Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris
Mail Privé
Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris
Carnet d'adresses
La page de Parnelle a été vue  397 079  fois.
397 079 vues
Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris
Favoris

Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris
En hommage à
Parnelle
EUROPEEN
Il est né le:--/04/1996
Il nous a quittés le:02/07/2011
 

aucune bougie


2 personnes aiment cette page
 

Connectez vous pour poster un message, une fleur ou allumer une bougie
Votre pseudo        Mot de passe       


En hommage à Parnelle

-------------Souvenirs de Parnelle, ma princesse aux yeux verts----------------

-------------------------------------------------------------------------------

Ma belle, ma Parnelle
ma princesse aux yeux verts,
ta maîtresse et moi, nous t'adorions plus que de raison

tes beaux yeux clairs, ta frimousse et ton museau rose
tes belles moustaches blanches et dures,
ton poil soyeux et son odeur subtile
ta queue agile et ses anneaux noirs

comme nous t'avons aimée pendant ces 15 années
tu étais si jalouse, si excessive et si exclusive
tu n'aimais que nous et nous
et tu boudais si on ne t'en donnait pas assez

ton oeil de coquine
tes petits bonds dans la maison
pour échapper aux monstres imaginaires
que tu t'inventais
tes airs de sphinx, perchée sur la hauteur d'un meuble
tes câlins si intenses
tes bavardages déclinés en miaous inimitables
tes mille rituels du petit matin jusqu'à la nuit

ta confiance et ton amour dans ton regard
qui me sondait pour s'assurer que pour toi
j'étais bien le Dieu des Chats
qui veillait sur toi

Nous ne t'oublierons jamais
tellement tu as compté
ta loyauté et ton amour sans faille
ton courage dans toutes les épreuves

Tu nous manques

(Ton "Dieu-Papa", Ta "Soeur-Maman")




0 bougie

1559 Fleurs
Déposé par Arcasky
Déposé par Arcasky
❤🍀une clochette de bonheur, une de caresses, une de câlins, une de bisous, une messagère d'amour et voilà le plus beau brin de muguet ❤🍀
Déposé par Arcasky
Déposé par Arcasky
💞😺💞😺💞😺💞
Déposé par Arcasky
Déposé par Arcasky
💜☁️💜magnifique parnelle j'ai laissé mon livre pour lire ton histoire et celle de réglisse 💜☁️💜
Déposé par pacificelectric
Déposé par pacificelectric
Déposé par Arcasky
Déposé par Arcasky
💞🌸💞🌸💞doux repos magnifique princesse 💞🌸💞🌸💞🌸💞
Déposé par juliana
Déposé par juliana
Déposé par Arcasky
Déposé par Arcasky
💜🔔💜🐰💜🐣💜
Déposé par Arcasky
Déposé par Arcasky
💞🔔💞🐰💞parnelle sous les fleurs des petites souris en croquettes à partager avec tes amis 💞🐰💞🐣💞Ԃ
Déposé par Arcasky
Déposé par Arcasky
💖👼💖👼💖soit heureuse parnelle au paradis des chats 🐈 🌈 💖👼💖👼💖
Déposé par superfetatoire
Déposé par superfetatoire
Déposé par tonton
Déposé par tonton
Déposé par annie
Déposé par annie
💙
Déposé par pacificelectric
Déposé par pacificelectric
Déposé par gribouille
Déposé par gribouille
Contente de faire ta connaissance petite Parnelle, tu es très jolie, reçois plein de douces câlinettes, merci à tes gentils maîtres pour ma Mistigri
Déposé par gribouille
Déposé par gribouille
Pensée pour votre jolie Parnelle
Déposé par pacificelectric
Déposé par pacificelectric
Déposé par JHYL
Déposé par JHYL
Déposé par NOIXDECOCO
Déposé par NOIXDECOCO
Déposé par KEKER
Déposé par KEKER
Pour tes 12 ans au paradis des minous, plein de caresses douces et ces fleurs en hommage, belle princesse !
Déposé par Chantalotte21
Déposé par Chantalotte21
J'ai mis dans ce bouquet mes plus tendres bisous et caresses pour enrober ton repos éternel de douceur. 🌺 🥀 🌼


181 messages

Déposé par Migisa le 14/01/2012  
Histoires de Parnelle: les fourmis
La petite maison dans laquelle nous avons été si heureux avec Parnelle pendant les dix premières années de sa vie n'était pas parfaite. Il y avait quelques points embêtants. Quelques? des centaines, des milliers... je veux parler des fourmis.
La demeure était très vieille et bâtie sans vide sanitaire, à même la terre battue. Chaque été nous avions droit à l'irruption par le sol de colonies entières. Quand c'était calme, il y en avait toujours quelques unes qui traînaient en quête de nourriture. L'assiette de Parnelle (oui, oui, elle avait sa vaisselle) était bien sûr une cible de choix et la Miss avait horreur de ça.
Lorsqu'elle rentrait de ses expéditions, hop, direction l'assiette histoire de reprendre des forces. Je voyais tout de suite à son attitude que quelque chose n'allait pas. Dressée sur ses quatre pattes, presque comme un chien en arrêt, elle regardait fixement le sol avec ce que j'appelais sa tête de ronchon: l'air agacé, l'oeil un peu féroce, les oreilles dressées...
Il me fallait parfois plusieurs minutes pour repérer les et en fait souvent l'unique fourmi qui avait osé s'approcher de sa nourriture, je chassais la bestiole d'un coup de doigt (car l'écraser était notoirement insuffisant pour décrisper la minoune) et Parnelle inspectait soigneusement le tour de son assiette en tournant la tête pour bien balayer des yeux le pourtour, puis elle consentait à manger, comme un cochon d'ailleurs...
Ca ne s'est pas reproduit dans les deux maisons qui ont suivi mais dans sa dernière demeure, celle que nous occupons actuellement, elle m'a refait une fois le coup de "Papa, il y a une bête qui louche sur ma soupe", c'était une espèce de minuscule je-ne-sais-trop-quoi, noir et de la taille d'une fourmi... Parnelle avait beau être une chasseuse de choc, elle était délicate :)

Déposé par Migisa le 07/01/2012  
Histoires de Parnelle: eau de chavel?
ça a commencé il y a longtemps, Parnelle était toute jeune, deux ans? peut-être un peu plus...
je venais juste de passer un coin du sol du séjour, particulièrement sale, avec de l'eau de javel. Le temps d'aller dans le bureau chercher je ne sais plus quoi et quand je suis revenu, mademoiselle était allongée sur le sol encore humide à l'endroit même où j'avais lavé, en se tordant dans tous les sens, comme si elle était en chaleur !! Elle s'était mise sur le dos, se frottait contre les dalles (de la vieille tomette) et faisait des roulé-boulé, visiblement en pleine extase. Quelle droguée !!
Elle adorait sentir l'eau de javel et ne perdait pas une occasion pour y mettre le nez et se rouler dedans. Comme il y a du chlore dans ce produit, on s'est dit qu'il convenait d'avoir l'oeil mais il lui arrivait bien souvent de tromper notre vigilance: du linge étendu trop bas, une porte mal fermée et voilà, on la retrouvait dans tous ses états. Elle savait qu'on ne voulait pas qu'elle fasse ça et lorsqu'on arrivait pour la faire partir, elle faisait mine de s'éloigner puis revenait brusquement pour machouiller le linge ou bien sniffer un bon coup puis détalait en fouettant la queue... elle était facétieuse, je l'appelais mon petit clown...

Déposé par Migisa le 01/01/2012  
c'est une nouvelle année qui commence...sans toi. Pour la première fois depuis bien longtemps, tu ne seras pas là pour égayer notre maison de ta précieuse présence. Je t'aime ma nounouche, tu nous manques tellement à tous les deux. Nous souhaitons ardemment te retrouver un jour, au Pont de l'Arc en Ciel...

Déposé par AMARIE le 24/12/2011  
*** Petite étoile dans le ciel belle et merveilleuse PARNELLE tu brilles et ta lumière illumine nos rêves.
Que cette magie de Noël soit pour ton "Dieu-Papa"et ta "Soeur-Maman" l'aube d'une année de paix, de sérénité et de mille bonheurs ***

Déposé par Migisa le 21/12/2011  
histoires de parnelle: Ombres chinoises...
Si la présence de Parnelle à chaque coin de la maison s'estompe peu à peu, ce qui n'est pas forcément un mal car ces espèces de "flashes" ont été et sont encore source de chagrin et de souffrance, j'ai en revanche plein de souvenirs et d'anecdotes qui remontent à la surface...
J'ai déjà narré quelques épisodes qui montrent clairment que notre minoune était -comme dit Nicole- capable de conceptualiser, d'associer des évenements entre eux et d'en tirer certaines conclusions.
Celle-ci est aussi très révélatrice: Parnelle était jeune, elle devait avoir dans les deux ans, elle avait pris depuis des mois l'habitude d'attendre que nous soyions tous les deux au lit pour nous rejoindre et s'installer sur nos pieds ou entre nous. Nous avions une lampe de chevet placée légérement en arrière du lit et un soir, par le plus grand des hasards, je me suis rendu compte qu'on voyait les ombres de nos mains sur le mur opposé et...que Parnelle observait ça avec intérêt. Ni une ni deux, je pris la décision de lui offrir de bonnes séances animées: ma main gauche à la poursuite de ma main droite façon renard et poule ou chat et souris, bonds, courses et plongeons et j'en passe. Ca l'excitait drôlement, elle se dressait sur le lit et suivait les oreilles dressées, aux aguets, un soir, elle est même descendue du lit et a filé vers le mur pour y poser ses pattes dans l'espoir de capturer ces étranges créatures sombres...
Mais voilà, au cours d'une séance, ma femme et moi-même avons dû ricaner trop fort, ou bien nous avons fait un autre bruit ou un mouvement qui a attiré son attention et elle m'a vu, en pleine action, les mains levées, les doigts en train de donner forme et vie aux ombres chinoises sur le mur. Ca a été la fin des séances de cinéma muet, j'ai bien essayé quelques fois encore mais dès qu'elle voyait des formes s'agiter sur le mur, elle se retournait, me regardait avec une expression qui semblait dire "tu me prends pour une gogole?" et se mettait en sphinx d'un air agacé ou blasé, selon son humeur...
J'avais un chat autrefois, elle était jolie, drôle et intelligente, elle me manque...

Déposé par Migisa le 14/12/2011  
Histoires de Parnelle: Cacahuète et piment...
Parnelle a toujours été une gourmande impénitente ... doublée d'une chapardeuse de choc.
Il ne fallait rien laisser traîner, bien recouvrir poëles et casseroles et fermer soigneusement les placards. L'empêcher de grimper sur la table aura été une longue bataille que nous avons finalement perdue après quelques années, je ne me rappelle plus quand exactement, toujours est-il que depuis un certain temps, l'achat d'un aspirateur de table s'était avéré inutile, mademoiselle faisant très bien le travail.
Dans sa dernière maison, celle où nous résidons actuellement, elle poussait le vice jusqu'à aller dans l'évier de la cuisine pour lécher plats et casseroles, que j'oubliais parfois de retourner. Elle faisait ça très discrétement mais comme j'ai l'oreille fine, je la surprenais en m'approchant très discrétement, elle me regardait toute gênée et en fonction de mon regard et de mon état d'agacement, soit elle détalait ou bien elle allait en trottinant se réfugier en lieu sûr pour voir si j'étais vraiment fâché. Parfois, j'étais au premier et comme elle m'entendait descendre les escaliers, je la retrouvais assise sur le bar américain, à un bon mètre de l'évier avec un air du genre "hein, qu'est-ce-qu'il y a, tu as entendu du bruit? moi, j'ai rien fait de mal en tout cas...". Coquine !!
Un soir en 2010, un ami est venu dîner à la maison. J'avais préparé un poulet mafé, une recette africaine avec de la pâte d'arachide et du piment. Il était environ une heure du matin et nous regardions des clips musicaux... quand j'ai entendu la miss se mettre à vomir. Elle était devant son assiette et nous a fait un vomitous monstre dont la couleur sombre évoquait clairement la sauce mafé. Ses pattounes avant, d'ordinaire si blanches, étaient devenues des bottines enrobées à la cacahuète !!! Pendant qu'on était dans le sofa, Parnelle était passée sur la gazinière et les pattes dans le plat, elle s'était empiffrée de poulet et de sauce encore tièdes...
Seulement voilà, comme c'était bien relevé, buuurps !! Elle a rendu plusieurs fois et j'ai été à deux doigts d'appeler la clinique en urgence. Le matin à 7h, elle ne pouvait ni manger ni boire, ça devait l'irriter terriblement. Je l'ai amenée dès l'ouverture, à 8h, et Parnelle a eu droit pendant quatre jours à un petit régime accompagné de pansements gastriques et de je ne sais plus quel médicament. Lui administrer ses médocs n'a pas été simple, madame ne supportant pas qu'on lui fasse autre chose que des caresses et des bisous. Mais ça, Parnelle et les soins, Parnelle chez le véto, ce sera l'objet d'une autre -et longue- histoire, spécial sport de haut niveau.
Pendant quelque temps, elle a eu droit à quelques nouveaux surnoms, genre Mademoiselle Cacahuète ou Le p'tit piment... La gourmande avait été bien punie.

Déposé par CaroleD le 13/12/2011  
Merci pour Cachou. Qui sait, Parnelle et elle sont peut-être ensemble là-haut ? Quoi qu'il en soit, elle ne vous oublie pas, elle est toujours proche de vous et a commencé une nouvelle vie dans laquelle l'affection qui vous liait existe et existera toujours.
Amicalement,
Carole.

Déposé par Migisa le 07/12/2011  
Les nuits sont fraîches ma puce, et je ne te sens plus grimper sur le lit pour venir te blottir et ronronner contre moi. Quand je rentre du travail, tu n'es plus là pour me faire la fête et me suivre partout dans la maison comme si tu étais un petit toutou... comme tu me manques, ma Parnelle, comme j'aimerais ne serait-ce que quelques instants sentir sur moi ton beau regard, tes magnifiques yeux vert-opale plein d'amour et de confiance. Je t'aime.

Déposé par Migisa le 02/12/2011  
Histoires de Parnelle: Une petite chatte, une moto...la mort de près
Accident, maladie grave ou incompétence d'une garderie, nous avons failli perdre Parnelle plusieurs fois. Le premier incident majeur a eu lieu alors qu'elle avait tout juste cinq mois. Elle vivait libre déjà et avait commencé à s'aventurer hors du jardin. Passant devant la maison il y avait une petite route de campagne très peu fréquentée, à raison d'un ou deux véhicules par heure en moyenne. Parnelle escaladait notre vieux portail, traversait cette route pour aller flâner dans les hautes herbes d'un petit champ, juste en face.
J'étais dans le jardin quand j'ai entendu le danger venir de loin. C'était une moto qui se déplaçait à vive allure. Là, j'ai commis une erreur, plutôt que d'attendre et la mimine effrayée par le bruit se serait tapie dans l'herbe, je me suis avancé vers le portail. Parnelle m'a vu et son réflexe, afin d'échapper au bruit et à un danger potentiel, a été de traverser la route pour me rejoindre, dans sa petite tête de minou, l'équation devait être: jardin + mon maître = sécurité.
Ca s'est déroulé en sûrement moins de 4 ou 5 secondes qui m'ont semblé de longues minutes, la minoune qui sort du champ, la moto qui arrive, la chatte qui se met à courir en fonçant droit devant vers la trajectoire du véhicule... paniquée et apeurée, Parnelle a viré et s'est mise à détaler alignant sa course sur celle de la moto, en parallèle. De derrière le portail, je la voyais à travers les rayons de la roue avant, à quelques centimètres, un faux pas, un changement de direction même infime et elle allait être happée et pulvérisée, je me tenais la tête, impuissant, et je m'arrachais les cheveux !
Puis, la délivrance, la moto qui double Parnelle, la chatte qui change à nouveau de direction, bondit sur le portail et entre dans l'allée en direction de la porte. Je l'ai engueulée en la traitant de triple andouille et de bougre de cornichon.
Elle l'avait échappé belle mais elle sut tirer des leçons de sa mésaventure. Par la suite, rien qu'à la façon qu'elle avait de s'arrêter de jouer dans le jardin, ou de revenir par le portail en toute hâte, on savait qu'elle avait perçu, avant nous, le bruit d'une moto qui allait passer devant la maison...

Déposé par Angel le 01/12/2011  
Que d'amour et de tendresse dans vos évocations de Parnelle.
Les lire m'a beaucoup émue tout simplement, vous racontez tant d'aventures de votre Trésor, de façon très touchante.
Je suis sûre qu'elle continue de veiller sur vous deux, aussi fort qu'elle le peut.
Je vous dis courage, comme je me le dis inlassablement chaque jour et chaque nuit.
Mais même en me le répétant, un vide immense s'est créé que rien ni nul ne peut combler.
J'ai perdu un morceau de ma vie.
Je vous remercie vraiment pour votre gentille attention pour Moune et moi.

Déposé par Fiamella le 27/11/2011  
C'est un cadeau du ciel que d'avoir un chat dans sa vie, et nous, tous ceux qui avons eu cet honneur, sommes privilégiés.
Comme vous j'attends le le jour où je retrouverai celle qui fût mon "complément d'âme animale" sur cette terre et qui m'attend quelque part.
Merci pour ma Fripouille.

Déposé par Migisa le 20/11/2011  
Histoires de Parnelle: tendre et câline
Redoutable chasseuse, jalouse, possessive et exclusive, Parnelle avait une très forte personnalité mais ce n'est pas lui rendre justice que de la présenter uniquement sous son côté feu et fauve car elle pouvait à l'inverse se montrer extrêmement douce et câline.
Elle adorait les caresses et les bisous, et nos genoux étaient devenus une véritable drogue au fil des ans. Quand elle avait envie d'un bon câlin, elle ne miaulait pas mais s'asseyait près de nous, souvent sur le haut du sofa et faisait son "jogging". Le jogging? Je crois que tous les chats font ça, avec leurs pattounes, ils miment le mouvement de la têtée. Ce qui était amusant avec Parnelle c'est que ce mouvement était asymétrique, elle ne levait pas la patte droite et se contentait de la bouger légérement tandis que la gauche faisait un mouvement bien plus ample de haut en bas comme si elle pédalait.
Parfois, on n'avait pas le temps ou même l'envie de s'occuper d'elle, alors elle boudait un peu ou bien attendait patiemment. Une petite caresse furtive ou un petit "allez, viens" et hop elle arrivait sur nos genoux. Elle se partageait entre nous deux, la journée elle campait littéralement sur ceux de ma femme et me réservait les soirées sauf si je bougeais trop et que je me levais trop souvent. En fait, le moment qu'elle préférait avec moi était quand je me mettais à travailler devant l'ordinateur, là, ça tournait à l'émeute. J'appelais ça comme ça d'ailleurs, j'appelais mon épouse et lui disais "tu devrais voir ça, j'ai une véritable émeute de minou sur les genoux, là", contorsions, phéromonage intégral, pauses les-yeux-dans-les-yeux et frottaillous du dos et de la tête, je ne sais pas si un minou mâle a jamais eu droit à autant de manoeuvres de séduction !!!
Elle adorait se blottir contre nous et qu'on l'entoure de nos bras, quand ça arrivait elle s'endormait parfois très rapidement. C'était drôle et bon de voir et de sentir cet abandon, cette confiance totale. Elle a dormi avec nous sur le lit pendant les dix années où nous avons vécu à la campagne, elle s'installait entre nous deux. Elle n'a guère aimé les chambres des résidences qui ont suivi et ne nous rejoignait au lit qu'avec la fin de l'automne, jusqu'au printemps. Parfois, elle se contentait de rester sur une chaise ou une petite table pour nous regarder nous endormir avant de partir elle-même au pays des songes, ou bien elle venait sur le lit et au cours de ces dernières années, elle aimait venir s'installer tout près de ma tête, j'avais droit à un toilettage en règle des mains et des bras à l'occasion...
Il y avait des caresses qu'elle n'appréciait guère, sur le ventre par exemple. Elle n'aimait pas que je la prenne dans mes bras en la tenant sous le dos, les quatre fers en l'air mais elle ne disait trop rien car elle savait que j'aimais la prendre comme on tient un bébé pour lui dire des mots gentils, elle regardait sa maîtresse avec un air qui disait "bon, tu crois qu'il va me garder longtemps comme çà?". Il y avait en revanche d'autres caresses dont elle raffolait: sous le cou et sur la tête. Les petits bisous sur la tête, bien entre les oreilles ont vite permis l'instauration d'un rituel que j'appelais le "schbong". Chaque fois que je faisais mine de lui coller un bisou là, elle baissait un peu la tête et venait cogner fermement mon front. Les derniers mois de sa vie, il suffisait que je dise "viens faire un bisou" et hop, un coup de schbong :). Se dresser sur ses pattes de derrière, en faisant l'écureuil, pour grapiller une petite caresse sur la tête était aussi un classique!
Lui parler doucement en lui disant n'importe quoi la ravissait, que l'on dise "tu adores la choucroute" ou "tu es très très belle", là, selon l'endroit où elle se trouvait, mademoiselle se lâchait: si elle était exposée au soleil, c'était les roulades sur le dos, un coup à droite, un coup à gauche, si elle était sur une chaise ou près d'un meuble, le mobilier en question devenait tout d'un coup très gentil et avait droit à un frottage en régle, on voyait même ses dents tellement elle frottait fort; Le clou était nos genoux, installée en boule, elle écoutait et le bout de sa queue, la partie annelée de noir prenait vie. On l'appelait son "nasticot", chaque fois qu'on lui parlait, il s'animait et se levait. Si le son était aigu avec des "ouiiii" bien chuintants et bien sifflants, alors là, le "nasticot" grimpait en fléche avec un angle de 90°...
Pas vraiment un récit ni d'action dans ce témoignage, mais je lui devais de dire ça d'elle. Elle savait être tendre et douce, affectueuse et aimante. Ces deux photos que j'affectionne particulièrement la montrent vraiment sous ce jour de la tendresse infinie dont elle était capable:
http://homepage.mac.com/jetmig/parnelle1/images/parnelle6.jpg
http://homepage.mac.com/jetmig/parnelle1/images/parnelle23.jpg

Déposé par Migisa le 14/11/2011  
Histoires de Parnelle: jalouse et exclusive
certains chats sont jaloux, Parnelle était vraiment de ceux là. Elle était exclusive et n'aimait vraiment que nous jusqu'au rejet des autres, chats ou humains.
Peut-être se méfiait-elle des autres humains parce qu'au cours de ses virées diurnes ou nocturnes, elle a eu quelques mésaventures, peut-être parce que quand elle était toute petite, un ami de ma belle-mère qui l'avait prise maladroitement dans ses bras l'avait laissée choir sur le sol, toujours est-il qu'en quinze ans d'existence, seulement quatre personnes (autres que nous bien sûr :) ont eu le privilège de pouvoir lui donner une caresse sans que celà ne déclenche une attitude de recul (au mieux) ou un feulement bien appuyé (la norme).
Agée, elle est devenue un peu plus tolérante et sociable, venant même renifler les visiteurs et ô miracle accueillant avec gentillesse l'aide-ménagère qui vient à domicile, ce qui a tout de même pris quelques mois avant que cette dernière soit adoptée comme personnage familier et acceptable!
Nous nous en sommes rendus vraiment compte quand Parnelle était assez jeune. Elle devait avoir deux ou trois ans quand une amie que nous n'avions pas vue depuis pas mal de temps nous a rendu visite avec son petit garçon. Le petit bonhomme était l'objet de toutes les attentions et du coup, Parnelle qui était dans le jardin avec nous, était devenue comme transparente, inexistante! J'observais son manège, elle suivait le gamin -qui avait dans les deux ans- à bonne distance, intriguée mais aussi un peu hostile. Comme elle n'avait jamais vu de gamin, dans son jardin du moins, je me suis dit que pour éviter tout souci, tout incident, je ferais aussi bien de rentrer la mimine dans la maison. J'ai pris Parnelle dans mes bras, elle était sur le dos et elle m'a décoché... une bonne gifle! Sans les griffes, mais bien appuyée!
Un soir d'automne, un superbe minou noir et blanc, peut-être perdu, peut-être attiré par la lumière est venu se frotter contre la fenêtre de la cuisine. Quand Parnelle l'a vu, elle a eu cette attitude incroyable: elle regardait alternativement ce chat et nous, en poussant des miaulements puissants et rauques, genre "si vous le laissez rentrer celui-là, je ne réponds plus de rien"...
Les repas avec les invités? Elle détestait ça! Sa première tactique a été de perturber un maximum la soirée, et vazy que je monte sur la table, que je prenne la place de celui ou de celle qui s'était levé pour aller aux WC ou pour prendre le sel, le tout avec profusion de miaous et de cavalcades sur les meubles, une vraie plaie, une vraie peste. Comme nous n'avons pas capitulé et avons continué à recevoir, changement de stratégie: elle s'éclipsait. Nos amis arrivaient, un vague bonjour (euh seulement quand elle est devenue une dame respectablement âgée) et zou, elle filait dans un recoin et on ne la revoyait qu'une ou deux fois si elle avait une petite faim. Une fois les invités partis, elle montrait le bout de son nez tandis que je rangeais et que je débarrassais.
Dans sa dernière maison, je me souviens de deux incidents assez révélateurs de son tempérament et de son attitude. Notre actuel propriétaire (un artisan très sympathique) était venu installer une petit plan incliné en bois pour faciliter les déplacements de mon épouse handicapée, du séjour au couloir menant à la chambre. Il était venu tôt avec son fils et ce jour là, il n'y avait personne à la maison: ma femme était à l'hôpital pour quelques jours et j'étais parti au travail. Notre proprio s'assurait de la sécurité de notre petit fauve en veillant bien à ne pas laisser portes et fenêtres ouvertes. Ils ont installé le plan incliné et plusieurs barres d'appui et sont partis déjeuner avant de revenir pour fignoler et nettoyer et là, surprise surprise, Parnelle leur avait laissé un petit message exprimant toute sa pensée sur leur séjour dans SON territoire... une bonne grosse crotte sur la planchette en bois !!
Quand je revenais du travail, plus j'avais été absent longtemps et plus la fête était grande... et les frotaillous, et les miaous et que je te suive même jusqu'aux toilettes, je l'appelais mon canichounet. Et si je n'offrais pas assez de répondant, en passant devant la banquette ou le meuble sur lequel elle s'était perchée pour me fêter, hop, un petit coup de patte pour me dire "je suis là". Un matin, je suis rentré d'une absence de deux jours et la voisine est venue à ce moment là discuter de deux ou trois trucs. Petit café et je me suis installé dans un fauteuil, j'avais une main ballante qui traînait quand tout à coup, gnak et clac, une petit mordillou et un petit coup de patte parce que non seulement je ne m'occupais pas d'elle et qu'en plus une intruse avait droit à mon attention.
Je raconterai aussi comment ça se passait chez le véto, un jour prochain mais vous comprenez bien que notre Parnelle n'avait pas très bonne réputation dans notre entourage. C'est un peu triste, d'abord elle avait fait des progrès depuis ses 12 ans, elle était devenue "polie" et ne feulait que très rarement (si la personne insistait trop à vouloir la toucher) et surtout à l'opposé, Parnelle montrait avec nous de véritables trésors de douceur et de tendresse... Ma grosse hantise était qu'un jour il nous arrive un accident et qu'elle se retrouve sans nous, qui aurait voulu d'une minette au caractère difficile, de surcroît âgée? Je n'ai plus ce souci maintenant qu'elle a quitté notre vie à jamais mais c'est une bien piètre satisfaction, elle me manque terriblement.

Déposé par Migisa le 06/11/2011  
Histoires de Parnelle: Retour de Londres
après la terrible mésaventure de la garderie au cours de l'été 2000 (voir Parnelle perdue puis retrouvée... au Couvent), nous avons tiré un trait sur les vacances de longue durée et surtout plus question de garderie, quoiqu'il arrive.
En 2003, nous avons eu l'occasion de passer un week-end prolongé à Londres, 5 jours et 4 nuits.
Seulement voilà, avec Parnelle, comment faire? Mon beau-frère et sa compagne allaient se charger d'aller nourrir la puce tous les jours et on prit la peine d'installer deux litières bien propres et bien pleines, elle resterait toute seule dans la maison ce temps-là.
Le séjour à Londres fut agréable mais chaque soir en se couchant nous pensions à notre Mimine toute seule dans le noir, dans notre maison, à des centaines de kilomètres de nous...
Quelque temps après notre retour, notre beau-frère nous raconta comment ça s'était passé: elle accourait vers la porte quand ils venaient la voir, se précipitait sur la nourriture puis quand elle avait bien mangé, elle les regardait et se mettait à feuler, et plusieurs fois, genre "cassez-vous, vous n'êtes pas mes maîtres et ici c'est chez moi!". C'était comme ça avec Parnelle, même si devenue âgée elle est devenue plus tolérante et un peu plus sociable, pour elle, il y avait nous et... nous. En tout et pour tout, seulement quatre personnes autres que nous sont arrivées à la caresser... en quinze ans.
Mais le clou de "l'aventure" fut notre retour. Quand on a ouvert la porte ce mardi soir, tard dans la nuit, on a eu droit à une heure d'émeute, une heure pendant laquelle elle a miaulé sans s'arrêter, s'est frottée contre nous, a fait trente fois le tour de la banquette, demandé à sortir dix fois, vingt fois, plus encore, pour rentrer aussitôt dans les cinq secondes en miaulant encore plus fort, elle allait à la chambre puis revenait, montait sur la banquette puis redescendait aussi sec. Pas de bouderie, pas de fâcherie mais la joie quasi-hystérique de nous revoir. Elle s'est calmée après avoir virevolté, gambadé, trottiné comme une folle pendant qu'on la regardait, sidérés de constater que notre absence avait été pour elle aussi dure qu'une crise de manque.
Elle n'est pas sortie cette nuit-là, malgré ces 5 jours de privation de sortie, elle a attendu qu'on se mette au lit, est venue s'installer entre nous deux. Quelques heures après, elle s'est réveillée brusquement en miaulant, un petit cauchemar !! Quelques caresses, quelques mots, Parnelle s'est roulée en boule comme chaque fois qu'elle se sentait rassurée puis s'est rendormie.
Il va sans dire qu'on ne retenta jamais l'expérience. Nos absences n'allaient plus excéder la journée !!
Comme c'était bon, comme c'est loin et pourtant si clair et si présent dans ma mémoire.

Déposé par Migisa le 02/11/2011  
et le temps passe, inéluctable et impitoyable... et chaque jour va t'éloigner encore un peu plus de moi, de nous...
un jour viendra où ma mémoire aura perdu ce que mes sens me disaient ... le répertoire des petits bruits va sombrer dans le flou des souvenirs... de tes petits pas, de tes miaous si drôles, je n'aurai plus qu'un vague écho... mes mains vont peu à peu oublier le soyeux de ta fourrure et de ton parfum, je ne pourrai que dire qu'il était doux et agréable car cette odeur subtile se sera évanouie dans le vent...
Je garderai en moi, encore et toujours, cet amour que tu avais pour nous... le temps m'aidera pour la douceur et la tendresse à chaque évocation de toi, mais il y aura toujours une blessure et aussi du chagrin et pour ce qui me reste de vie, tu me manqueras ...
Parnelle, ma sauvageonne...

Déposé par Migisa le 01/11/2011  
Histoires de Parnelle: Séances de minuit...
Depuis quelques années, les heures tardives de la soirée m'appartiennent. Mon épouse malade gagne la chambre tôt, rarement après 10H.
J'avais pris l'habitude de me passer des films en V.O. à partir de 22h30/23h, l'occasion pour Parnelle de squatter un de ses endroits préférés: mes genoux. Je m'étendais sur le sofa et mademoiselle s'installait de tout son long sur mes jambes. Selon son humeur, ses positions variaient du sphinx me contemplant - caresses modérées autorisées- à l'abandon total, sur le dos et les quatre fers en l'air, gratouilles régulières dans le cou quasi-obligatoires.
Ce qui était très amusant, c'est la ritualisation progressive de la chose. D'abord, elle venait se mettre sur mes jambes une fois que j'étais bien en place puis peu à peu, remarquant que mes séances cinéma étaient régulières et fréquentes, elle s'est mise à anticiper et à s'impatienter. Pendant quelques semaines, dès qu'elle me voyait faire les réglages sur la Tv, l'ampli etc... hop, elle montait sur le sofa puis me regardait tout en faisant du "jogging" avec ses pattounes de devant, elle trépignait sur place!
Comme je coupais les enceintes pour ne pas gêner ma femme, j'utilisais un casque, elle s'en rendit compte rapidement et dès qu'elle me voyait avec mon casque stéréo, allez zou, direction la banquette. C'était vraiment très drôle, j'allais chercher ce casque au premier étage où il est associé à un ordinateur, et quand elle me voyait descendre les escaliers avec le casque à la main, elle devenait toute excitée...
Les derniers mois, ça a pris des proportions épiques. Quand mon épouse allait vers la chambre, elle s'affairait sur et autour de la banquette, à grands renforts de miaous, et quand je montais chercher le casque, elle miaulait carrément très fort. Il fallait que je fasse les réglages (caler le DVD, le son ...) assez rapidement et j'étais obligé de faire ça debout car si j'avais le malheur de poser ne serait-ce qu'une demi-fesse sur la banquette, aussitôt j'avais deux pattounes de minou sur mes jambes, à peine le temps de s'installer !!
Depuis qu'elle nous a quittés, j'ai abandonné mon cinéma de minuit, trop dur, trop intimement lié à ma bonne Nounou et son petit rituel qu'elle aimait tant...

Déposé par Migisa le 28/10/2011  
Histoires de Parnelle: Histoires d'eaux...
certains chats adorent l'eau mais la plupart d'entre eux n'aiment vraiment pas. Parnelle avait avec le précieux breuvage des rapports pour le moins contradictoires.
Nous avons habité quatre maisons différentes et dans chacune d'elle, elle a boycotté les salles de bain. La présence d'une douche ou d'une baignoire, tous ces splash-splash et glouglous qui en émanaient ne devaient guère l'inspirer. Je peux certifier qu'en tout et pour tout, elle a dû entrer dans une de nos salles de bains à raison d'une à deux fois par an et encore quand je dis entrer, c'était parfois une pattoune ou deux et bien timidement...
Attitude complétement à l'opposé, les éviers de cuisine l'attiraient immanquablement. Plus d'une fois nous l'avons surprise les quatre pattes dedans en train de léchouiller la gougoutte perlant au robinet. Une fois, on l'a ouvert et mademoiselle a bu au robinet, elle semblait aimer l'eau courante. Mais pas parce qu'elle était pure car je l'ai surprise dans le jardin quelques fois en train de laper dans un récipient rempli ... d'eau croupie !!!
Neiges et pluies: l'hiver 96, il a neigé chez nous, un épais tapis recouvrait le jardin. Parnelle était encore toute petiote (huit, neuf mois) et ça la fascinait. Elle courait et gambadait, sautait sur les flocons et on pouvait suivre à la trace les endroits qu'elle visitait. Le froid ne la faisait en rien reculer ou hésiter... quant à la pluie, tantôt elle semblait passer entre les gouttes, tantôt elle revenait trempée comme une soupe. Ca fait partie des photos que je regrette de ne pas avoir fait, ou mieux encore j'aurais dû la filmer, on aurait dit qu'elle avait pris un bain, elle était tellement trempée de pluie que ses poils se regroupaient en épis gorgés de flotte, on aurait dit un porc-épic! Elle s'installait devant la cheminée et acceptait plus ou moins qu'on la sèche un peu avec une serviette.
Elle devait avoir des planques aussi! Des souches d'arbre? un cabanon chez un des voisins? toujours est-il que bien que dehors en plein orage et sous une pluie battante qui durait deux ou trois heures, on la voyait tout d'un coup revenir, la goule enfarinée, et parfaitement sèche.
Qu'est-ce qui dictait qu'elle revienne soit dégoulinante soit sèche comme le désert? Mystère complet.
Les larmes...de sa maîtresse qui est tombée très malade il y a de ça plus de trois ans maintenant. Campée sur ses genoux, Parnelle écoutait sa maman lui raconter ses malheurs, parfois celle-ci pleurait à chaudes larmes et ça coulait parfois sur le poil de notre nounou. Elle ne disait rien, restait là et elle semblait à la fois intriguée et inquiète de voir et sentir cette eau là. On a appelé ça les années de pluie et Parnelle aura été une confidente assidue et fidèle...
"L'eau de minou"! Dans sa dernière maison, la boubouffe est devenue une véritable obsession. Préparer les repas était un vrai sport car je l'avais dans mes pattes, sur la table, sur le bar en train de virevolter, de s'agiter comme une toupie et de miauler sans cesse. Comme ça m'agaçait, je faisais couler le robinet, me mouillait les mains et en faisant gicler mes doigts d'un mouvement sec, je lui envoyais de l'eau. Elle avait horreur de ça et détalait à bonne distance, sur le congélateur où elle me scrutait d'un air implorant assez vite relayé par des miaous où se mêlaient protestations et suppliques :)
En peu de temps, elle analysa mes mouvements, si j'avançais rapidement vers le robinet et que je faisais couler l'eau, zou, elle filait vers une position de repli. Vers la fin je n'avais qu'à toucher le robinet en lui disant "attention à l'eau de minou, c'est pour les minous qui ne sont pas sages!" et ça suffisait pour qu'elle décampe. C'était devenu presqu'un jeu de la gronder comme ça :)
Un vrai chameau: elle buvait très peu dans l'ensemble. Je lui mettais de l'eau fraîche tous les deux ou trois jours en moyenne et à chaque fois le niveau baissait peu. Le dimanche 26 juin 2011, après trois journées caniculaires, elle a bu beaucoup. C'était inhabituel et ça a attiré mon attention. Le mardi, j'avais acquis la conviction que cette surconsommation cachait quelque chose de sérieux. Le vendredi, le docteur H. m'annonçait qu'elle souffrait d'insuffisance rénale, des taux qui n'avaient rien de catastrophique mais cette affection allait entraîner une suite de réactions qui allait lui être fatale. Le samedi 2 juillet, de retour à la maison, elle a bu une pleine soucoupe d'eau et quelques heures plus tard, revenue à la clinique, notre petit clown au museau rose nous quittait.
Là où elle est j'espère qu'il y a tout ce qu'elle adorait: beaucoup de soleil et de chaleur, pas trop d'eau, des tas de choses à attraper, des gourmandises et qu'un jour elle retrouvera des genoux accueillants, les nôtres... nous l'aimions tant.

Déposé par Gilles le 27/10/2011  
Bonsoir,
Merci pour Zico c'est gentil. Une pensée pour votre Parnelle qui était si jolie. Tout comme pour vous, le départ de Zico m'a causé une grande peine et encore aujourd'hui, même si cela fera 2 ans en Décembre qu'il est parti, pas un jour ne passe sans que j'ai une pensée pour lui... Avec tout mon soutien et ma compréhension. Gilles

Déposé par Migisa le 27/10/2011  
Merci Mumu pour ce gentil message. En fait Parnelle nous a quitté à cause d'une insuffisance respiratoire qu'elle compensait depuis des années. L'insuffisance rénale a été le facteur déclenchant et sans cette maladie, elle aurait sûrement vécu plus longtemps. Que c'est dur quand ils nous quittent, que c'est dur de réaliser qu'on ne les reverra jamais.

Déposé par mumu le 27/10/2011  
Merci pour Neko,
Votre Parnelle est aussi partie de cette horrible maladie, j'espère que Neko et elle se sont croisés tout là-haut.
cordialement
Muriel




L'Album photo contient 45 photos
Highslide JS
Oeil de coquine
Highslide JS
coucou!
Highslide JS
Total Dodo
Highslide JS
Parnelle maman
Highslide JS
Oeil de coquine
elle aimait faire sa charmeuse
Highslide JS
Ma plate-forme...
...près de la cheminée
Highslide JS
Mon fauteuil
Highslide JS
Un livre aussi, ça tient chaud
Highslide JS
Attentive? Pensive?
Highslide JS

sur sa plate-forme près de la cheminée
Highslide JS

elle adorait se glisser dans les poches en plastique
Highslide JS

Highslide JS

jouer, jouer et encore jouer
Highslide JS
à l'aise
Highslide JS
Sur le toit du monde
Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS
Nooon, pas de photo !!!
Highslide JS

la sieste dans l'herbe
Retourner en haut