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En hommage à
BRITISH-SHORTHAIRMélusine
Il est né le:03/05/1996
Il nous a quittés le:22/12/2010
75 bougies
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3557 Fleurs
185 messages
Déposé par TaNounou le 06/11/2015Voici le bouquet de tulipes roses offert en poème Minouchette : La tulipe Moi, je suis la tulipe, une fleur de Hollande Et telle est ma beauté, que l'avare flamand Paye un de mes oignons plus cher qu'un diamant Si mes fonds sont bien purs, si je suis droite et grande. Mon air est féodal, et comme une Yolande Dans sa jupe à longs plis étoffée amplement, Je porte des blasons peints sur mon vêtement, Gueules fascé d'argent, or avec pourpre en bande. Le jardinier divin a filé de ses doigts Les rayons de soleil et la pourpre des rois Pour me faire une robe à trame douce et fine. Nulle fleur du jardin n'égale ma splendeur, Mais la nature, hélas ! n'a pas versé d'odeur Dans mon calice fait comme un vase de Chine. Théophile GAUTIER |
Déposé par TaNounou le 11/10/2015Un poème pour toi chère Mélusine : A deux beaux yeux Vous avez un regard singulier et charmant ; Comme la lune au fond du lac qui la reflète, Votre prunelle, où brille une humide paillette, Au coin de vos doux yeux roule languissamment ; Ils semblent avoir pris ses feux au diamant ; Ils sont de plus belle eau qu’une perle parfaite, Et vos grands cils émus, de leur aile inquiète, Ne voilent qu’à demi leur vif rayonnement. Mille petits amours, à leur miroir de flamme, Se viennent regarder et s’y trouvent plus beaux, Et les désirs y vont rallumer leurs flambeaux. Ils sont si transparents, qu’ils laissent voir votre âme, Comme une fleur céleste au calice idéal Que l’on apercevrait à travers un cristal. (Théophile Gautier) |
Déposé par TaNounou le 23/09/2015Premier jour de l'automne sur notre planète chère Mélusine, Le Sphinx Ô mon beau chat frileux, quand l’automne morose Faisait glapir plus fort les mômes dans les cours, Combien passâmes-nous de ces spleeniques jours A rêver face à face en ma chambre bien close. Lissant ton poil soyeux de ta langue âpre et rose Trop grave pour les jeux d’autrefois et les tours, Lentement tu venais de ton pas de velours Devant moi t’allonger en quelque noble pose. Et, je songeais, perdu en tes prunelles d’or – Il ne soupçonne rien, non, du globe stupide Qui l’emporte avec moi tout au travers du vide. Rien des astres lointains, des dieux ni de la mort ? Pourtant !… Quels yeux profonds !… Il m’intimide Saurait-il donc le mot ? – Non, c’est le sphinx encore. (Jules Laforgue, poèmes inédits, 1877) |
Déposé par pacificelectric le 05/09/2015Je pars en vacances quelques semaines mais je ne vous oublie pas les minettes, Eveline sera là pour vous fleurir tous les jours! |
Déposé par TaNounou le 31/08/2015L'éternel printemps où, Mélusine, tu as accueilli ta soeur Mélisande, il y a 10 mois, est aussi mis en poésie par Victor Hugo, pour nous, ici-bas: Printemps Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire ! Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire, Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis ! Les peupliers, au bord des fleuves endormis, Se courbent mollement comme de grandes palmes ; L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ; Il semble que tout rit, et que les arbres verts Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers. Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ; Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre, A travers l’ombre immense et sous le ciel béni, Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini. (Victor Hugo, Toute la lyre). |
Déposé par KEKER le 09/08/2015Une lueur transperça la nuit. C'était la lueur de milliers de bougies qui luisaient brillantes, fortes et puissantes, Et j'ai compris qu'elle venait de ton amour, cette lueur dorée . Même si nous ne pouvons pas plus être ensemble comme avant, Nous sommes toujours reliées par un fil invisible. Chaque fois que tu le souhaites tu peux me retrouver, car nous ne sommes jamais éloignées, Regarde au delà de l'arc-en-ciel et écoute avec ton coeur. Pour toi, jolie petite fée, qui a vu arriver sa soeur au paradis afin de la retrouver, caresses à toutes les deux... |
Déposé par melanie02 le 31/07/2015Melusine et Mélisande je tiens a remercier votre maman chat qui chaque jour fleuri mon Mickey. Même si je n'ai pas u le plaisir de vous connaître aujourd'hui vous faites partie de ma vie et Mickey vous a rejoint et j'espère que chaque jour sais un plaisir pour vous de gambader et jouer ensemble.Je vous fais pleins de papouilles et de câlins avec une immense joie de savoir que vous veillez sur nous a chaque instant. |
Déposé par maninette le 09/07/2015 Regard de chat Dans l’eau pure d’un lac profond C’est tout le soleil qui se mire, Une énigme tombée au fond D’un puits secret qui vous attire… Passablement reflet sorcier D’une lune mystérieuse, Se faisant parfois messager De méditation nébuleuse. Deux prunelles et deux bijoux Descendus d’une autre planète Où, grand jamais, pauvres de nous N’aurons accès, je le regrette. C’est là leur pouvoir et beauté Ainsi qu’étrange phénomène, Un regard de tous, convoité, Cadeau d’une étoile lointaine |
Déposé par TaNounou le 05/07/2015Douce Mélusine, Aujourd'hui j'ai observé un vol groupé de pigeons voyageurs qui s'entraînaient au dessus de la vallée de la Seine dans les Yvelines. C'était surprenant de voir leur synchronisation parfaite dans les déplacements lors de rotations tourbillonnantes, la couleur blanche passait au bleu rosé et surtout un bref instant, ils devenaient tous invisibles : leur corps étant perpendiculaire au champ de ma vision ! Hier, je voyais un chat blanc de ma fenêtre qui suivait des yeux les hirondelles, aussi aujourd'hui je pensais à toi : t'imaginant du haut de l'arbre à chat, tournée vers la fenêtre du salon de ton ancienne demeure et regardant d'autres pigeons voyageurs de ton quartier et que je voyais, à l'époque, s'entraîner de cette façon. Tu aurais été fascinée, Minouchette, de voir ceux-çi, c'était vraiment beau... |
Déposé par TaNounou le 03/07/2015Dear Minouchette, comme tu es une chatte "british" tu sauras lire ce petit poème qui te rappellera tes ancêtres que tu as rejoint là-haut : W.B. Yeats (1865–1939). The Wild Swans at Coole. 1919. 36. "The Cat and the Moon" THE CAT went here and there And the moon spun round like a top, And the nearest kin of the moon The creeping cat looked up. Black Minnaloushe stared at the moon, 5 For wander and wail as he would The pure cold light in the sky Troubled his animal blood. Minnaloushe runs in the grass, Lifting his delicate feet. 10 Do you dance, Minnaloushe, do you dance? When two close kindred meet What better than call a dance? Maybe the moon may learn, Tired of that courtly fashion, 15 A new dance turn. Minnaloushe creeps through the grass From moonlit place to place, The sacred moon overhead Has taken a new phase. 20 Does Minnaloushe know that his pupils Will pass from change to change, And that from round to crescent, From crescent to round they range? Minnaloushe creeps through the grass 25 Alone, important and wise, And lifts to the changing moon His changing eye |
Déposé par KEKER le 27/06/2015Le même poème que pour ta soeur, douces caresses... Va mon ange Va mon petit ange, déplie tes douces ailes puisque la vie ici te quitte envole-toi vers ce grand ciel et tant pis si mes yeux me piquent. Tu as bien assez souffert ici bas envole-toi vers l'au-delà même si cette douloureuse absence restera pour moi ici souffrance. Tu sera toujours au fond de moi dans le creux de mon coeur tu dormiras et dans mes heures de grands combats ta douce présence me réchauffera. Va mon petit ange, va ne te retiens pas pour moi Je resterai debout, ne t'inquiète pas je garderai pour que rien ne change le bonheur en moi d'avoir ici-bas rencontré un ange .... et dans mon coeur à jamais et pour toujours je saurai ce que signifie le mot AMOUR ...... |
Déposé par TaNounou le 21/06/2015Minouchette, en ce premier jour de l'été, un poème en souvenir du temps où tu t'amusais avec Mélisande, en vacances, dans le jardin de l'île de Ré... "A l’intérieur de mon jardin" Parmi le vert et la floraison de toutes les plantes les plus belles je flâne. Je délibère ici Je rêve par là. L’heure s’arrête ou plutôt s’étend pleinement, se déplier et s’amplifier. Ces tournoiements et ondulations soudaines de brises d’été, envoient tous les parfums dans l’air chaud. Contempler une feuille ou le motif sur le mur créés par des branches les plus prés. Ces têtes-là de fleurs dansantes exposent délicatement toute leur gloire. Quelle simplicité à se perdre. Et quelle aisance à respirer doucement. Et quelle aisance à avoir des pensées profondes. (Chloe Douglas, 1995) |
Déposé par elise2512 le 18/06/2015*** Trop beau ton Paradis… *** Un petit nuage flotte dans le ciel ; En tombent de jolies gouttelettes dorées. Et hop, j’en ai plein les yeux… Oh mais c’est magique ! C’est toi que je vois mon Trésor ! Tu cours là-haut dans les herbes folles, Entouré d’autres « jolis cœurs » à 4 pattes, Et dans les airs, ça virevolte d’oiseaux de toutes les couleurs. C’est plein de lacs, de rivières avec une eau si belle, si limpide… C’est plein de forêts, de champs et de fleurs… L’air y est si doux, si pur, si sain… Qu’il est beau ton Paradis, trop beau ! Où trouver l’échelle pour monter là-haut ? Dis-moi mon Ange…où ? |
Déposé par TaNounou le 14/06/2015Un poème en souvenir du temps où, chère Mélusine, tu t'amusais avec nous : Edmond Rostand, extrait de "Les Musardises" Ses yeux jaunes et bleus sont comme deux agates; Il les ferme à-demi, parfois, en reniflant, Se renverse, ayant pris son museau dans ses pattes, Avec des airs de tigre étendu sur le flanc. Mais le voilà qui sort de cette nonchalance, Et, faisant le gros dos, il a l'air d'un manchon; Alors pour l'intriguer un peu, je lui balance, Au bout d'une ficelle invisible un bouchon. Il fuit en galopant et la mine effrayée, Puis revient au bouchon, le regarde, et d'abord Tient suspendue en l'air sa patte repliée, Puis l'abat, et saisit le bouchon et le mord. Je tire la ficelle, alors, sans qu'il le voie; Et le bouchon s'éloigne, et le chat noir le suit, Faisant des ronds avec sa patte qu'il envoie, Puis saute de côté, puis revient, puis refuit. Mais dès que je lui dis: "Il faut que je travaille; Venez vous asseoir là, sans faire le méchant!" Il s'assied ... Et j'entends, pendant que j'écrivaille, Le petit bruit mouillé qu'il fait en se léchant. |
Déposé par elise2512 le 12/06/2015 Ma petite maman Regarde vers le ciel Tu verras briller tout là-haut Une étoile couleur de miel Il n'y a rien de plus beau Et si tu regardes avec ton coeur Tu verras derrière l'astre luisant Un ange aux ailes de mille couleurs Et cet ange, c'est moi ta tite Mélusine |
Déposé par TaNounou le 11/06/2015Chère Mélusine, Un texte d'histoire pour te dire qu'on essaie de sourire sans toi. Il est sur des chats qui t'ont peut-être raconté là-haut leur vie antique : Les chats gardaient jalousement les manuscrits de leurs maîtres et les protégeaient de la curiosité des rongeurs. Il paraît que Dante aurait appris à son chat noir à tenir chaque nuit une bougie allumée entre ses pattes... Le chat devient donc indispensable à l'écrivain, il sert à la fois de muse et d'essuie-plume... |
Déposé par elise2512 le 04/06/2015Conquérir l'amitié d'un chat est chose difficile. C'est une bête philosophique, rangée, tranquille, tenant à ses habitudes, amie de l'ordre et de la propreté, et qui ne place pas ses affections à l'étourderie : Il veut bien être votre ami, si vous en êtes digne, mais non pas votre esclave. Dans sa tendresse, il garde son libre arbitre, et il ne fera pas pour vous ce qu'il juge déraisonnable; mais une fois qu'il s'est donné à vous, quelle confiance absolue, quelle fidélité d'affection ! Il se fait compagnon de vos heures de solitude, de mélancolie et de travail. IL reste des soirées entières sur votre genou, filant son rouet, heureux d'être avec vous et délaissant la compagnie des animaux de son espèce. Si vous le posez à terre, il regrimpe bien vite à sa place avec une sorte de roucoulement, qui est comme un doux reproche. Quelquefois, posé devant vous, il vous regarde avec des yeux si fondus, si moelleux, si caressants et si humains, qu’on est presque effrayé, car il est impossible de supposer que la pensée en soit absente. ****** Théophile Gautier (Ménagerie intime) |
Déposé par TaNounou le 28/05/2015Mélusine, voici un petit poème qui vient d'un pays ensoleillé : A l'ombre de ton sommeil reposent les vestiges des songes il paraît qu'au-delà des collines pointe l'autre horizon je n'implore du soleil aucun rai je porte en moi la lumière de ton éveil l'éblouissement de ton regard rivé vers l'éternité. (Alain Mabanckou,Congo ) |
Déposé par KEKER le 24/05/2015Quand j’observe le ciel, Je rêve à des merveilles, Mais souvent la nuit Je rêve à elle. Elle est mon étoile, mon berger Dans la soirée sacrée, Elle est l’étoile perdue, Que j’ai aperçue. Cette étoile du berger parmi tant d’autres, Est comme les secondes d’une montre, On l’aperçoit peu, Mais elle est avec eux. Alors, je me suis retournée Et dans la nuit étoilée Et je t’ai vue, sur le chemin, Me tendant la patte, ma chatte, Me disant : ne te laisse pas envahir par le chagrin, Tu restes à jamais mon amie, je veille sur toi, Ma vie était belle, j’ai vécu comme une reine, Je te regarde, je t’entends, je ne suis pas loin, Juste de l’autre côté du chemin. |
Déposé par TaNounou le 19/05/2015Douce Mélusine, Aujourd'hui, j'ai vu que les cascades de fleurs blanches ont fait place à des feuilles de vert tendre, cependant le poète les a immortalisées : Au printemps Regardez les branches Comme elles sont blanches ! Il neige des fleurs. Riant dans la pluie, Le soleil essuie Les saules en pleurs Et le ciel reflète, Dans la violette Ses pures couleurs... La mouche ouvre l'aile Et la demoiselle Aux prunelles d'or, Au corset de guêpe Dépliant son crêpe, A repris l'essor. Le goujon frétille Un printemps encore ! (Théophile Gautier) |
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