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En hommage à
EUROPEENMinette
Il est né le:--/05/2003
Il nous a quittés le:26/09/2019
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5 messages
Déposé par e0x le 26/09/2023Ma Minette 4 ans déjà... Ce matin je suis retourné au ruisseau. C'est toujours aussi beau là-bas. Comme à chaque fois dès que j'y retourne je te parle, je pratique notre langage. Un peu moins bien chaque fois. Aujourd'hui j'ai pris ta petite urne que je gardais depuis tout ce temps sur une étagère. J'ai trouvé un joli coin pour l'enterrer. Il était temps. C'était difficile, mais nécessaire. Car oui, ça y est, je rends le studio. Je me sépare de tout ce qui me rappelle ta présence : les meubles sur lesquels tu te frottais, le fauteuil sur lequel te faisais tes griffes, le canapé où tu prenais le soleil, le tapis de douche où tu te couchais pour m'attendre, le lit dans lequel on a dormi ensemble tant d'années... Et ce studio, dans lequel je ne vis plus depuis si longtemps, dont les murs sont empreints de mille souvenirs avec toi, comme figés dans le temps. J'ai peur d'oublier tout ça. Je culpabilise d'aller de l'avant, de ne pas stagner dans la tristesse éternelle. Je ne sais pas pourquoi je suis comme ça. C'est peut-être parce que je n'étais pas à tes côtés quand tu es parti. Alors mon cerveau refuse d'y croire. Il est bloqué dans le déni. J'ai chanté pour toi, ces quelques chansons que tu as si souvent entendues. Et bien sûr, j'ai pleuré. Mais la vie continue. Sans toi. Je sais désormais que cette blessure ne guérira jamais. Les feuilles des arbres commencent à tomber. La vie s'éteint doucement. C'est l'automne. Et tout ça me rend triste. Ma Minette 4 ans déjà... Le temps n'a aucun répit. |
Déposé par e0x le 26/09/2022Salut ma belle. J'ai à peine écris ces mots que déjà je suis en larmes. Trois ans sans toi, et c'est toujours aussi douloureux. Dans la matinée, je passerai faire un tour sur cette petite plage où je t'ai dis adieu. L'endroit est toujours aussi beau, mais toujours aussi triste. J'ai finalement réussi à quitter notre appart. J'en ai trouvé la force le soir où j'ai fait cette crise d'angoisse devant ton portrait, ce soir où je t'ai appelé à l'aide... Là où je suis maintenant les volets sont ouverts, je vois le ciel tous les jours et je croise plein de chats. Il y en a une qui me fait penser à toi. Elle est peureuse elle aussi, alors je ne peux pas l'approcher pour lui faire des câlins. Mais c'est pas grave, je me rattrape avec un petit minou noir et blanc très demandeur. Grâce à toi, je connais l'endroit irrésistible pour grattouiller sous l'oreille. Ça fonctionne à chaque fois. Notre appart est à l'abandon. J'ai du mal à y retourner. Je me laisse encore un peu de temps avant de le vider et de le laisser à quelqu'un d'autre, afin que la vie y revienne. Il me faut juste encore un peu de temps. Tu sais bien combien ce genre d'étape est difficile pour moi. J'ai toujours ta griffe sur moi, immortalisée dans cette perle de résine rouge, autour de mon cou. Je la serre fort dans ma main parfois, quand ça va vraiment mal. Et je parle notre langage, il me revient naturellement, comme si je n'avais jamais cessé de l'utiliser. Ça marche plutôt bien, ça a calmé ma dernière crise au bout d'un moment. Mais c'est quand même moins efficace que nos séances de câlins... Je vais essayer de dormir un peu. Des fois, je me couche en espérant que mon cœur s'arrête dans mon sommeil. Mais il continue à battre le matin. Et je ne saurai jamais pourquoi le tien s'est arrêté. C'est ça le plus dur. Tu me manques. Tous les jours. |
Déposé par e0x le 26/09/2020Voilà déjà une année entière. Sur une île proche du cercle polaire. Je m'en souviens comme aujourd'hui. La plus belle soirée de toute ma vie. Le reflet verdoyant de matière ionisée. Je contemplais, luisant sur ma dulcinée. Cette nuit, juste avec elle sur la terrasse. À dévorer le temps qui passe. La première fois à m'éloigner autant de toi. Seize ans après ton arrivée chez moi. Je suis parti, tout excité et amoureux. Sans savoir que je te disais : "adieu". Déjà un an dans quelques heures. C'est l'instant qu'a choisi ton cœur. Dans un pénible effort, en t'abandonnant. De faire entendre son dernier battement. Un an à essayer de te désapprendre. Des mois entiers sans même comprendre. L'interminable idée qui m'obsédait. Ton précieux regard, perdu à tout jamais. Ce matin, ma vieille carcasse se traine. Un peu toujours la même rengaine. Sauf qu'aujourd'hui, la route est neuve. À mon retour m'attend, une grande épreuve. Autour de mon cou, ton souvenir en résine. Et dans mon cœur une dose d'adrénaline. Je m'attaque à défaire, désormais pour toujours. La maison que j'ai bâti pour toi, de tout mon amour. |
Déposé par e0x le 15/02/2020Ma Minette... Ça y est : ce jour tant redouté est arrivé. Ce matin en allant au boulot, je l'ai vu, étalé contre le bitume, faisant dévier les voitures qui l'esquivaient pour ne pas écraser son cadavre. C'était un chat noir comme toi, il avait le poil long et tout ébouriffé. Il avait l'air âgé. Il a du se faire percuter durant la nuit, ou au petit matin. J'ai tout de suite été frappé par de violentes images dans ma tête, reconstituant malgré moi la scène tragique, encore et encore, victime de mon satané cerveau qui ne m'accorde aucun répit. J'ai pleuré en pensant à sa famille d'accueil, sans savoir s'il en avait vraiment une. Il y avait déjà du monde sur la route à 7h15. Je ne me suis pas arrêté, et je me suis senti minable. Quand je suis repassé sur cette route, vers 8h30, je l'ai vu au loin, gisant toujours au même endroit... Personne ne l'avait touché. Des centaines de voitures sont passées à côté, en l'évitant, mais personne ne s'est arrêté. Arrivé à dix mètres environ, j'ai mis mes feux de détresse, et me suis garé sur le côté de la route. J'ai respiré profondément et j'ai enfilé mon gant de travail, main droite. Sachant ce que je devais faire, je ne voulais pas sentir son poil froid contre ma peau. Je me suis alors dirigé vers ce petit être inanimé, frappé par les bourrasques de vent des véhicules qui me doublaient. J'ai aperçu du sang sous sa gueule, comme d'habitude, la tête percutée... Je me suis baissé pour le saisir par la nuque, détournant le regard, et puis cette sensation : la raideur de sa peau et de ses muscles, ça me choque toujours. Sans perdre de temps, j'ai amené son corps sur une petite butte d'herbe jonchant un muret, à quelques mètres du bitume, pour lui offrir un dernier lit un peu plus respectueux. Il va maintenant retourner à la terre. Je suis alors rendu à mon camion, laissant cette petite boule de poils noirs dissimulé par les herbes, espérant avoir épargné à son éventuelle famille une vision d'horreur. À peine avais-je roulé quelques mètres qu'une violente colère m'a envahi. Des cris, des larmes, les mains tremblantes... J'ai tellement pensé à toi ma Minette. La dernière fois, tu étais là pour me consoler après une journée aussi dure. J'avais droit à de bons câlins réconfortants de ta part. Aujourd'hui je dois faire face seul, et la tristesse ne me quitte pas. Je vais rester fort ma Minette, il le faut. C'est tellement plus compliqué sans toi. Tu me manques, atrocement. |
Déposé par annie le 27/01/2020🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹 |
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