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En hommage à
SCOTTISH-FOLDMélisande
Il est né le:03/05/1996
Il nous a quittés le:31/10/2014
114 bougies
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3492 Fleurs
236 messages
Déposé par TaNounou le 23/04/2015Bonjour chère Mélisande, En remerciements pour tes leçons de vie où j'ai eu beaucoup à apprendre et j'apprends toujours depuis ton départ pour donner un sens à ton passage, un peu de prose extrait d'un livre sur une de mes étagères : "Un jour que vous serez bien détendu physiquement et mentalement, un chat s'approchera de vous et, d'un miaulement délicat et d'une patte de velours, il vous initiera à la méditation transcendentale, en véritable expert. (V.Martin) |
Déposé par TaNounou le 13/04/2015Petit chou, J'ai besoin de discuter avec toi, ici ce soir... Quand tu étais dans la peau de ce petit amour de chatte que j'ai connue, je ne te parlais pas de mes soucis professionnels en rentrant car, dès que je te voyais, j'oubliais presque tout et c'était un plaisir de vivre auprès de toi. Il est vrai que les derniers mois, je me décarcassais pour t'adoucir le vie, cependant, auparavant nous avons partagé le même toit, avec bonheur ! Si tu avais été là, à te détendre sur le lit, tu aurais vu ce magnifique poirier face à la fenêtre : il est couvert de fleurs jusqu'au 5ème étage de l'immeuble d'en face. Tu aurais entendu chanter le couple de merles qui a fait un nid dans le lierre du mur de séparation ! Peut-être que tu as maintenant encore mieux ? Dès le réveil, je pense à toi en chantant ta petite chanson, assise sur le bord du lit pour réveiller les épaules et le cou comme tu le faisais en étirant tes petites pattes au sortir d'une sieste... |
Déposé par elise2512 le 10/04/2015Le 9 avril 2014 était une bien triste date anniversaire pour moi. Merci à ta famille pour sa gentille attention ; ça m’a réchauffé le cœur. Je te fais mes plus tendres caresses, petit trésor. |
Déposé par TaNounou le 07/04/2015Un bourdon, Petite Mélisande, quand je vois un bourdon, je pense à toi qui les guettait avec le plaisir de ton esprit de chasseur. Tu nous avais fait une peur bleue pendant les vacances (cf un texte plus loin) en capturant cet insecte piqueur. Tu aurais pu l'attraper facilement celui que j'ai vu hier lors d'une randonnée : il était avide de pollen et s'était précipité dans la corolle d'une ficaire. La fleur s'est, alors, courbée sous son poids et le bourdon s'est trouvé dos à terre ! Il a du rapidement quitter cette fleur fragile pour une autre qui prenait le soleil parmi tout un parterre doré. Ah qu'il était bon ce temps où ta présence paraissait naturelle alors que c'était un vrai don ! |
Déposé par TaNounou le 31/03/2015Les quatre saisons, Il y a 5 mois, en début de matinée, tu étais partie au paradis des félins aimés, tout doucement afin qu'avec ma fatigue accumulée par les nuits courtes pour te soigner, je supporte ton changement dans l'invisible. Comme une feuille qui se détache de l'arbre à l'automne et se pose au sol, tu avais été suspendue un moment avant de laisser dans le kennel, la parure qui t'avait permis de vivre auprès de moi. Tu l'as quittée comme un vêtement qui t'était devenu trop petit pour ta nouvelle mission. Alors de l'automne, je suis passée à l'hiver, glacée par ton absence et plus rien pour me réchauffer le coeur que la peine à supporter plusieurs mois. Si, ce site, qui est comme un feu de bois auprès duquel on apprécie la douce chaleur qui est diffusée virtuellement par les êtres humains solidaires dans la douleur car ils ont aussi perdu leur compagnon félin. Maintenant, au fil de semaines, l'hiver se retire peu à peu, la nature nous invite à renaître avec les premières fleurs des arbres et les gazouillement des oiseaux le matin, même lorsqu'il pleut et que mars prépare en secret le printemps comme dit le poète... J'essaie alors de me dire que tu avais eu une belle mission, celle de me tenir la main dans les moments difficiles. Ils devraient s'éloigner pour m'amener à l'été et son soleil bienveillant. |
Déposé par TaNounou le 20/03/2015En ce premier jour de printemps où, cette année, ta belle enveloppe ne se voit plus, voici, un poème pour toi Mélisande : Printemps Tout est lumière, tout est joie. L'araignée au pied diligent Attache aux tulipes de soie. Les rondes dentelles d'argent. La frissonnante libellule Mire les globes de ses yeux Dans l'étang splendide où pullule Tout un monde mystérieux. La rose semble, rajeunie, S'accoupler au bouton vermeil L'oiseau chante plein d'harmonie Dans les rameaux pleins de soleil. Sous les bois, où tout bruit s'émousse, Le faon craintif joue en rêvant : Dans les verts écrins de la mousse, Luit le scarabée, or vivant. La lune au jour est tiède et pâle Comme un joyeux convalescent; Tendre, elle ouvre ses yeux d'opale D'où la douceur du ciel descend ! Tout vit et se pose avec grâce, Le rayon sur le seuil ouvert, L'ombre qui fuit sur l'eau qui passe, Le ciel bleu sur le coteau vert ! La plaine brille, heureuse et pure; Le bois jase ; l'herbe fleurit. - Homme ! Ne crains rien ! La nature Sait le grand secret, et sourit. (Victor Hugo) |
Déposé par TaNounou le 19/03/2015Sourire, La première fois, chère petite Mélisande que je t'ai vue sourire, c'était au retour de chez l'ostéopathe car tu avais, il y a deux ans, un lumbago doublé d'une cervicalgie et ta vétérinaire habituelle t'avait orientée chez sa consoeur. Une photo a immortalisé ce bien-être que tu manifestais après cette première séance, étendue sur un coussin aménagé sur le parquet du salon afin que tu n'aies pas trop d'effort à faire pour grimper sur ton ottomane et près de la fenêtre pour la douceur du soleil. Cette photo a été placée sur ce site en bas à droite de la deuxième page de cet album souvenir. La dernière fois, ce fut ce funeste vendredi où malgré une alimentation forcée pendant deux jours, le mal continuait a gagner en empêchant ta digestion normale, tu étais en train de rendre les armes. Tes grands yeux d'amour ne pouvaient me voir car tu étais dans un demi-coma, je les ai fermés avec ma main gauche celle du coeur, car la droite te maintenait dans mes bras alors ce fut comme si tu souriais... C'était un instant unique où tu devais me dire que le nouveau chemin que tu prenais ce n'était que de l'amour et que je ne devais pas m'inquiéter pour ta forme future, elle serait heureuse là où elle allait ! |
Déposé par TaNounou le 16/03/2015Peluche ou pas peluche ? Hé oui, petit chou de Mélisande, tu étais loin d'être une peluche car ton poil était si fin que depuis toute petite, tu te léchais immédiatement après une caresse. J'en avais vite conclu que tu ne souhaitais pas de câlins sur ta belle robe "silver shaded" aux dessins harmonieux. La vétérinaire spécialisée dans les félins disait d'ailleurs que la douceur de ton poil était assez exceptionnelle. Tu préférais donc seulement de petits gratouillis sous le menton pour prendre contact concrètement avec la tendresse des humains. Tu cherchais plutôt à plonger ton regard dans celui de tes humains de compagnie pour manifester ton attachement et ronronner de plaisir. Tu sais, les photos que tu n'aimais pas trop, surtout vers la fin car tu étais coquette, mais qui nous laissent ici maintenant un peu de ta présence, c'était pour chercher à capter cette profondeur de ton amour et lui donner une forme d'éternité... |
Déposé par KEKER le 15/03/2015Comment faire pour traverser la nuit des temps? Pour que pendant longtemps, longtemps, On t’aime encore, on t’aime autant... Comment faire pour mériter un long amour, Pour qu’on se rappelle toujours Que tu as existé un jour, Cela dépend de toi, D’être éternel ou pas… La fin du monde, et pourquoi ? Si tu as su te faire aimer de ci et de là Des Noirs, des Bleus, des Rouges, et cætera Tu vivras tant qu’on t’aimera, qu’on t’aimera... Tant qu’une femme parlera, Tant que quelqu’un se souviendra Du seul nom de toi, Une petite flamme s’allumera, Tu vivras tant qu’on t’aimera, Qu’on t’aimera... Si un jour quelqu’un te dit que je suis mort, Ne le crois pas ce croque-mort Mais aime-moi un peu plus fort, Ton amour, j’en aurai ce jour-là besoin Bien plus encore que de chagrins, Bien plus encore que ce matin, Cela dépend de toi, Que je survive ou pas… Je vivrai tant qu’on m’aimera, Qu’on m’aimera... Tant que ton âme chantera, Pour éclairer un souvenir, Un instant de moi, Une petite flamme s’allumera, Je vivrai tant que tu m’aimeras Que tu vivras pour moi ... |
Déposé par TaNounou le 26/02/2015Bientôt 4 mois Mélisande que tu es partie pour le paradis des chats rejoindre Mélusine, n'empêche qu'en regardant un des albums de vos portraits captés dans le jardin de l'ile de Ré, j'ai retrouvé de doux souvenirs. Ton regard et celui de Mélusine témoignaient que vous étiez dans ce lieu de vacances comme au sein d'un morceau de paradis et que notre plaisir était de vous voir heureuses... Question paradis, Léonor Fini, peintre et décoratrice, elle, s'exprime ainsi : "Le chat est à nos côtés le souvenir chaud, poilu, moustachu et ronronnant d'un paradis perdu." |
Déposé par TaNounou le 24/02/2015Un rêve : sur un lustre, Mélisande cette nuit tu étais présente dans un de mes rêves : ce n'étaient pas tes yeux qui étaient énigmatiques mais la position où tu te trouvais. Tu étais perchée sur une des branches d'un lustre ! Il faisait jour, ton papachat chat n'était pas loin et te regardait sans rien dire mais, toi, tu n'as jamais connu ce lustre. En effet, il semble que c'était un de ceux ayant appartenu au plafond d'une salle de séjour située dans l'appartement de mes parents en Bretagne où tu n'es jamais allée. Ce n'était pas le lustre actuel, mais un précédent dont les branches étaient un peu plus larges pour t'accueillir. Jamais tu n'étais montée si haut, tu semblais installée pour dormir, à l'aise, dans cet équilibre qui nous paraissait pourtant précaire. Je te regardais sans chercher à te faire descendre. Puis je me suis réveillée doucement pour prendre conscience de la réalité sans toi... |
Déposé par TaNounou le 21/02/2015JACQUES LAURENT écrivain et journaliste français (1919-2000) disait : "Il suffit de croiser son regard avec celui d'un chat pour mesurer la profondeur des énigmes que chaque paillette de ses yeux pose aux braves humains que nous sommes." Chère Mélisande que d'énigmes tu m'as posées et j'y réfléchis encore ! Heureusement que l'amour les entourait ! |
Déposé par KEKER le 21/02/2015Les adieux sont seulement pour ceux qui aiment avec leurs yeux. Parce que pour ceux qui aiment avec leur coeur et leur âme, il n'y a pas de séparation. |
Déposé par TaNounou le 15/02/2015Chaussons gris Quel est ce chant quel est ce bruit Qui froufroute et qui bourdonne ? C’est la bouilloire qui fume ? Non, c’est un petit rouet qui tourne. Qui tourne. Quel rouet, Tourne pour son seul plaisir Et fredonne à ravir ? Celui qui loge dans la gorge De la chatte qui ronronne. Ecoute son murmure, Pense au rouet qui file Au fuseau qui tourne, Tourne et tourne Sur son fil endormi. Que va-t-elle faire, la chatte Quand elle aura fini De tourner son rouet, Avec tout ce fil ? Tricoter des chaussons ? Clara Doty Bates On the tree top, 1881 |
Déposé par TaNounou le 13/02/2015Grouououiii ! C'était l'exclamation que tu formulais, Mélisande, quand tu t'étendais sur le dos pour me séduire, quand tu étais plus jeune, puis, ensuite, pour me dire que tu te sentais bien. Seulement, parfois tu t'apercevais que cela te donnais mal au dos et alors tu revenais à la position sur le coté, un peu déçue. Comme tu étais près de mon oreiller, souvent le matin, je pouvais réagir rapidement. Alors, je glissais ma main le long de ta colonne vertébrale pour la redresser et l'allonger et, alors, tu te sentais à nouveau bien. La semaine avant ton départ, tu as eu un court moment comme cela. Je me sentais rassurée et je croyais que tu allais vraiment mieux. C'était seulement un petit moment de bonheur à cueillir... |
Déposé par TaNounou le 11/02/2015Tu es ma nounou, je suis ta nounou... C'est ce que je te disais, parfois, consciente que nous partagions la vie quotidienne en se soutenant mutuellement le corps et l'âme. Ton âme est éternelle et c'est ce que j'ai à percevoir maintenant en gardant l'empreinte dans mon coeur de ton passage auprès de moi. Forte et tendre Mélisande... |
Déposé par TaNounou le 08/02/2015Le petit chien de ce dimanche, En descendant vers le tramway, j'ai croisé un petit chien. De loin, je me disais : on dirait un chat sur le trottoir. Et puis sa maîtresse a ouvert la porte de son jardin en l'appelant. Il ne la regardait pas mais fonçait droit vers moi. Je continuais à marcher, lui à courir gaiement. Une fois arrivé à ma hauteur, il monta sur ses petites pattes de derrière pour s'approcher de moi tout en me regardant tandis que sa maîtresse essayait de le retenir. Je lui parlais doucement, lui disant que c'était elle qu'il devait suivre et que moi je n'habitais pas là etc...Il a du, tout de même, rentrer chez lui. Puis, en continuant mon chemin, je sentis progressivement une émotion me prendre et monter comme une vague qui me submergeait, les larmes ruisselant sur mes joues... car, Mélisande, je pensais très fortement à toi, comme si tu avais été là tout-à-l'heure ! |
Déposé par TaNounou le 05/02/2015Flocons d'en-haut, Un peu de poésie en pensant à toi Mélisande. Je me disais, en voyant voltiger devant ma fenêtre des duvets blancs : qui secoue, sur ma droite, ses tapis d'appartement ? Cela m'a fait penser à ceux où tu aimais te détendre... J'avais ainsi placé sur ton passage, un beau tapis de coton représentant un papillon, tu y avais plusieurs fois croisé tes papatounes. Et puis soudain, en y regardant mieux, je viens de me rendre compte en voyant pointer un rayon soleil, un peu farceur parmi les nuages, que ce sont des flocons de neige ! Puisque le vent les pousse vers nous, ce doit être une grosse partie de boules de neige que vous faites entre vous, les félins, tout là-haut ? |
Déposé par TaNounou le 04/02/2015LE CHAT CONFIDENT Avec tes pattes de velours, Tu caresses les creux de mon âme, Dont tu connais tous les détours, Avec ses ombres, avec ses flammes... Avec tes rêves en fil de soie, Tu captures ma nostalgie, En m'emmenant très loin parfois Dans ton monde au creux de l'oubli... Avec ton ronron violoncelle, Tu berces mon cœur nuageux, O chat! Confident merveilleux, Notre amitié est éternelle ! (Annapole) |
Déposé par TaNounou le 02/02/2015Une bonne gardienne ! Au cours de ta vie parmi nous, tu dévoilais ta forte personnalité par petites touches comme dans un tableau d'aquarelle... Toujours avide de te découvrir, j'étais loin d'imaginer que tu puisses disparaître. Ta capacité de renaissance semblait sans limite, d'abord après le départ de ta soeur, puis après l'intervention de juillet, tu avais repris du poids et ton féroce appétit. On y croyait encore, même 48 h avant d'aller la rejoindre, la fonte du gros ganglion paraissait un nouvel espoir lors de l'échographie. Cependant, en ce début février, il faut bien se rendre à l'évidence que tu n'es plus là pour créer de nouveaux instants liés au bonheur de te découvrir, entamant ton quatrième mois au paradis des chats. Un jour, dans ta jeunesse, des voisins étaient venus sur le pas de la porte s'entretenir avec tes parents-chats car leur propre félin se déplaçait dans l'escalier en leur absence et miaulait. Ce félin, un gros chat tigré, les avait accompagné et s'était justement avancé dans le couloir de "ton" appartement. Si Mélusine était en recul, méfiante, toi, tu t'étais avancée en "grognant" pour défendre ton territoire face à cet intrus ! Quelle surprise de découvrir en toi, celle nouvelle capacité de propriétaire de ton lieu de vie ! |
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