! On n'a pas pris de litière, vite, un journal fera l'affaire. J'ai déposé Parnelle dessus, quelques gratgrats avec les pattounes et hop, un bon pissou...
De retour sur la banquette, elle a piqué un roupillon qui a bien dû durer quatre heures. Au réveil, grosse panique pour descendre du sofa, il a fallu l'aider! Et mademoiselle, prudemment s'est mise à explorer son domaine.
Nous avons craqué dès la première nuit. Au départ, on devait être fermes "pas question qu'elle dorme avec nous sur le lit" mais après une demi-heure de miaulements désespérés, elle était entre nous deux et - à l'exception de quelques fugues volontaires ou non- elle a campé là toutes les nuits qui ont suivi...
Le lendemain, je suis revenu tel un roi mage, les bras chargés de croquettes, sachets, panier, boîte de transport et ... une peluche. On s'était dit qu'à peine sevrée et privée de maman, une "maman de substitution" serait la bienvenue. Cette peluche fera l'objet d'une histoire spéciale car elle s'en est servie -de manières différentes- tout au long de sa courte vie de chat.
Les jours ont passé, et ça a été le temps des premières sorties, avec nous, dans le jardin. Ça bouge, ça chatouille, ça bruisse et il y a des bzz un peu partout, quelles merveilles... le reste est ou plutôt sont d'autres histoires.
Comme j'aimerais remonter le fil du temps, et revoir ma petite puce tout bébé. Devenue mamie-minou, il nous arrivait encore de l'appeler bébé.
Quelques clichés de Parnelle en ce temps-là. Ça ne paye pas de mine, mais c'est du provisoire car je referai son site et les galeries cet été.
http://parnelle.pagesperso-orange.fr/parnelle/petite/index.html

Déposé par Migisa le 10/05/2012  
C'était une gourmande invétérée...
Ça a commencé presque tout de suite, quand Parnelle n'était encore qu'un chaton minuscule. Lorsque nous étions assis sur la banquette, la moindre friandise qui circulait éveillait sa curiosité et son désir d'y goûter: chocolat, glaces, biscuits, brioches, tout ce que ma femme et moi pouvions grignoter en regardant la télé ou un film.
Avec le recul, je pense que toute sa vie elle a dû avoir des problèmes avec son appareil digestif car elle avait sans cesse la fringale. Ce qui me fait dire ça, c'est que non seulement elle s'est comportée en chasseuse de choc, capturant et dévorant souvent tout ce qui bougeait, rampait ou volait mais aussi son parcours médical. Elle vomissait plus que d'ordinaire, les chats se "purgent" dit-on et il n'est pas rare de trouver de temps à autre dans le jardin ou la maison des traces de ces renvois mais chez elle, c'était assez fréquent et abondant et ça s'est aggravé au cours des trois ou quatre dernières années de sa vie.
Vers l'âge de six ans, elle a fait un épisode pénible (elle ne pouvait plus rien boire ni manger sans vomir) avec des séjours successifs en clinique, elle a été soignée sans que les vétos puissent établir une pathologie précise. Des années plus tard, vers ses douze ans, alors que la recherche de nourriture tournait à l'obsession, un de ses docteurs explora sans succès la piste d'un dérèglement thyroîdien...mais je m'égare et je consacrerai un autre post à ses soucis de santé et son historique clinique.
Les gourmandises donc... vaste programme et menu à rallonge. Ça pouvait être aussi bien une grosse araignée sortie de sa cachette un jour de grosse chaleur qu'un petit bout de biscuit. Dans sa dernière demeure, elle prit très vite l'habitude d'occuper une position stratégique au cours de nos repas. Assise sur le bar américain, juste à côté de notre table, observant et épiant le moindre de nos gestes.
Elle apprenait très très vite et selon ce qui se présentait, ses réactions variaient et en disaient long sur son envie. Ainsi, la boîte à fromages est rapidement devenue la boîte aux trésors, dès que je la sortais du frigo, elle se levait, s'agitait puis descendait vers son assiette dans l'attente de quelques succulentes lichettes. Elle avait un faible pour les fromages de brebis, roquefort inclus, sans doute les trouvait-elle plus goûteux mais une boulette de Vache qui Rit ou de gruyère lui convenaient bien également.
Le paquet de beurre était encore plus populaire et déclenchait de nombreux miaous et encore plus de mouvements. Enfin, comme elle était fine observatrice, à la façon que j'avais sans doute de positionner mes mains (ou bien lisait-elle mes pensées??) elle anticipait le moment où prenant couteau et fourchette j'allais lui découper quelques morceaux de poulet, de jambon ou de mon escalope de veau... Tous ses aliments avaient pour elle (enfin pour nous en fait) des noms idiots le "pouletus", le "jambonus", le "naourt" et autres bêtises.
Elle adorait les glaces et tournait sans cesse autour de mon épouse jusqu'à ce que de guerre lasse, elle lui fasse lécher un peu de vanille ou de chocolat blanc. Elle était très déçue lorsque la glace était un sorbet ou une glace à l'eau saveur citron ou orange. L'acidité sans doute... mais il fallait qu'elle renifle au moins pour être bien sûr que cet objet ayant la même forme et la même fonction (être dégusté par sa maîtresse) n'était cette fois pas comestible comme la vanille ou le chocolat. Elle boudait dans ces cas-là en faisant sa tête de ronchon.
Son attirance pour nos aliments de confort et petites gâteries réservait quelques surprises. Un jour ma femme a laissé traîner sur la table une barre de pâte d'amande. C'était il y a longtemps, Parnelle devait avoir deux ans à peine et nous n'étions pas encore convaincus de sa vorace gourmandise ou de sa gourmande voracité. De retour du jardin, la barre de pâte d'amande bien épaisse et bien verte avait diminué de moitié et Parnelle, assise au pied de la petite table, se léchouillait les pattes et les babines d'un air satisfait...
Je doute que la pâte d'amande fasse partie des recommandations diététiques du chat, nous avons donc été plus prudents par la suite.
Je raffole du lait concentré et j'en consommais des tubes entiers chaque semaine. Bien évidemment, mademoiselle observant son maître porter ce gros machin à sa bouche, elle a fini par se dire "et moi, et moi, et moi...". La petite gougoutte de lait concentré sur le doigt est donc devenue une friandise occasionnelle. Mais j'avais intérêt à en consommer en douce et en cachette car la minoune en aurait bien pris davantage. Chaque fois que j'ouvrais le placard aux sucreries, elle accourait et contrôlait pour voir si je prenais ou non un de ces tubes délicieux.
Ah, elle adorait la soupe aussi, surtout le velouté Knorr aux carottes et à la crème fraîche. Il fallait qu'elle inspecte et vérifie tout ce qu'on mangeait et avec elle, pas besoin d'aspirateur de table, pas une miette de pain n'échappait à sa petite langue râpeuse avec laquelle elle aimait tellement recueillir sur le bout de mon doigt sa petite lichette de yaourt, de beurre ou de lait concentré.
Ma petite gourmande me manquera toujours et je ne sais pas si un jour je me remettrai vraiment au lait concentré. J'en ai bien repris quelques fois mais sans elle pour m'espionner puis passer au rituel du "bon, rien qu'une goutte, allez viens sur la banquette etc...", je n'ai plus trop le cœur à ça...

Déposé par Migisa le 05/05/2012  
Histoires de Parnelle...
Objets de curiosité et d'angoisse...
face à certains objets familiers, les chats ont chacun des réactions différentes, selon leur tempérament, leur caractère... Parnelle n'échappait pas à la règle. D'une manière générale, elle était à la fois très curieuse mais aussi extrêmement conservatrice, tout nouvel objet ou bien tout objet déplacé avait droit à une inspection minutieuse. Quelques souvenirs en vrac:
- Miroir et images: ça l'a intéressé très peu de temps. Nous avions une vieille armoire dont la porte centrale était pourvue d'un grand miroir. L'armoire était très délabrée et bien vite, cette porte avec glace s'est retrouvée démontée et posée contre un mur, à hauteur de chat. Parnelle était encore petite (quelques mois) et bien sûr elle a vu son image dans le miroir. Pas de crise, ni d'attaque, mais une inspection en régle: mettre le museau, poser sa patte sur la vitre, observer et faire le tour. Elle est restée dix bonnes minutes la première fois puis ça s'est fortement réduit pour se limiter à un petit coup d'oeil derrière histoire de bien vérifier.
Ce qui est drôle c'est qu'elle a eu la même attitude avec la télé. Lorsqu'elle a vu les images, elle est passée derrière pour voir si il y avait quelque chose, a répété cette manoeuvre trois ou quatre fois et s'est par la suite complétement désinteressée de cette boîte à images. A un "détail" près, télé allumée = maitres assis et disponibles ==> genoux confortables.
- l'aspirateur: je crois que c'est le cas pour beaucoup de chats, elle en avait une peur bleue et détalait chaque fois qu'on le mettait en route ou simplement quand on le sortait.
- Le parapluie: un jour de forte pluie, j'avais laissé le parapluie grand ouvert à même le sol. Parnelle est rentrée du jardin et là ça a été l'émeute. Le gros dos, la queue quadruplant de volume, elle a mis cinq bonnes minutes à approcher la "chose" en procédant par paliers du style "trois pas en avant, deux pas en arrière" et en sursautant à chaque bruit extérieur tellement elle était tendue ! Elle a gardé un certain souvenir de cette rencontre avec ce monstre effrayant, c'était un parapluie noir et donc tout objet un tant soit peu volumineux (sac, poche, panneau...) de couleur noire ou très sombre a eu droit par la suite au même traitement, pendant quelques secondes du moins...
- le téléphone: entendre une voix humaine s'échappant d'un combiné était un phénomène qui l'agaçait au plus haut point. Si on décrochait et qu'elle était près de nous, elle faisait sa tête de "cochon" (gros yeux, expression ronchon...) rien qu'en entendant la voix du correspondant quel qu'il soit et si on lui tendait le combiné pour qu'elle écoute, vlan, deux ou trois bons coups de patte sur le combiné avant de s'en aller, parfois en feulant. Un jour, sa maîtresse étant à l'hôpital, j'ai eu l'idée de lui mettre le combiné à l'oreille pour qu'elle l'entende l'appeler par son nom "Parnelle! Parnelle!". Oumph, mauvaise idée, c'est moi qui ait reçu les coups de patte !! Comportement surprenant mais c'était aussi étrange que drôle, comme souvent avec elle...

Déposé par MICHKIMOUCHE le 03/05/2012  
merci de toujours penser à ma daisy..... le temps passe et ma douleur reste toujours identique, je voulais prendre un chat à la SPA mais j'ai peur car je sais que je ne retrouverai jamais plus cet amour cet complicité, ce tout, qu'elle ma donné durant ces 12 années, ce sera un autre amour sans doute mais j'ai ce sentiment etrange qui me retient.... grosse papouille à parnelle.....

Déposé par AMARIE le 02/05/2012  
** Un brin de muguet ... un mois de bonheur,
Un bouquet pour toute une année.
Un brin de tendresse ... un bouquet d'amour,
A toi ma PARNELLE pour l'éternité ... **

Déposé par Migisa le 02/05/2012  
Nous aurions tant aimé pouvoir fêter un anniversaire de plus avec toi ma puce. Tu aurais eu seize ans fin avril.
N'empêche, avec un demi-poumon en moins, tu t'es bien défendue avec la vie, 15 ans avec ton handicap c'est comme si tu avais vécu plus de dix-huit ans. Tu nous manques.

Déposé par Migisa le 28/04/2012  
Histoires de Parnelle:
La tempête...
Tout le monde s'en souvient sûrement. C'était en 1999. Une tempête d'une rare violence qui fit beaucoup de victimes et d'énormes dégâts, notamment dans l'ouest de la France.
Je ne me rappelle plus très bien mais il me semble que c'était le lendemain ou le surlendemain de Noël. Les services météo avaient prévenu, il y aurait des rafales à plus de 160km/h même à l'intérieur des terres. J'avais passé la journée à tout ranger dans le jardin, puis, le soir approchant, j'ai fermé tous les volets. Parnelle avait été privée de sortie et curieusement -ou bien pressentait-elle quelque chose?- elle n'a pas cherché outre mesure à demander à sortir...
Elle avait un peu plus de trois ans à l'époque et bien qu'elle ait essuyé quelques grains -orages violents, fortes pluies- ce qui allait se passer était inédit pour elle comme pour nous. Lorsque le vent s'est levé, elle a commencé à tourner dans la maison, elle était tendue et inquiète. Ma femme s'est couchée, j'ai suivi et Parnelle nous a rejoints mais lorsque les rafales de plus en plus violentes ont commencé à faire trembler la maison, elle a déguerpi.
Je me suis levé et l'ai trouvée blottie contre la banquette du séjour, au ras du sol. J'ai regardé par la fenêtre et c'était un spectacle d'apocalypse: le ciel était noir, les buissons et les arbres courbaient l'échine et le vent charriait dans le jardin tout ce qu'il avait pu trouver sur son passage, poches en plastique, papiers et autres déchets de petite taille...
Je me suis retourné et ... plus de Parnelle!? J'ai fouillé toutes les pièces, rien! Elle n'avait pas pu sortir car tout était verrouillé et fermé. C'est là que je me suis souvenu d'avoir laissé dans un coin du séjour le couvercle de sa litière. Lorsque je m'en suis approché, j'ai vu ma minoune en sortir tout doucement presqu'en rampant, elle miaulait plaintivement et était complétement terrorisée. Je l'ai prise dans mes bras et me suis installé sur la banquette.
Elle s'est lovée sur mes genoux, en regardant en direction des volets fermés, de la porte.
Chaque fois qu'une bourrasque plus violente que les autres claquait contre la bicoque, elle descendait et allait se réfugier ventre à terre dans son abri anti-atomique pour en ressortir quelques instants après pour regagner mes genoux. Ce manège a duré plusieurs heures, le temps de la tempête... Lorsque les cieux ont cessé d'être en colère, elle m'a suivi dans la chambre et s'est endormie avec nous, bien installée sur le lit.
Je crois que cet épisode a été un des éléments qui a contribué à ce qu'elle me regarde et me considère comme une sorte de protecteur. Chaque fois que ça allait mal (et elle en a eu des histoires et des misères) c'est vers moi qu'elle venait chercher refuge et protection. Son étonnante mémoire s'est par la suite manifestée bien des fois. Quand elle rentrait à la maison précipitamment alors que la météo avait annoncé de sérieux coups de vent, c'était l'assurance pour nous que Météo-France ne s'était pas trompé et quand ça soufflait fort, elle allait se caler contre la banquette puis cherchait mes genoux.
J'espère que là où elle est, mon amour de chat vit au beau fixe dans un monde peuplé de souris et de lapins...




L'Album photo contient 45 photos
Highslide JS
Oeil de coquine
Highslide JS
coucou!
Highslide JS
Total Dodo
Highslide JS
Parnelle maman
Highslide JS
Oeil de coquine
elle aimait faire sa charmeuse
Highslide JS
Ma plate-forme...
...près de la cheminée
Highslide JS
Mon fauteuil
Highslide JS
Un livre aussi, ça tient chaud
Highslide JS
Attentive? Pensive?
Highslide JS

sur sa plate-forme près de la cheminée
Highslide JS

elle adorait se glisser dans les poches en plastique
Highslide JS

Highslide JS

jouer, jouer et encore jouer
Highslide JS
à l'aise
Highslide JS
Sur le toit du monde
Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS
Nooon, pas de photo !!!
Highslide JS

la sieste dans l'herbe
Retourner en haut