Ce n’était pas ton heure, ce n’était pas le jour et pourtant … tu n’es plus là. Ton absence est de plus en plus dure à supporter, ton absence occupe de plus en plus mes pensées. Je t’ai amenée chez le vétérinaire pour te soulager pas pour t’ôter la vie !! Ma petite maya, ma douce mayounette sais-tu que je t’entends encore la nuit ? Je te vois le matin sur le rebord de la fenêtre, là où tous les matins on se donnait rendez-vous après la nuit !! J’aimerais tellement revenir à ce jour, tu étais trop jeune et peut-être qu’un autre vétérinaire aurait pu te sauver ? J’aurais dû avoir le courage de te ramener, et de te montrer au docteur Philippe, j’aurais dû demander une radiographie, car j’en suis sûre il n’y avait pas de fracture. Ce geste lourd de conséquences, je l’ai accepté machinalement, sans doute que si je l’avais réfléchi, je t’aurais ramenée. Mais dans ces moments là, on ne peut pas être dans son état normal. Pourquoi ces urgences là arrivent t’elles toujours un dimanche ou au milieu de la nuit et là les 2 à la fois, et l’avant veille de Noël !!! J’ai vu sur internet que ce genre de paralysie pouvait être passagère dans certain cas (calculs reinaux). Que s’est-il passé cette nuit pour que tu te retrouves dans cet état ? Je n’ai rien entendu. Est-ce que cela aurait changé quelque chose si j’étais allée chez le véto au milieu de la nuit ? Tu n’avais pas à ce moment là encore les pattes et la queue froide ? Je ne referais plus la même erreur mais il est trop tard, ma belle, trop tard.